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23/11/2015

Eadem sed aliter

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Paul Gorka

 

 

 

L’être n’est rien d’autre que volonté aveugle, quelque chose de vital et d’opaque qui ne renvoie à rien de visé, à rien de voulu. Son sens réside dans le fait qu’il n’a pas de sens mais que, simplement, il est.

Schopenhauer

 

... l’extase délicieuse [que] la rupture du principium individuationis fait monter du fond le plus intime de l’homme, ou même de la nature.

Nietzsche

Il n’existe pas pour nous de raison compréhensible pour savoir d’où le mal aurait pu
tout d’abord nous venir.
Nabert
 

L'esprit du temps était trop maigre en représentation pour espérer la moindre transformation, trop éparpillé pour être profondément de ce gêne heureux, si peu attentif a l'essentiel, trop occuper au grain de la fermentation pour se faire une impression absolument extatique de l'intensité étendue, au delà peut-être, du pays de la conception, dont la constitution disparaissait derrière les frontières de l'accord, l'intelligence du guide a travers les nuées, amarre ta caboche mon garçon nous allons valdinguer, et suspendu a l’étoile fixe du pendule, nous percerons le secret de ce fond de gouffre qui reste en nous et ne cesse de nous angoisser; a la connaissance de la mesure nous reprendrons la forme exacte de la promesse accomplie, grandit par l'espérance, et vaincu par la mort au relief révélée de la vie de l'esprit; la représentation de ce qui vient « après » ? Nous n'en avons encore aucune, c'est ce retard indéfectible dans la confection de la réflexion cherchant, et peut-être trouvant dans la culture de son temps, les éléments de sa catalyse, qui crée le détachement ; l’époque était au charisme de cpe, aux artistes éphémères qui n'avaient rien du mineurs de fond frappant les ténèbres de la galerie en espérant voir jaillir l’étincelle ; les rois des figurines n'avaient plus de sujet, l'histoire de l'atome se chauffait au silex, mais justement ne se délitait pas pour autant ; elle se compliquait au contraire, devenait plus comique et tragique, selon que le malentendu sur le désir se formulait, ou non dans les termes de la victoire sur le temps (qui au pays de l'intelligence fait avec un bon sens avéré que la conception de la fin du temps doit nécessairement précéder, celle de l’éternité et des représentations qui y sont affairées); ; et ce n'est pas très vaguement, ni aussi indistinctement, peut-être qu'un banquier, qu'un clochards sait très exactement ou il en est ; a moins que dans le mauvais vin et la bière bon marché, il n'ait rejoint son homologue aux pays des chimères ; et ainsi, malgré eux sont d'accord avec les saint qui disent que la souffrance insupportable de vivre, peut parfois se dissoudre dans la folie conceptuel; or mes amis, c'est cette folie qui est l'objet véritable de l'art comme de la philosophie éternelle ; le grand savant adulescent, qui hésite a se redoubler constamment, n'en sait rien, certainement autant, que le psy qui soigne ses érosions mentales dont les concepts avaient pourtant mieux jaillit dans le bon mot du clochard ; au mieux l'esprit de l’époque se dit toujours a propos de l'angoisse : cela va passer, ou, attend, un peu je vais t'arranger ça, car, même si je me trompe, le temps arrange tout, et ainsi peu a peu l'homme se construit un bouclier entre lui et le ciel, comme s'il repoussait de dieu de par son trop de proximité, en dérivant dans les nuées, ou il se convainc qu'un morceau de musique peut tomber du ciel sans créateur ; l'intelligence tuée de l’intérieur érrode sa décision, car la pensée aussi est une passion (et non un simple élan univoque de vie) face au temps immuable; car il est des choses qui ont toujours leur temps, des choses qui aggravent le temps, en brisent l'extase de représentations qu'on ne saurait former sans souffrir de l’impossibilité de la répétition qu'elles sont ; des représentations qu'on aurait préféré ne pas voir, ne pas connaître, pour continuer a jouir d'une paix plus terrestre que céleste ; ces représentations englobantes qu'on ne peut former sans en être profondément bouleversé, transformer, touchent directement le désir; elles le tue en quelque sorte et en le blessant, rendent en l'amputant de la présence directe, la conscience de son objet lié a la parole du culte des morts qui nous apprend que c'est précisément par la victoire sur le temps que l'ancien objet du désir meurt et se transforme en coup de sang, vertige létal du deuil qu'envahit la voix; le travail transitif de la reconnaissance du désir dans les termes de l'ailleurs ne peut se concevoir que mort comme terme du temps, échec du désir qui est victoire sur le temps, de désirer encore et toujours; ces catacombes s'enfoncent dans un espace inexistant d’où rejaillit une foi en une authentique conception de l’être concevant, une authentique mise au point du néant de leur union, sur l'axe du rapport de la conscience devant Dieu ; la transformation de l'esprit qu'est le monde de la répétition, apparaît comme un vrai déménagement de l'astronomie psychique; pièce par pièce il faut démonter l'ancien décors folliculaire des idées, chercher l'autre axe de lumière autour duquel comme autour d'un feu, on pourra chanter et vivre en ayant eut conscience de s’être perdu sans avoir renoncé qu'a soi-même. C'est alors l'idée de la victoire sur le temps qui se déplace spinozistement, se forme dans l’intuition éprouvée et rependu par tout le corps et au-delà de lui, par le cri des azote youyoutant la victoire sur les corniches du temps. Le christianisme est le concept de cette sub-version, ou Paradoxe.

 

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