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17/01/2015

Amen

Respire la cascade remontant l'a-rebours, elle tient debout comme une âme, une chevelure liquide étayant l'une a l'autre l'interrogatoire des lueurs d'ostentation physique de notre solitude  mystique; ton autre est venue de la présence du corps hors de la tombe silencieuse ; je t'en prie maintenant réveille toi ; quelque chose roule dans ma tête, l’ananas, au feu rouge, les parties politique, le tableau de l'histoire en herbe brosse les étoiles en pousse, frôlant les cranes dégarnies de chevaux de feu aux Asturies du temps; l'inversion de l’éther spire le naufrage du vrai qui coule des corps bodybuildé comme des montagnes grises et moussue, toutes tachetées d'huile et de lichen rouge géant ; une naine a implosé il y a très très longtemps, et ce sont ces cendres qui font le son ; le reste dernier des combustions, l'os de la lumiere, la moelle du pardon, le vide des semelles avide de ciel ; avide de le toucher, gagnant perdant, plus du tout affolé, caressant le miracle d’être ; au loin des paysages sans fin de fleurs erronées chantent des fables visuelles dont j'ignore les noms, elles semblent veiller dans des solutions gazeuses de sursoie a la mémoire d'autres civilisations que je ne connais pas; des boutons craquent leur ligature et elles éclosent d'age incréé d’être sans législature ; le sang légiste coule dans la vallée bordant les mondes ramassés les uns contre les autres sous les sabots de verre des vaches sacrées. Le profond heurt des choses change ses noms comme on redistribue les cartes, quand elles sont tombées sous l’épiderme de la pulsation cardiaque du créé ; l’épaisseur du jeu est clair comme l'air épais des grains de lumière fait de planète ronde et déchirées ; solstices écorchées a la surface, la solitude est entière au fond des plus vertigineux abîmes ; le silence de la musique parfait les éléments, ils ondulent localement le trou éclatant de la raison d’être ; l'hospice des positions indélébiles, indécelables, la porte, les appartements de la perpétuité, les couloirs de fenêtres au carreau des cadres en perspectives, alignées grain de lumière créant l'illusion de la continuité ; et le fumet de la mort rangée, planant dans l'air dans les placards, avec l'air d'une grand-mère légère comme un renoncement ; un instant on imagine le western, mélancolique, suffisamment, pour ralentir le souffle, rendre a la pure ardeur un peu de lueur tombée des braises ; et le plaisir freiné, égraine le filtre des courants de sables sous le schiste millénaire ; l'invention de l’érosion apparaissant soudain sous les dernières couche de pierre ; c'est une intention vide, une pensée concrète qui gratte jusqu'au sang, l'harmonium des touches jeté au milieu des décharges ; une conversion énergie/matière/énergie/manières de fantôme rêvant d'un être, de réalité, de nœud de connexion indéfectible, qui l’effraie tout autant, a moins qu'il ne la vivent, et ne le nomme dans une langue qui étire et résume tout sa vie, la tient la contracte et la dilate sous les yeux d'un témoin garant de la réalité de sa gêne; l'enfer c'est les autres, dont on peut aussi bien se foutre un instant, et se laisser tomber dans le néant se refermer sur nous l’écorce de lave recouvrant l’œil du volcan.

La gratitude sumérienne, la métamorphose des douleurs sémantique, l'accouchement du sens, pulsent les bribes d'ancéphale déflagration, explose les maux, étincellement sans fin de la phrase, lustrant la plénitude du temps, l’œuvre cachée sous les mystères plaqués d'or des cercueils pharaons ; ubique est le soleil dans la mangrove ; ubique jambes des distances sifflant des alignements d'ombres auscultées par le veau mort qui tourne comme un carne décharné, une tête d’âne autour de l'axe enterré ; balsamique sirène dans les courant des tarières de cristal remonte les glaces étranges d'evangelique nouvelle ; communication d'existence silence bouclé de parole, réflexion issue sans issue du tissus insondable ; fibre alvéoles, cratères et pistils géants ; neige éternel azurée de gel transparent sur l’écran, cinq pouces, cinq cents lignes de bruyères passant leurs branches de mailles atmosphériques, de mousseuses illusions a travers l’orifice du néant ; ici et la un fonctionnaire, pour comptabiliser les passants en quête de fruit dans le paniers sans réponse ; et puis les passagers de la grâce qui rendent un plein sentiment de ne pas avoir créer l’être ni le monde; o conscient !! combien grand et inviolable ce vide, ce souffle qui rend grâce. Cercle le corps joint d'Amen.

 

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