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13/03/2015

Sans haine ni violence

 

 

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Photo: Camille Philibert-Rossignol

Ce qui me révolte dans l'idée d'une révolution violente peut-être nécessaire pour que le peuple reconquiert son pouvoir, c'est qu'au niveau structurel notre société possède une architecture efficace qu'il me chagrine de déconstruire, d'autant plus que ce qui lui manque n'est pas structurel, mais téléologique, l'absence de fin humaine digne de ce nom.

 

Pourquoi notre génération semble inerte comme le disait la chanson des enfoirés ? Peut-être parce que nous venons après l'effondrement des grandes idéologie, et qu'a main nues nous faisons face a une forteresse de langue venimeuse et fourchue comme celles des baveux qui détient le pouvoir au fond de ses coffres qu'on ne peut percer par aucune violence, mais en luttant a arme égal avec le détournement des lois qui permettent le rapt mondialisé des richesses et qu'il faut rendre a leur intelligence avant que leur accumulation exponentielle n'assèche tout vie sur terre ; Marx a raison dans beaucoup de ses analyses autant qu’Adam Smith, mais la déstructuration du capital et sa reconstitution dans le legs entre génération devrait se faire naturellement, et sans violence, comme une dialectique matérialiste de la vacuité et de la plénitude du temps, avec l’élégance aristocratique de ceux qui n'ont pas plus peur de céder ce qu'ils ont acquis, que d'avoir risquer ce dont ils avaient hérité... contrairement a nos aînés qui en soixante huit rêvaient de refaire le monde, nous on en rêvé même plus tellement l'idée même d'un changement nous semble comique... mais c'est aussi que ce a quoi on s'affronte ne se déconstruit pas par quelques manifs même générale et armée... les îles caïmans sont hors de portées et bougent au grès des vents, comme change la nature dématérialisée des richesses dont le visage atopique a radicalement changé la donne... on ne peut plus agir, révolutionner le monde autrement qu'en subvertissant les réseaux de l’intérieur a la manière des maîtres voleur... Socrate n'a jamais agit autrement qu'en s'insinuant dans la pensée de ses adversaires.

 

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