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16/03/2015

Quiconque n'est pas choqué par la théorie quantique ne la comprend pas.

 

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Un jour viendra ou l’épistémè ne trahira plus le mensonge des reflets, un jour viendra ou la vérité aura sa matière et alors la passe du silence lucide et aveugle glissera entre les faits incohérents des souffrances du désir; du puits de transparente vérité, historique et immuable, émergera la forme corporelle de l’âme sensuelle, ou pour l'instant, passoire que nous sommes, nous jetons corps et âme les possibilités dans l'appareil de la confiance du jour; nous reviendra l'esprit de la matière animée par l’éternel puissance du silence et de la paix avec dieu bâti des briques même de chaque instant notre existence ; en ceps nouveau plein de détours nous surgirons de notre abysse nouménal en pleine radiation phénoménale, déchargé du poids des particules fantômes, de la duplicité fondamentale des myope d'origine qui sont ce qui n'est pas en eux d’être ; miaule un chat entre la vie et la mort, les paradoxes de la physique en germes dans notre discernement encore larvaire et létal, les limbes de la lumière noétique trouble l'angoisse de l'innocence, l'albumine boue du mystère ontologique d'un chant primordial que la crémière, a la louche sculpte de décision est de choix exclusifs, poisseux comme l'horizon zénithal du nietzschéen glissant sur le placenta au moment de sortir du ventre des rêves qui le rumine depuis plus longtemps que le premier instant du temps, par delà le bien et le mal abstrait, coule la chaire lisse et transparente, comme une décision qui a donner vie au reflet du bien astral irradié des milles feux des glorieuses souffrances de la naissance du rejet. Au lieu dit de l'expulsion, le choix était la langue maternelle incarnée et non quelque poétique saloperie nietzschéenne d’œuf pourri et faisandé refermé sur son absence de détermination complète aussi longue qu'une main courante au fichier de l'adn hélio-centré. Le premier état de l'homme est un mélange prés œdipien et antéléatique d’être et de néant, le ventre conceptuel d'une grossesse de rêve d’où jaillit la matière amputée du créé historique et vivant, le devenu claudiquant de l'accouchement spectral du relief, l'organe de verre parcouru d’œils nébuleux cherchant le soleil intra utérin, comme une pieuvre la bouche de pierre cachée sous une myriade de nerfs dialoguant tout azimut avec la voie lactée de l’être tenue dans les murmures des contes pour enfants ; l’ombilical récit des particules supposées boucle les valises de la présupposition, allège l'esprit de la matière, parachève en elle-même l’incompréhension, dématérialise l'idée, fonde l’éthique sur l'impossible premier et décompose le donné de l’appréhension effroyablement salutaire dans la renaissance des gestes a intérioriser, bouche les trous de réflexion et poussent les courants d'air vers les échanges sanguin entre les limbes et les nuées de la photosynthèse des signifiants de la langue de lin dont se revêt le sage respirant l'air qu'a aussi respiré le serpent, mort, maillé dans le motif comme le chat, maintenant.

 

Plus on regarde loin dans le cosmos et plus on regarde loin dans le passé ; mais plus on regarde de prés la matière du présent et plus on regarde de prés l’incompréhensible miracle de la réalité, le fond ontologique de la possibilité d’exister, dont les confins sont l’incompréhensibilité des états juxtaposés a la clairvoyance de la lucidité relisant le maelstrom discriminé et rédimé, la pluralité des mondes n’était encore qu'une impression de grandeur dont le physicien sur le bûcher cria qu'elle induisait la connaissance de la cause, nous disons la même chose, plus confusément pour plus de clarté, que l’être est le néant au commencement de toute chose avant qu’advienne la mort de notre vérité entièrement élucidée.

 

« Il n'y a qu'un ciel, une immense région éthérée où les magnifiques foyers lumineux conservent les distances qui les séparent au profit de la vie perpétuelle et de sa répartition. Ces corps enflammés sont les ambassadeurs de l'excellence de Dieu, les hérauts de sa gloire et de sa majesté. Ainsi sommes-nous conduits à découvrir l'effet infini [le monde] de la cause infinie [Dieu] ; et à professer que ce n'est pas hors de nous qu'il faut chercher la divinité, puisqu'elle est à nos côtés, ou plutôt en notre for intérieur, plus intimement en nous que nous ne sommes en nous-mêmes. » (Giordano Bruno, Le Banquet des cendres)

 

 

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