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04/10/2015

Epislogos

 

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Peter Wileman

 

      Le cargo de la série Barfleur et Maurienne, commandé par l'armement norvégien Harry Borthen à la compagnie Burmeister & Wain puis racheté sur cale par la Compagnie d'armement maritime, mouilla dans la rade de Transvers en mai 1938 avec toute la flotte de bananiers. La compagnie générale transatlantique rebaptisa le croiseur auxiliaire, le Volusia Steamhip qui reprit son service sur les Antilles en mai 1948. Du 5 septembre au 18 octobre 1939, les chantiers de Penhoët, installérent 7 canons de 138, 2 canons de 75, 2 canons de 37, 4 mitrailleuses doubles Hotchkiss de 13,2 mm, 2 télémètres, 2 postes d'équipage et un poste de seconds maîtres. Et le 19 octobre au matin, dans son grand habit d'apparat le capitaine de frégate M. Noël, prit le commandement du navire. Le personnel était composé de 13 officiers et de 177 hommes qui périrent tous en mer.

 

En décembre 1955, le Volusia Steamhip prit la mer sous les cycles de l’hystérie jusqu'à Artic Reefer ou il faillit s'échouer sur les roches fééricomagnetiques des dispositions mentales qui encerclent la passe du cœur, avec pour mission de rapporter les termes d'un accord politique secret qui devait mettre un terme au trouble globalisé de la parole, et qui aurait put être limpide si les conditions de conservation du message ne s’étaient dissolues durant leur transport, fondues ainsi que les mœurs de l’équipage; le capitaine de frégate, Nowell dont le cœur n’était soutenu d'aucun mythe, se voulait résolument rationaliste et scientifique, parce qu'il lui semblait que c’était la meilleure façon d’être juste, n'avait préparé son équipage qu'au maniement des machines, des chiffres et des cartes qui devaient les conduire la ou la réalité mesurable et tout entière mesurée.... certainement qu'a l'heure qu'il est, les os de ce piètre Frankenstein, couvert d'algues et de lichens, dispersés par l’océan, regrettent d'avoir négligé le mythe qui aurait pu changer les lignes brisés des êtres quantifiables et sans destin sur lesquels il s’était brisé, en hologramme infini du souvenir d'avoir vaincu le temps qui accompagne l’éternelle réalité du cœur; mais a sa décharge, il convient d'ajouter, qu'il est toujours quelque peu difficile de raconter une histoire dont le motif secret est infiniment intéressant et donc aussi absorbant que le lait de cette trace stellaire qui suit la remémoration de la chute; car cette inconnue qui donne ou ôte leur relief aux choses, n'est pas elle-même mesurable quoiqu'elle puisse constamment être rappelé, comme ne le faisait par par de savante saillies, le second du capitaine qui n'avait de dieu que l'irréalité du medium par lequel il synthétisait l'individuel et le général; et pourtant des que l'inconnue disparaissait de cet accord général sans transcendance, les mathématiques se changeaient en tyrans, en langue supra humaine qui psalmodiait la réduction des hommes libres a l'état d'esclaves et de machines dénués d'historicité.

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Peter Wileman

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