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09/03/2015

Note sans matière.

 

Hovhannes_Aivazovsky_-_The_Ninth_Wave_-_Google_Art_Project.jpg

 

Il n'y a plus de particule il n'y a que des champs, des chants qui sont comme le relief de l'objectivité de l'objet défunt, et la tombe du corpuscule aussi bien au niveau de la représentation qu'au niveau empirique mise en équation est comme toujours une libération spirituelle; ainsi il se pourrait que la physique quantique ait ouvert une région spécifique d'essences propre a l’intentionnalité qui s'accompagne d'une pensée de l'interdit corpusculaire touchant de très prés a un renversement subjectif propre a une prise de conscience de la réalité de l'esprit comme jugement; et que ce changement de paradigme ne soit pas rien ; car outre le fait que les concepts de la physique classique, newtonienne cessent d’être ici opérant... ce renversement qui nous fait passer du coté de l'envers du décors possède une forme de pression éthique qui augmente l'indétermination de l'angoisse et pousse ses conséquences jusque dans les révolutions politiques... car au fond, est-ce bien la nature que l'on observe dans la mécanique quantique ? il y a de forte chance pour qu'un jour le mur de Planck qui cloisonne les théories classique de la mécanique quantique, puisse être franchie par le renversement copernicien de l’intentionnalité husserlienne qui en fait pourrait constituer le trait d'union entre les deux domaines : la condition serait de concevoir la nature comme un miroir qui vu d'une certaine distance nous offre une weltanschauung objective, mais qui vu de très prés, n'offre plus que la vue elle-même a voir, de sorte que la mécanique quantique apparaîtrait comme l'envers de la physique gallileo-newtonienne, un renversement du réalisme qui tendrait a montrer la réalité de l'esprit comme puissance de bien penser cachée sous l'objectivité réaliste que Schrödinger a fait exploser. Dans ce cas là la physique cesserait d’être une étude de la nature et deviendrait une étude de l'esprit et de ses fonctions … une philosophie concrète ni matérialiste ni idéaliste, parce que a chaque instant elle serait la synthèse indiscernable des deux, dont les révolutions, changement de paradigme, passage inouïe du corpusculaire a l’absence de corpuscule seraient lié au devenir subjectif de l'homme (la est le paradoxe conceptuel inouïe de la mécanique quantique, une étude de la matière sans matière, qui ignore encore qu'elle est une physique de la pensée de l'esprit, au sens ou l’âme est l'idée du corps, et forme ses équations comme les scholies de l’Éthique, des explosions solaires qui font de grande courbes de dérivations spéculatives sur les chemins de la conscience de l’être). Car étrangement ce qu'ouvre l’oblitération du corpusculaire c'est l'infini et paradoxale possibilité du jugement qui précède et se masque derrière le réalisme objectif, comme les incertitudes d’Heisenberg se corrèlent avec l’extrême précision des pronostics quantique, la certitude absolu dans la forme de l'incertitude objective absolue, la réalité de l'esprit dépourvue de tout contenu objectif... qui elle-même approfondit la pensée d'une Répétition, voir, ouvre la possibilité d'un monde ou elle aurait une réalité centrale. L'importance contemporaine de l’éthique , ce soucis permanent dont elle fait l'objet, requiert certainement un monde "nouveau" et une nature repensés sur les bases du nouveau réalisme quantique qui a défaut d’être démiurgique a a tout le moins le mérite d’être non-objectif, donc infiniment critique, donc infiniment éthique.

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