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17/11/2015

Cris passion

  

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Jisan Ahn

 

     Les flics n'en peuvent plus, les profs n'en peuvent plus, les infirmières n'en peuvent plus, les cheminots n'en peuvent plus, les ouvrières a la chaîne n'en peuvent plus d’égrener le compteur de la dette, les maires n'en peuvent plus, les médecins n'en peuvent plus, la confiance entre les êtres est effondrée, a disparue complètement, mais ils faut surtout ne rien dire a la hiérarchie qui se mystifie de l'illusion qu'elle œuvre dans le meilleur des mondes puisqu'elle est sans critique, les pompiers n'en peuvent plus, les pyromanes non plus, il n'a jamais été aussi facile d'incendier le monde, de le mettre a feu et a sang, les retraités n'en peuvent plus, les handicapés n'en peuvent plus, les ambulanciers ne dorment plus la nuit, leur taux d’alcoolémie s’aggrave de jours en jours, les taxis et les conducteurs de bus n'en peuvent plus, la souffrance affecte désormais le sommeil et gâte la digestion, la diète qui prépare d'autres festins, a un goût de sang amer et de larme acides, auquel sont conviés les paysans de toutes la terre, pour hériter du royaume des magistrats qui n'en peuvent plus des planqués et des rassis, des écrivains qui n'en peuvent plus, les fils a papa perdus dans leur voiturette de branleurs passionnés qui s'en foutent plein les veines n'en peuvent plus non-plus, de quoi ? Il ne le savent pas très bien ne savent pas encore, sinon que c'est assez indéterminable pour pouvoir provenir de différentes sources a la fois, qui chante non pas d’allégresse mais de peine, autant que les pompiers qui n'en peuvent plus, les gardiens de prisons, les prisonniers, les directeurs pénitentiaires, les taxis et les chauffeurs routiers, les putes, les puéricultrices et les boxer libéraux n'en peuvent plus, les taxidermistes associées et les généralistes de la carte vital n'en peuvent plus, les cancéreux du pavillon disent même que leur manque de moyen, pour financer leur éternel carburant, ne peut pas être en réalité un défaut dans l'amour d’eux-mêmes puisqu'ils ne manquent de rien, pas plus de moyens que d'attention ni d'amour ; a moins que l'organe de la contemplation historique ne soit endommagé, voir manque encore carrément comme manque le sérieux au religion sédentaire qui préfèrent l'ordre du monde a l'ordre intérieur, et mesure ce dernier au réalités extérieures et visibles; on peut leur souhaiter bon vent, et les tempêtes doctrinaires pour que souffle sous le feu les lettres de la connaissance de dieu qui éclosent de l'horreur dont on peut espérer quelque chose; mais on ne peut rien extorqué de la vérité, surtout si l'on est démoniaquement incapable de lâcher prise a l'instant sans contre partie ou meurt narcisse pour renaître lavé de toute finitude et comme confirmé en lui-même par elle; les danseurs n'en peuvent, plus, les rats de ballet n'en peuvent plus, les énergie foutent le camps dans les cyclotrons de vienne, ou les déflagrations nucléaires et stroboscopiques atomisent les logeurs de temps de l’éthique qui a la vitesse de l’éclair reproduit mécaniquement, une figure très particulière de l'esprit, le clin d’œil très rapidement jeté sur l'essentiel, doit faire sa gymnastique historique, et apprendre a tenir les comptes de l'absurde pour suivre les voix de l’histoire qui ne sont pas des impasses qu'on replie dans les dossiers classés comme un planche a repasser l'imagination qui pourraient ramasser sur elle même toutes les perspectives de la raison, réunir l'idée dans les sondes de l'effondrement, qui en remue l'idée dans les houleuses concaténations serviles des lâches adorations, plus polluées au cœur que le ciel nocturne d'une grande ville au vue intimes des télescopes ; les concaténations demandent pour être parcourue et développer entièrement, un travail de l'imagination qui reconduit l’idéal au réel par l’éthique ; exercice de l'intuition qui ne peut se faire dans les limites de la simple raison, qui se prend les pieds dans les motifs illisibles du Roman financier du monde, engrenant du haut des plus hautes tours des cinq continents, l'appel a la prière de l'argent, l'appel au renouvellement quotidien de l'esclavage, l'argent est le cri de ralliement a la substance même de l'univers, sa moelle nutritive mais insensible et déracinée qui comble l'absence d'amour, d'une suspicion qui surveille l’échange la ou il s'agirait de voir carrément un Don ; les capitaines d'industrie n'en peuvent plus, les politicards n'en peuvent plus, les journaliste de bfm n'en peuvent plus, qui surveillent d'un regard de rottweiler le sorite du don se dissoudre en échange d'information conventionnel manquant la dimensions symbolique (journaliste dont le regard avoue qu'il ne pourra pas a la fois se mentir a lui même et satisfaire sa hiérarchie tout une vie de schizophrène) ; le fils unique et abstrait de Pécul, Dette, brandit comme une menace vivante, un décompte macabre, son teint blême de moribond a l'agonie comme un vertige qui interdit toute réplique, et appelle a l'exploitation consentie sur les bases d'un marché rédiment toute pensée, toute réflexion face au spectacle permanent de sa chute exponentielle dans le néant des sirènes qu'aucune conscience n'est capable de remonter, mais qu'il faut sauver; l’œil du démon étincelant au fronton de Babel nous emporte dans sa chute, elle ouvre ses propres mondes possibles, (compossibles dirait Leibniz) et ce cercle de feu n'est un vulgaire compteur a roulette évidant le chiffre infini de notre adoration sensé rendre sensible l'appartenance du temps a la poussière intemporel de la vérité entièrement intelligible ; et contre elle, l'allégeance a son règne, intérieurement ressenti, par les milliardaires qui n'en peuvent plus, comme un cauchemar plein de bruit et de fureur et non entendu comme une histoire sensée qui, en terre hostile et étrangère de guerre ne peut s'exprimer ouvertement. Des liens a créer qui n'existent que si les hommes les font être, affrontent d'emblée les opaques épaisseurs de l’incompréhension et du Malentendu qui les séparent. Une mouche est parfaite dit le philosophe, mais ne l'imite pas, puisque tu vaux plus qu'elle, quoique parfaite et créée ; elle n’était pas, son genre noétique, sa forme idéelle n’était même pas dans notre imagination et pourtant, elle est devenue ; mais elle ne le sait pas ; de même l’âne qui redescendit du Morija; ceux qui l'accompagnent, savent eux un peu plus loin que lui, au mieux ils savent qu'ils savent et qu'ils n’échapperont pas a cette science qui les conçoit autant qu'elle les attire et les poursuit.

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