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25/11/2015

Ecartype

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James Turrell

L’énergie grise des cycles du déchet, ceinturait les cheminées sombres de hidlux qui fumaient, un halos de polluant évaporé des rivières de polyester ex-pensée ; un orage de méthane se préparait au dessus des rizières de l'horizon, la cuisse d'un galop sur le départ, agitait ses oligaux éléments époussetant les vols de pervenches carbonées qui habitaient le corps d'un étrange animal de bois, qui en s’ébrouant semblait ne jamais en finir de sortir du tas de cendre d’où il été né ; jaillissant du sol comme une foudre frappé par la mort de quelque soleil inconnu le sceau vaporeux de des lourdes vapeurs qui remontaient le col de verre de l'ultime chute du betée de coton ombrant les étendues aréneuses du fluide levant ; Ikki renomma le domaine tu-ku ; ici l'age des choses n'a pas encore entendu parler du temps ; ce n'est pas le monde ni la nature qui y est sans age, mais bien l'industrie de l'esprit a jamais poreux et opaque, ignorant les noms divins de ce qu'il a sous sa clairvoyance ; au loin, sur la corniche en surplomb du fleuve, le chaman chante et prie les mains tordant l'encens, enfoncées comme des racines dans l’atmosphère et son vide ; sa langue claque comme un fouet sur les mouches du nihil, son chant et plus profond que le silence, c'est un drame joué en un seul acte, dont l'essentiel est de passer avec foi, comme un plongeur, par dedans les remous et les gouffres que provoque l'introduction du Nom dans la langue oubliée de l'organique réalité de l’être, celui qui est n'est révélé qu'a qui le cherche, et qui tombé par le sexe a travers les pores de sa trouée, se surprend a chercher les trajectoire dans les fragments de la porosité cosmique du medium, celui-la, comme le jaguar et l'iguane, se réhabilite en s'imposant a nous, en nous extirpant de nos cotes, a la manière dont l’océan s’évase sur la bonde de fond de l'amour, en tache d'huile qui s'étend comme la sanguine de l'éclosion, le miroir vivant de l'expression du germe onirique que nous retrouvons en vibrant avec la langue prés du feu ; dans le silence du corps baigne le bois du bon sens ; celui de la trempe du contre-courant qui comprend ce qu'aimer implique de renversement dans la conception de sa vie pour élever le réel a l’idéalité; et d'entrer physiquement, vivant dans une idée, un eidos de lin blanc transcendant, spectral qui croit voir et assister a la réalisation d'une idée ; le renversement donne a frisonner, voir a sursauter, comme si, la conscience, l'esprit, sortait tout a coup d'une chose dépassée, d'un tas de poussières qu'elle quitte une fois devenu, parvenue a elle-même, aux contrées complexes de la langue organique du sentiment qui parle de l’être sans rien en connaître, mais avec l'aplomb d'un métaphysicien, et parle cette langue, naturellement comme ces amants qui sortent du lit brûlés par la nuit; l'idée quitte de la réalité, se quitte avec l'impression de pénétrer dans les dernières demeures du néant qui subsiste éternellement dans la grandeurs sans proportion du col de verre des dernières chutes du Bétée le long des loges de la dégradation ou les exilés ne trouveront rien; sinon, un sentiment nouveau du déjà-vu et un droit du sol reposant sur la capacité de celui qui le foulait, de concevoir l'infinie beauté de ses mouvements; les diverses couches du vernis goudronnées du revêtement urbain, faisait très chichement l'effet d'une masse sombre ponctuée de signes sauvages cerclant de rouge et de blanc la substance figée d'un rythme du palpitant encore prisonnier du langage.

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