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21/10/2015

Mars et Coca Cola

 

Pour écrire, il faut surmonter les grands désastres, la misère des hommes, les événements - et le journal du sommeil - le métier du jour - cette taie d’huile qui nous rend aveugle et sourd - qu’il faut si violemment déchirer pour reprendre contact avec les choses les plus simples.

André du Bouchet


 

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tierney gearon

 

 

Devanbas s'engagea dans une rue couverte de slogans pop et païens... partout se démultipliait le labyrinthe de la même invective, s'entre déchirant les cœurs et les esprits comme une bête spirituelle invisible les digérant vivant.... qui consommait qui?... l'esprit du temps avait vu l’éthique s'effondrer, et les peuples se perdre en réflexion sur leur propre identité s’étaient eux mêmes dissous en se dévorant de questions sans réponse, qui marque le seuil spolié et aliéné a la valeur marchande de l’être dont seules surnageait les Marques dans l’océan de tous les points de repères engloutis.... tout autre appel y était taxé de folie par ce spectre invisible de la confusion qui régnait dans les salles de marché comme une bactérie dans les stigmates passées maitre dans la confection artificielles des vues outrées et aberrante de l’humanité perçant du regard l'avenir sombre et étoilé du royaume confondu avec l'univers de Mars s'abreuvant de Coca Cola, de l'ambroisie et le nectar des dieux, qui ne ruisselait plus que dans les artères lâches de leur démission face au risque étrangement profond de la vie ... un ballon de plage dégonflé sacrifierait a Esculape!? Sa transparence est brouillé sous l’émission constantes du même message par lettres, sons et d'images englobantes, fournisseur agréé des prémisses d'un autre qu'on voudrait soit disant devenir, et dont la recette secrète se diffusait par ces canaux qui proposaient le naturel en kit, offert a la syntonisation permanente... la menace, bien sur en cas de défection, a peine voilée, pesait sur le cœur et la tête de ceux auxquels elle s'adressait comme si elle avait été la vérité du lien rattachant chaque consommateur a lui-même, l'expression vraie de son moi trouble, ce qui aurait été le cas si chacune de ces marques qui voulaient le saper des noix du gourou éclaircissant le thé, l'embaumer vivant, avait contenu ou représenté une solive des arcanes de la vérité.... or qu'en était il vraiment? on ne pouvait qu'a peine soulever la question... réelle elles l’étaient, mais pas du tout a la façon dont est et devient le vrai d'un être, puisqu'elle voulaient être de tous le secret de la félicité (voila bien pour des lecteurs sérieux de l'ontologie du secret un renversement contant de la position indirecte qui caractérise le démoniaque) peut-être, ces êtres, si on leur avait montré la vérité, c'est a dire le fait qu'ils ont toujours le choix, et aussi le fait qu'ils ne perdent rien de la beauté ni de la saveur de la vie, en renonçant a ce monde, aurait ils toujours librement préféré l'autre mythe que celui de la dette envers la firme ayant acheté l'humanité... tout ici semble n'avoir jamais eut de commencement ni de fin, et cela irrite devanbas qui d'un saut trouve refuge chez le boucher parce qu'il sait lui, l’étranger, que jamais ce dernier n'a vendu les pensées qui vont toujours avec la chair.... devanbas acheta deux cotes de bœuf cuit en odeur de sainteté au moment ou l'horizon blanc de Nike se confondait avec l’icône rouge et tournoyante de coca cola.

 

 

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Tiina Heiska

 

Quand il désira voir dieu devanbas étira l'instant a travers la porosité de la matière qui immédiatement n'est qu'un bloc infranchissable, sans fin et sans commencement puisqu'elle n'existe pas sans être l'expression d'un récit, de la première divergence de pensée qui pensa quelque chose de ce qu'elle pensait... car devanbas sait que c'est ainsi qu'il a échouer d'une autre vie dans les ruines de son voyage ou il patauge a pleine boue maintenant qu'il ne peut se relever qu'en changeant de route, en suivant la flèche du cœur dans le temps qui s'oriente sur l’étincellement de l’être par et sur son incompréhensible vérité (mais le scarabée peut il comprendre l'entomologiste?) d’être d'une nature telle qu'elle ne s'entretient que par ces jardiniers qui savent que ce qui a un commencement, n'a pas de fin ... l’assassinat quotidien de la conscience, lui donnait envie de brisée les flèches de la langue de l’abrutissement ... et de l'extase tronquée des esthètes sans éthique qui prétendent vivre en dehors de l'histoire sans commencement ni fin... leur buste de pierre git écrasés, sous celui des capitaines d'industries dont ils n’étaient qu'une forme élargie du même resserrement de cœur qui pourtant avait ficelé et enluminé cette univers de betteraves humaines liées entre elles par des firmes ou leur vanité se concocté des secrets incrédules de sa taille.... c'est parmi ces réducteurs de conscience a l'insignifiance, que l'on trouvait les plus beaux spécimen d'adorateur des rétro cession fratricide... la foule était si dense entre les vantaux ajouré de la rue se referment sur devanbas qui se cru a nouveau sur le Volusia Steamship chahuté prés de la nef d'un crucifié pourrissant... il fut litteralement emporté par une baïne humaine; il disparue dans un siphon de jambes et de ventres qui se touché se froler malgré l’ossature des impers et les bodybuildé de la doudoune... il fut prit dans le courant de la signifiance et en éprouva une forte impression d’abstraction, qui retenti comme une déflagration du système symbolique, se retirant en se posant, Abstraction, (mieux vaut l'identifier avec la pensée elle-même qu'avec un quelconque existant) devanbas doubla sa chute d'un retrait plus profond dans ses peaux mortes le rejetant sur la gréve du corps nouveau... il ressortit de la foule comme Aphrodite ébouriffée de la mer ingérée qu'il venait de traverser, rompant tous les flux du sens compréhensible qui s’était déchargé dans sa coiffure et son air débraillé comme s'il avait un instant soupesé tout le poids réel de l'univers rompu.

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nicola samorì

 

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