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24/05/2015

La pureté du coeur: dire l'Un que l'on veut.

 

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                                                           Jean Arcelin

 

 

Le brûle feu en couche - graisses de la terre adélique flotte sur les eaux tempétueuses des énergies du New-age; Quelle distance encore entre ce reste de matière coinçant la bulle dans le langage de la représentation, et la parole aporétique de l’intériorité entièrement dialectique, consciente de la pure spécularité de l’Éthique sans image ? Quelle chaleur, quelle compassion, quel amour brûlant ne faut il pas pour consommer la graisse des béliers et donner à l'homme, à son cœur, la parole manquante qui délite le temps en concrétion de vacuité celui là même où germe l'effort échevelé de la joie-qui-ne-sait-rien ni de sa propre force, pas plus que de la dissolution des liens libérant l'absolu / réaction d’une étude universitaire sur le théâtre en baquet, œuvre réflexive aux coulures de gelés de mures suintantes entre deux tranches de pain beurrées/ que j’avais acheté au prix de six scieries erronées, et sise ici même entre les parallaxes d'un cabinet de notaire et une bouteille de grapa en vigne dûment notarié; toutes les pages étaient mourantes d’une indélébile marge d'avenir, un ciel en déliquescence ou aucun murmure, aucun mot, aucune langue ne pouvait pénétrer et qui faisait dans l’âme un orage convulsif d'images en ruine superposant la possibilité désespérée du texte neuroleptiques dont le livre s'ornait. La condition de la foi commence au comble du désespoir, là est le fondement et l'objet de la subversion et plus il y aura d'angoisse plus il y aura d'esprit.

 

 

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L’une des cornes sur lesquelles je tirais pour percer les secrets du ciel, se pulvérisa en liturgie symbolique de décors d’Opéra, la scène du monde cessa d'exister, et ma déréliction toucha au comble des sous pentes célestes ; ce fut comme si les assises mythologiques du Nietzschéisme s’étaient effondrées, comme si Zarathoustra devant le pur paradoxe de la représentation qui est, s’était écroulé dans le sentiment fou d'une toute autre passion, d'une toute autre manière d'élévation, ou ce qui s'effondre et est relevé n'appartient pas à l'axe du grand midi, mais du jugement de l'amour inoculant l’éternelle souplesse de la réflexion en accord avec l’être transcendant.
L’étude de l'inexplicable ne s’achève pas aux rives de la folie qui emporte le philosophe, mais au-delà d'elles, par un point de vue maîtrisée de la langue du cœur devenu pure. Ce n'est pas le monde qu'il faut purifier mais la langue, sans image, travaillée directement par l’inquiétude et le désespoir vécu poussé jusqu'au terme extrême des pires tribulations intérieures, qui seules accouchent de la nouvelle qualité. Le martyre de la raison est la crise essentielle du devenir spirituel d'un être en soi paradoxal qui ne trouve l'accord avec lui-même qu'en vertu d'une langue purifiée de toute substance accordée faussement a ses représentations.

 

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Le brûle feu en couche - graisses de la terre adélique flotte sur les eaux tempétueuses des énergies du New-age; Quelle distance encore entre ce reste de matière coinçant la bulle dans le langage de la représentation, et la parole aporétique de l’intériorité entièrement dialectique, consciente de la pure spécularité de l’Éthique sans image ? Quelle chaleur, quelle compassion, quel amour brulant ne faut il pas pour consommer la graisse des béliers et donner à l'homme, à son cœur, la parole manquante qui délite le temps en concrétion de vacuité celui là même où germe l'effort échevelé de la joie-qui-ne-sait-rien ni de sa propre force, pas plus que de la dissolution des liens libérants l'absolu / réaction d’une étude universitaire sur le théâtre en baquet, œuvre réflexive aux coulures de gelés de mures suintantes entre deux tranches de pain beurrées/ que j’avais acheté au prix de six scieries erronées, et sise ici même entre les parallaxes d'un cabinet de notaire et une bouteille de grapa en vigne dûment notarié; toutes les pages étaient mourantes d’une indélébile marge d'avenir, un ciel en déliquescence ou aucun murmure, aucun mot, aucune langue ne pouvait pénétrer et qui faisait dans l’âme un orage convulsif d'images en ruine superposant la possibilité désespérée du texte neuroleptiques dont le livre s'ornait. La condition de la foi commence par désespérer à fond car plus il y a d'angoisse plus il y aurait d'esprit.

L’une des cornes sur lesquelles je tirais pour percer les secrets du ciel, se pulvérisa en liturgie symbolique de décors d’Opéra, la scène du monde cessa d'exister, et ma déréliction toucha au comble des sous pentes célestes ; ce fut comme si les assises mythologiques du Nietzschéisme s’étaient effondrées, comme si Zarathoustra devant le pur paradoxe de la représentation qui est, s’était écroulé dans le sentiment fou d'une toute autre passion, d'une toute autre manière d'élévation, ou ce qui s'effondre et est relevé n'appartient pas à l'axe du grand midi, mais du jugement de l'amour inoculant l’éternelle souplesse de la réflexion en accord avec l’être transcendant.
L’étude de l'inexplicable ne s’achève pas aux rives de la folie qui emporte le philosophe, mais au-delà d'elles, par un point de vue maîtrisée de la langue du cœur devenu pure. Ce n'est pas le monde qu'il faut purifier mais la langue, sans image, travaillée directement par l’inquiétude et le désespoir vécu poussé jusqu'au terme extrême des pires tribulations intérieures, qui seules accouchent de la nouvelle qualité. Le martyre de la raison est la crise essentielle du devenir spirituel d'un être en soi paradoxal qui ne trouve l'accord avec lui-même qu'en vertu d'une langue purifiée de toute substance accordée faussement a ses représentations.

Écrit par : B.T | 25/05/2015

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