15/01/2016
Prés en ce ça crée
Carlos San Millan
Approchez, une rose du nez de la statue ; au même instant elle devient un être sentant, son âme est modifiée pour la première fois, elle est modifiée en odeur de rose, elle devient une odeur de rose, elle aperçoit, se représente cette odeur ; toutes ces expressions sont synonymes.
Bonnet
Ce qui pouvait s'approcher et fuir de la route ; provenir tendu de l'horizon comme une goutte formée par les condensations de chaleur qui cernent la sphere des dillatations, tombant détaché de la voute horizontale, l'étendue de l'onde traversant le regard du grand canyon est pure comme une apocalypse silencieuse, un effondrement si lointan si prodigieusement eloigné de nous qu'il est surprennant qu'il puisse etre lisible d'aussi prés ; comme d'y surprendre la trace d'un solide, d'une densité émergeant des parois vitrées de ce reve, capable de prendre possession des ames et de les briser.
Entendre, la courbe droite, et fluide de la carlingue rouge du vent qui lustrait les chrome ; se recomposait déjà, par avance pour se déporté vers un désir de voir a nouveau, et de sentir encore, cette présence a sa propre immanence, qui sentait bien que le monde vibrait a travers les parois sybillinement organisée, de quelque chose d'immuable, et si grand que je ne peux le concevoir que comme accomplissant ce qu'il m'est impossible de comprendre, comme la transformation de la matière en volonté, la mutation de l'instinct s'auto détruisant en son propre concevoir, en grâce de l'enfer par le point transcendant, et celle du fait, il y a, en présence, toute la volonté était proprement révisée sous le soleil pressé éclairant le cadavre évidé du désir changeant de qualité avec l'instant, d'un unique timbre de foret ; la dernière impression de la chair s'est réfugié loin de toute connaissance, la peur y creuse un océan qu'il faudra traverser, et l’océan démonté c'est le temps qui se désagrège, l'orage qui s'effrite a l'ombre de la pensée et qui remue de ce qui s’étend, sous elle, dans les limbes angoissées ou elle se renouvelle, de réflexion, en réflexion, visiter le vides interstellaire de nos représentations.
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