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21/11/2015

Le tarot du procès

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Pawel Kuczynski

 

     C'est le fondamentalisme de la zup, l’intégrisme des cages a lapins, les sentiments de shouf entre deux galères qui perçoivent de la métamorphose, l'autel des hall d'immeuble puant le chien et la pisse, c'est l'oraison des coursives glauques sous les néons ouvriers des zones tampons qui s'etend; c'est l’imperméabilité du ciment des tours hlm a la répétition réverbérée en hymne du banc de touche, l'expression la plus lucidement inconsciente d'un enfer terrestre que le chant des usi, soulève et organise, comme l'explosion de la souffrance défaite a venir, c'est la joie, quasi divine de défier la faux sans comprendre qu'elle comprend mieux qu'on se comprend sans pitié; c'est le plaisir des noèmes remplissant la conversion noétique de la compassion au sadisme; c'est la mort de l'intelligence, qui rend plat, oriental dirait hegel, le délitement de l'angoisse défiée; c'est l’état du monde tel qu'il est aujourd'hui, qui perce le cosmétique; c'est la nuit des masques qui font souffrir et leur défaite espérée; c'est la religion cette fois, qui jaillit du cœur de l'homme, la religion non pas révélée, mais démoniaque immanente, autant que les mots qui souillent le corps et l’âme de ceux qui les prononcent, même quand ils sont nés sur un tas de fumier, exilés a priori, justifiés en tout par le désespoir, et dangereusement existant cloué au piloris; c'est le goût du sang dans les mots; c'est la saveur du logos sacré expulsé de tous les cris des suppliciés; c'est la monnaie du cynisme; les fleurs de l'inattention globalisé de la surveillance tournée vers les richesse du grenier rouillé, qui ne connaissent du sublime que les les dimensions de l'horreur; le nom de l'immonde est Légion; ce sont les nouvelles générations du béton engendrées des postes de télévisions; les grands prêtres geek de l’hallucinogène credo; c'est le sang fouetté des nouveaux Roi de Judée; c'est l'explosion kamikaze qui déchire l'espace temps, et perce le tunnel vers l’au-delà de ce monde; c'est la fibre de dieu qui disjoncte et ouvre ses battants d'ivoire et de corne au corps laiteux des vierges; c'est la filiation du désir malgré la mort qui rode dans le noman's land; c'est la foi de narcisse, plutôt que celle des mort revenu a eux-mêmes, c'est l'orgueil qui se fait dieu et non l'humble qui voit la bête carnassière dans la lumière du pardon. A force d'errer dans un monde sans loi, il est devenu fou et tient sa folie pour un sens transcendant; c'est la langue marginale de la colère aveugle qui ne peut se réfléchir dans les critères flous du monde; c'est la macération carcérale des créatures désœuvrées; le contre coup de la robotique qui frappe au cœur de la dissolution politique de l’éthique sans intention; et pourtant l’inégalité des richesses n'est pour rien dans le meurtre de Caïn; c'est plutôt le refus de la mort narcissique qui préféré l’être en poudre et pulvérisation qu’étalé au souvenir long de l'histoire a raconter; c'est la place la plus humiliante sur le carrousel pipé de la comédie humaine qui, ruse de la raison, fera du saint martyr un Démon; c'est l’écho subvertie de la dérégulation financière par l'inconscient sommet de la haine qui tue les yeux dans les yeux, pour effacer et non pour répéter l’intention première de dieu.

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