Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

13/04/2015

Une misére savament organisée.

 

357f38e091d685b1c787d52583f24018.jpg

 

 

Orbems et hargens sort vigne en plancton, rangs d’oignons tant out que dysney vrai... ce qui est vrai c'est qu'on est né en plein hold up, la ou les hallucinogènes poussent directement du béton et de l'acier nu... le ventre de la baleine, du moins ce qu'il en reste quand la marais se retire et emporte avec elle toutes les richesses du monde, c'est la carcasse fumante des bagnoles cramées sur les parkings... tout est offense quand tout est susceptible d’appartenir a la société anonyme d'exploitation..... ce qui demandent a certains toute une vie de réflexions, nous est donné en témoignage directement et en premier comme condition de vie... on vie dans des conditions qui nous appartiennent pas, pas plus que l'espace et le temps... et comme si ça suffisait pas vous en rajoutez avec vos histoire de droits... droits a la paroles, a la consciences, a l’égalité... a l’égalité !!! putain prononcez plus ce mot la devant moi !..... les rues sont nues juchées d'immondices méconnaissables, écrits en quinze langues, les boites a lettres dans la cage d'escaliers ne sont plus qu'une pissotière et l’ascenseur est tatoué jusque sur les boutons d'appels... un vrai palimpseste ou y'a rien a gratter sous les apparences.... vous pensez que l’égalité y est caché ? Bien au chaud loi de l'absolu injustice qui fonde toute la hiérarchie de notre pseudo société... le gouffre psychique qui a siphonné toute la vie sur terre pour se posé en condition absolu de l'exister, en postulat métaphysique et théologique absolu et inconditionné ne se cache pas sous les graffitis mais derrière eux, sous les murs... un peu de vie reste allumé malgré tout... une mère divorcée peut-être anciennement battue par son mari... qui élève seule son enfant... la chair de sa chair... c'est déjà le premier jalon de la spiritualité qui manque a toute cette société fondée sur l'éradication acharnée de tout rapport spirituel entre les hommes.... c'est pour cela qu'on les recouvre, ces putains de murs avec acharnement des traits de bombes violent... comme des tipis indien gravé de symbole totémique et repoussant le mal, le desir social de monter le fils contre la mère.... pour des raison d'argent... alors on traîne jour après jour, entre les chiens a moitié fous et les coursives sans âmes couvertes de hieroglyphes… on dirait un paysage lunaire après la marée, ou ne reste que la matière brute a peine transformée, tout juste utile au rodéo des grosses berlines volées entre les seuls coquillages qui scintillent comme des cristaux d'opiacés.... ici c'est le fondement de l'exploitation de l'homme par l'homme, un lieu sans foi ni loi, ou il n'y a rien, absolument rien a échanger entre nous, que la violence des coups de folie et des injures... il paraît qu'ailleurs, dans un autre monde relié au notre par un pipe line qui a tout siphonné, le boulot des parents et les terrains de foot, savamment arraché, brin d'herbe l'un après l'autre, il paraît que dans un autre monde, de grosses légumes cultivent une unique pomme de terre qu'ils arrosent de notre sang, dans un champs de plusieurs centaines de kilomètres carré qui pourrait suffire a nourrir toute la terre... et tous le croient tant ça rend compte de l’état d'abandon dans lequel on vit … on dit aussi que bientôt toute la terre ressemblera a notre banlieue et qu'il n'y a pas moyen d'enrailler le processus de dilapidation... que la banlieue est de tout temps et de nulle part l'éternelle gémellité du diable... mais nous on n'y voit aucune nécessité hormis celle de l'exploitation inhumaine qui régit ce que les bourgeois osent encore pour se tromper un instant de plus eux-mêmes, appeler société... on habite l'uniformité de l'anonymat, là ou ne reste pas même un paysage , une aube a contempler, tant la laideur enlise tous... on sent bien qu'en bas d'une chaîne de hlm, il y a eut, dans le temps, un parc, ou certainement des parent ont fondé leur premier lien de l'esprit incarné... mais il n'en reste plus que de rares vestiges, des ruines d'un autres temps dont on ne sait plus rien puisqu'on n'a jamais connu autre chose que les limbes du salpêtres, les rats entre les containers de poubelles éventrées sous nos fenêtres... vue sur les immondices a perpétuité... vraiment je vois pas en