Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/01/2015

Mal et diction

 

macbethwelleswitches.jpg

L'humour éprouve l’illégitime croyance qui veut tuer l'esprit, il peut la délivrer d’elle-même, mais une fois le mal accomplit, il ne l’absous pas.

La révolution divine leur survivra , car il ne peuvent changer en eux l'humour en piété ; il faut dire que c'est pas facile, de transformer la volonté de tuer qui peut exprimer avec passion une certitude éternelle infondée en amour; fair is foul and foul is fair ; les chiens errent dans Paris, comme des démons, des remous montés sur pattes, de la réalité dont il ont séquestré le Nom ; ce ne sont pas des silhouettes, mais des non-lieu du langage, des muets événements nihiliste grouillant comme des tache sombre a la surface solaire de l’équateur Merlin ; massacre TV est sur place, le dispositif pour l'extermination totale est prêt, la camera se met a tourner, moteur : silence, le monde peut commencer et la catharsis qui se met a danser, frappe d'un uppercut la contre-plongée du lien humain réfléchie, éprouvé depuis des millénaires comme un équilibre des points de vue forcement répartie dans les différentes demeures de la cohabitation des esprits, temporairement divisé sur les faits (les apôtres se seraient certainement entre-tués s'il avaient du se mettre d'accord sur certains point historique plus approximatifs que d'autre, du ministère de Jésus ; et on comprend que certains cœurs étroits soient scandalisés du fait de devoir comprendre l'absolu a travers des outils aussi relatif, mais on est désolé pour eux, on ne peut pas faire autrement que traduire l'absolu a travers son contraire ; ne pas pouvoir transcender la lettre par l'esprit c'est la même chose que passer a coté de l'esprit, de Dieu; c'est ainsi, et qui ne peut le comprendre, est ni plus ni moins que le frère des autres, et ensemble, digne de l’éthique et digne du religieux dont l'essentiel est de rendre grâce et de bénir ; Un homme descend de Jérusalem à Jéricho. Des bandits l'attaquent. Ils lui prennent ses vêtements, ils le frappent et ils s'en vont en le laissant à moitié mort ; ces sphères lui seront éternellement fermé parce que son cœur manque de réalité; ses racines pourtant, plongent dans la nuit in-sondée du désespoir de la raison, mais la sève qui en remonte n'est encore qu'un regard scellé par la lettre qu'ils chevauchent sans esprit et qui peut-etre, a leur grande confusion, circule en eux comme un poison qui les envahit; ils veulent Abraham pour Père... mais ou est le bélier ? Et le corps propre du désir en guerre ou il y a bien aussi quelque chose a flinguer sous les yeux de l'enfant; sans l'ordinaire miracle surgit du fourré, pas de réalité... pourtant pas d’être sans esprit ; leur acte qui se veut un sacrifice n'ajoute aucune sur-lueur a la réalité ; le linceul est leur aura ; l'ombre de ceux qui vivent sous la domination de la peur ; parce qu'il faut juste être cintré au dernier degrés pour jeter sur une femme le regard soit disant lucide, sur un être dégradé, ou inférieur et second... mais cette tension spirituelle de la terreur est la seule forme de l'extase spirituelle qu'ils connaissent ; tout chez eux respire le même moule d'effroi sans horizon ; leur vêtements, leur couleur, noire de préférence, leur manière de se déplacer, de repeindre leur intérieur, de se restreindre a la violence des geste imprégnant leur façon de mainate récitant la curée; tout est plaqué sur le modèle de la torsion angoissée ; heureusement nous on a eux le baroque pour donner une forme spirituelle a cette pulsion a la fois archaïque et très eidétiquement régionalisée, qui une fois marginalisée politiquement, sont refoulé au détriment de tous, et de la démocratie en premier; ils sont la pour se protéger d'une menace, d'un oubli qui est déjà en eux, déjà sur eux comme un danger qui les a déjà entièrement dévoré sans qu'il s'en rendent compte un seul instant (pas même le dernier de Macbeth ; Ô dieu tout puissant, épargne moi au moins de me tromper sur toi!) ne reste que leur folie, leur passion aveugle dénué de concept, c'est a dire d’être en lui meme organiquement réfléchi, ayant existé sur cette terre, ayant bu du thé et manger du riz; ce concept de transparence dont on peut bien comprendre qu'il puisse nous rendre fou, surtout s'il s'agit de poncer la lentille au fond du gouffre ou l'on ne voit goutte ! Dans cette nuit épaisse plus que toute autre, l'horreur croise le rire dans un combat a mort mais intérieur; pour eux aussi, la valeur du héros est exactement déterminée par ce qu'en dit sa réputation auprès de leurs compagnons ; d'autres ressorts d'entre les pattes au moutons, pendant la nuit sans fin des barricades encore un rire, puis un autre, comme un spasme qui chaque matin recommençait a la lecture de leur journaux ; et puis plus rien, silence radio, onde rasé de laine insoluble sur laquelle l'humour justement aurait pu travailler de tout le ressort de la porosité lucide; le fou n’était il pas directement le protégé privilégié du roi ? bien sur cela signifiait plus proche de sa colère, plus proche du pouvoir et de ses pièges ou se forme l'illusion d'une langue absolu de la chose, d'une langue qui peut tout, dont le roi se défie comme de lui-même par le rire pour mieux en conserver que l'esprit ; moins de lettre et plus d'esprit, plus de fruit, pulpe et noyau, aux agape de l'astre pépin renaissant de la bouche ; disparue donc le secret conservatoire sigomastique du sens malléable, l'atelier d'artiste plasticien des rides laisse par les ondes du temps qui prépare le visage a la joie, attendri les durs a cuir et réveille les avachis, établit qu'un point commun est donné a tous dans la reconnaissance de notre impuissance a maintenir le lien qui uni tous les démunie de la vérité, souffrant d'une manière ou d'une autre d'une même misère, de devoir exprimer l'absolu, le dire et le comprendre avec des signifiants résolument relatifs entre eux ; le rire nécessaire au pouvoir pour qu'il s'efface devant le sentiment d'une autre puissance, d'une impuissance de la langue a ne pouvoir mieux faire pour s’imprégner de la réalité de l'esprit que de rire qu'en détonnant la conscience de l'accord a coup d’éclats de rire; car le roi en ces temps reculés, quand encore ont appelé fou l'insensée qui disait en son cœur que seul est la grand confusion, ce roi, pieux et sage, pensait que l'humour était l'essence non de l'esprit directement, mais de la langue par laquelle il gouverné son royaume, ou, pour le bonheur de tous ceux qui croyait en Sa volonté, pensée et sensibilité se mêlaient absolument.

 

macbeth-2.jpg

C’était le royaume des existants, ou l'esprit, siècle après siècles avait prit du poids dans la densité d'archive planante de la lucidité, et n’était plus la rumeur chétive, apeurée et folle de sa peur déboulant des corridors humanitaire d'un moyen orient.

 

Les commentaires sont fermés.