Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

07/03/2015

Pantocrator

 

face6.png

 

Quand je revins au fond de la caverne noétique, j'avais sous le bras un épais volume contenant la synthèse de toute la connaissance humaine jamais formulé depuis l'aube des temps, et oblitéré par une unique réflexion, un unique discernement d'orpailleur puisé au fleuve d’Héraclite.

L'il du hareng gaie la foule broutant les jeunes pousses des pré verbales et éternelle réalités, en ces terme définitifs, était inexistant, autant que le pouvoir impersonnel du néant:

« Bêtisons les demeurés du bas thème, apprêtons le festin de la pensée, les mets d'intelligence, rôtissons les causes et les effets, établissons nous une vision de fait dans la langue et maillons court très court le tissus résistant, ouvrons demain a notre descendance, qu'il leur soit aussi facile manger ce qu'il désire que de penser que ce qu'il désirent existent, et puis filons filous loin des fibres cardiaques et couvrons de vison les apparences animales avant qu'elles ne nous échappent, ne nous arrachent les yeux! Bêtisons le capital flou de la cécité commune, l'idole de la duperie indolore, les chômeurs auront du métier a tisser sur la planche, et les courtes vues s’informeront réciproquement au balancier du cœur devenu muet ! Ainsi la vacuité informe de la pensée aura son comptant de réalité et nous nous rempliront nos bourses ! La puissance est a ceux qui savent !! Bêtisons l'illusion, les extérieurs nuit de faux jetons aux mots pipés! Maillons l'observation de casuistique ruinons l'unicité de l'esprit et nous serons maitre des conscience chef de projet des regis publicitaire!! Enfilons les deux bouts de la lorgnettes l'un par l'autre, et un royaume a celui qui le premier établira qu’être et pensée se correspondent !! Bêtisons nous un bêlement pour mieux nous reconnaître, nous affilier aux ombres qui passent derrière la braise animale de son histoire chahutée d'étincelantes brasures dans le chaudron de chamaniques informations contradictoires de la pierreuse sente libre, et demain, l'esprit terrassé, l'angoisse a genoux, nous dormirons bourgeoisement au couvent des blanche névés couvrant l'iris des dieu disparu des apparences ! Bêtisons nous une demeure de mensonge ou l'apparence règne au poil de nos fouet sur nos nervosités dévorantes le fondant cristal de la renaissance par le chas ! Bêtisons nous des abris de fortune fondé sur les sable émouvant des sentimentale brassée collective d'interaction noétique ! Et que jamais d'un seul être nous ne doutions vraiment... »

Pendant ce temps, l’éthylisme véritable de la langue, sortait des tavernes de l'esprit en claudiquant étrangement avec l'ondulation des murs et des façades de contention ; une troupe joyeuse fendit la foule hébétée ; ils étaient ivre de pensée couronnés et affranchis de l’anathème du cercle de vienne; ville et champs s’engrenaient, se dilataient et se contractaient comme les maux qui accompagnent les douloureuses naissance des éternels tendons de l'information pantocréatique.

Les commentaires sont fermés.