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14/04/2015

Laudes

 

 

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Photo: Erin Hanson

 

Alors nous rêvenions a la charge des ravines avec le souffle caduc des couperets de gazons clonés, sur nos épaules les chouettes catacombes toutes armoirées, qui picoraient le grain de nos reins ceint du teint scintillant des nuées, les heaumes de nos yeux branchies, évidant les globes cloches chlorées du mat d'hier, et l'asile de la tare équilibrait le cœur et paraissait en volume sur l'horizon du poids des pensées... voile le nid de vipères qui se dévore lui-même avec acharnement, le nid d'aigle souillé contractait l’écho de l'Olympe sur le règne du sens revenu a lui... l'air né du vide explosa comme un volcan entre les flancs du mont rogné... aucune sente n'enserre les pics inaccessible... les faux dévots meurent pendant la montée asphyxiante... les pensées s'entre dévorent comme l'espace replie le drapé montagneux du temps... la pensée paisse le silence des milles tons des prés, et s'informe sans bouger de son corps éclos... faux juifs, faux musulmans, faux prophètes et vrais tyrans... tous asphyxiés par la cloche solaire du scaphandrier aux parfait contrevent ; a six mille sel des lacustres aigres le repos des rouages du psychopompe étincelant : Orion et son Ombre courbée sous le vent, ramassant les asperges le long de la grande buttée, les doigts bémolés de l'appris a la synamecque corsetant l'immaculée facteur de trouble, la liberté sous tension, la torsion de l'infini  qui seule s'épure, s'incorpore aux poses du retrait désirant, touchante sainteté de la chair, du visage nu de lucidité, perçant avec sa flamme l'avancée des tenebres sous sa motion des lèvres tremblantes qui esquissaient le maudire et le baiser du pardon qui vous revient... en vous pardonne tyrans, a l'esprit insensé qui n’osaient confondre l'un dans l'autre la liberté et l’obéissance incorporelle... on vous pardonne votre bêtise, votre tiédeur a vous trancher vous-même la tête et votre peur d'exister librement... pauvres arbres morts et sans fruit, vous qui au nom de dieu ne rêvaient que de soumettre les hommes et non les renverser dans le gouffre des bras ou il recevront le baiser d'adoption... les fleurs jaune poussant sur les plus noirs granits de l’épiderme escarpé vous maudiront mieux que moi.... voyez les oiseaux du ciel et les lys des champs... ils sont nos maîtres, les parfaits arpenteurs de l’obéissance inconditionnelle a laquelle pauvre diable enturbanné et barbu vous ne savez que mêler votre orgueil et votre autorité mortifère... tu t'aplatis cinq fois par jour pour signifiez que tu doit aimer toujours, en tout temps, a chaque instant ? Et de toute ton âme et de tout ton corps ? Cinq fois par jour n'est point assez.. voit les oiseaux du ciel et les lys des champs... ils embaument de fientes insouciantes vos mosquées et votre Vatican... vos synagogues puent comme un charnier de grains pourris... vos paroles sont sans pratique... le moindre piaf en fait plus pour la vérité que vous sans mot dire... jamais vous ne comprendrez que l'essence est le contraire du phénomène, que la réserve c'est le lac, qu'y puiser plus que l’écuelle du bec c'est rompre l'ordre qui relie la soif a la lampée... voyez les oiseaux du ciel et les lys des champs.... vous avez tout compris a l'envers, dans le sens des pensées qui habitent vos cœurs grossiers et insensés.... au lieu de soumettre votre sensibilité a la nouaison du paradoxe qui vous rend possesseur de tout sans rien posséder, vous voulez soumettre, et encore soumettre, comme de mauvais sculpteur qui voudraient tailler les faces de l’intériorité sur le modèle de l’extérieur.... sont ce les plumes et les os qui ont inventé le vol ? … sont-ce les muscles et les nerfs qui retiennent Socrate engeôlé ? …. plumer le vol ne s'invente pas en épluchant les matières ou son sens s'inscrit, mais voler c'est évider les pelures de la parure qui ne se confond pas avec le corps de l'esprit mais s'ajointe a son mystère par le vide miroitant... la république est l'essence même de la religiosité, la liberté du cœur peut s'y présupposé en ses fautes les plus abjectes, et ainsi aussi se purifier par l'exercice contradictoire du poids des pensées... tas de nains, je manque de crane et de bras pour fracasser vos pensées, vous ouvrir l'esprit a la moindre lueur d'intelligence, aussi, regardez, voici les oiseaux du ciel et les lys des champs... ils ne sèment ni ne moissonnent.... et s'ils sont muets c'est que leur obéissance est parfaite, parfaitement accordée au retrait du créateur derrières les stores transparent et les néons au plexiglas qui colorent les parpaings de béton qui ont remplacé les garde fou ajourés qui ne résistaient pas aux émeutes civiles, aux sursauts hystérique du manque de liturgie héliotropée... la plénitude du temps, de la passion permanente, la plénitude de l'apparaitre, de la sensation consciente d’être tenue a ce qui la cause et dont elle s'ampute pour le retrouver désiré... plein et non charcuté a coup de fausses autorité religieuse.... toujours faquins et faux prophètes vous manqueras l'essentiel de l'intelligence de dieu, son esprit et sa vérité, son être incarnée.

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