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13/04/2015

Den Enkelte

 

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Photo: Daisuke Yokota

 

 

«Cette catégorie [l'Individu], je n'échangerais pas contre un royaume le bénéfice de l'avoir avancée en son temps d'une manière décisive. Si la foule est le mal, et le chaos ce qui nous menace, il n'y a de salut que dans une chose : devenir l'Individu, et de pensée salutaire que dans celle de l'Individu. J'ai vécu un triomphe, un seul, mais il satisfait si pleinement que, comme penseur, je ne puis absolument rien demander de plus au monde » S. Kierkegaard, point de vue explicatif de mon œuvre.

 

 

« Avoir de la personnalité, c'est croire à celle d'autrui ; car le caractère personnel n'est pas chose mienne, c'est un don par lequel Dieu me donne l’être, et il donne à tous, à tous Il donne d'être. Telle est l'insondable bonté qui jaillit de la volonté de Dieu : tout-puissant, Il donne de telle façon qu'en recevant, on reçoit son caractère propre, de telle façon qu'en créant de rien, Il crée en donnant une originalité, si bien que devant lui la créature, bien que tirée de rien, ne reste pas néant, mais prend son originalité propre. La mesquinerie, au contraire, est une affectation, dénuée de tout caractère propre.. » S. Kierkegaard, Les œuvres de l'amour.

 

« Il y a unejoie indescriptible qui nous embrase de façon aussi inexplicable que les mots de l'apôtre clamés sans motif : Réjouissez-vous, je le dirai encore, réjouissez-vous». S.Kierkegaard, Pap. VIIIA 100, cité par Jean Brun « Introduction » in O.C., t. 1, p. LIV

 

 

« Chaque siècle a son vice ; celui du nôtre n'est peut-être pas le plaisir, la jouissance et la sensualité, mais bien plutôt un mépris panthéiste et sans borne des Individus. Au milieu de cette allégresse sur notre époque et le XIXe siècle, on perçoit un mépris secret pour le fait d'être un homme ; au milieu de cette importance que s'octroie la génération, on discerne un désespoir au sujet de la condition humaine. Tous veulent être dans le courant, on veut s'éblouir aux courants de l'histoire universelle en sa totalité. Personne ne veut être un existant individuel»S.Kierkegaard, Sur mon œuvre d'écrivain.

 

« L'individu : Cette catégorie n'a été utilisée qu'une seule fois, avec une dialectique décisive, par Socrate, pour dissoudre le paganisme. Dans la chrétienté, tout au contraire, elle sera employée pour la seconde fois afin de faire des hommes (les chrétiens), des chrétiens. C'est la catégorie du missionnaire au sein de la chrétienté où il veut introduire le christianisme». N. Viallaneix, Ecoute, Kierkegaard.

 

« S'il a pour fin sa personne, il est en même temps autre chose ; car le moi envisagé dans sa finalité n'est pas un moi abstrait convenable partout et donc nulle part ; il est un moi concret en vivante interaction avec tel entourage précis, telles circonstances, tel ordre de choses. Le moi que l'individu a pour fin de sa tâche n'est pas seulement personnel, mais encore social et civil»S.Kierkegaard, L'Alternative.

 

Et pour finir je reprendrais les termes de N. de Viallaneix dans l’Église de Kierkegaard... « sans doute, le sens de l'esprit communautaire, de la valeur du social, – qui sont l'opposé du grégaire et de la masse et les conditions les plus nécessaires de la personnalité – et pour tout dire, le sens de l’Église et de la communion des saints, de l'intime connexion du mystère (et du scandale) du Christ Dieu-Homme avec le mystère (et le scandale) de l’Église Corps du Christ est ce qui manque terriblement... » a la société nivelée dans la confusion de l’absence de corps spirituel qui la travaille et l'habite.

 

 

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