quoi la banlieue nord de Toulouse ou de Marseille se distingue d'une favelas ?.... c'est pareil, le même processus de captation des richesses pendant que le bourgeois dors sur ses deux oreilles... un soupçon ?? … vite refoulé, parce qu'au fond, il profite sans profiter, il est conscient, ou presque, a moitié, lui aussi il a ses peines, et ces conditions de vies lui paraissent mérités quoique le derniers laïus du PDG ne l'ait pas autant convaincu que d'habitude a la grande AG du groupe... ces conditions de vie lui paraissent méritées... on pourrait approfondir la question, faire jaillir quelques larmes de regrets sur les terres stériles et ingrates de l’intériorité... mais a quoi bon... c'est trop tard... voilà ce que mon père me disait... c'est trop tard... quand ils se réveillerons tout aura disparu, la baguette, le café, la porcelaine de limoge, l’école de Charlemagne, le droit napoléonien, tout, les chaussures que tu portes, tout jusqu'au moindre quignon de pain aura été vendu a l'anonyme regroupement des propriétaires de l'exploitation sans visage de la misère humaine.... et y avait pas curée dans les banlieues pour nous dire qu'ils avaient leur récompense, et qu'ils y auraient des grincements de dents... nous on est né avec les dents scellés la mâchoire fermement jointurée.. ne pas ouvrir sa gueule est une règles d'or quand on vit la ou il n'y a rien a échanger que sa vie des qu'on proféré un mot qui la met en jeu, sa vie devenue débile a force de pauvreté assumée génération après génération... le plus marrant dans tout ce cirque c'est le décalage des officiels... ascenseur social, égalité des chances, plan de mon cul pour tenter de torcher un peu de la misère a laquelle on était de toute façon condamné a priori parce qu'on était pas né du bon coté de la barbarie.. a moins précisément que ce ne fut le bon coté comme semblait le dire le sage antique qui pensait que mieux valait subir le mal que le commettre.... que l'auto mystification sur laquelle se fonde l'ordre sociale de l'exploitation, est une définition inconsciente du néant prit pour l’être, et que de cette fausse science , les servant de ce faux savoir, en payerons les éternelles conséquences... on badine pas avec la dentition de l'immortalité chez Socrate... c'est l'unique science qu'il y ait quelque intérêt d'en prolonger l’étude toute une vie... le commerce des psychotropes va de soi dans un tel cloaque... ça n'a rien d'indigne ni d’étonnant, parce que par manque d'argent on ne peut pas se shooter au pub lanvin on ne peut que modifier directement notre perception du néant dans lequel on erre, en espérant y desceller quelque trace d'une suprême et scintillante beauté qu'aucun esclavagiste financiers ne pourra plus nous arracher... l'art ici n'a rien de bourgeois, c'est pas une décoration dont on surcharge la conscience moite et tiède, c'est une épure de vérité, un songe éveillé dans la merveille qu'on pressent malgré tout, quoiqu'on soit né dans les quartiers défavorisés... l’omniprésence de la drogue dans les quartier n'est que la reflet de la terminaison nerveuse du tout sociale globalisé autour de la conscience de l'absence de loi... l'immense extase d'angoisse s'ouvre entre les deux.. et rien ne prépare mieux a la traversée que l’éducation frustre et sauvage de la misère organisée... mais quand vous vous réveillerez, il sera trop tard, les bosquets qui définissaient votre paysage natale ne pousserons plus sans l'autorisation de monsanto, les terres infertiles seront définitivement brûlées par les pluies acides des rois du pétrole et vos conditions de vies auront définitivement cessées de vous appartenir parce que vous n’aurez rien consentie de souffrir pour leurs conserver leur autonomie... ils ne vous restera plus qu'a vous baissez comme des soumis, pour ramassez l'unique atome solidifié de sens cristallisé sur cette terre... et vous tiendrez entre vos mains, la graine, la prémisses de votre éternel regret.... mais moi vous m'aurez pas... je suis trop habitué a filer comme une ombre, a disparaître par les garages, pour ressortir la ou je sais qu'il ya encore un espace vert, une clairière qui m'attend... je connais toutes les galeries souterraine de mon quartier, les escaliers oubliés qui mènent du ventre explosé des immeubles au lacs cachés...

 

hqdefault.jpg

Quartier du Tintoret au Mirail, Toulouse.

 

Les commentaires sont fermés.