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22/02/2016

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         Sans le poème la sensation est trop grande pour exister, tenir la langue du chemin a la cognée, car le poème crochète au clou la lampe et le vêtement, la sensation d'exister, l’irréflexion pas encore sainte de l’Éden sanctifié, sur le clavier balbutiant des certitudes bien désordonnées; un brouillard se forme depuis tous les autour de l'esprit et lustre dans le boyau de merde, les confins ouvert a chaque extrémités des chutes enneigées; les morts éclaboussent au pixel les écrans ricoché et sur-tactile; double peau sur la grosse caisse, double épiderme et au-delà.... au-delà de ses plots, le cœur du son, la pure proximité avec la musique inverse du visible qui habite la réalité augmentée; il n'y a pas jusqu'au chauffeur de bus passionné par ce qu'il fait, qui ne considère sa compagnie comme un mythe dont il connaît toutes les péripéties immergées ou saillantes de la filiation sur châssis neuf; tes lettres mon amour, je les garde a l'obscur de tout ; elles nourrirons de leur sèves les herbes syntaxiques de l’éternel arôme ; elles seront ce qu'elles doivent être, un en sang secret qui est la clef de la vue rendue aux aveugles; l’après midi vers 1@h 30 il rend visite a son ami peintre qui définit la lumière fourre tout en un clin d’œil ; ensemble ils parlerons un moment de la pierre insaisissable de la teinte des lèpres, qu'ils compareront a un deuil, puisqu'elle en est la descendance, comme l'est toute lumière apportant l’objection lucide du projeté depuis l'aube de l'esprit; en se penchant sur le gouffre étincelante de flammèches, il lui parlera de cet astre au loin, qui n'est qu'un point dans le fresca ; leurs regards perdus dans le grand cercle blanc de leurs cheveux cascadant sur la toile, poursuivra la lueur fugitive de l'astre éteints qui seul, fige clairement aux chenilles, les mousses bleuté et les lichens minéraux; le cri angoissé du cristal de nuit dissémine et rassemble partout la même impression d'exister non pas dans un monde, mais comme un verbe qui sait depuis toujours, qui sait au-delà de l'oubli ce qu'est sa vie; le silence du serpent parle aussi cette langue ; attention au pieds ; les verre sont fragiles aux éclats de blanches lorsqu'elles touchent le sol du jardin, l'incolore cœur des roses y pointe l'aspic densité du ciel ; entre les deux le toucher ; le proche du cœur que la pensée enlève vers les hauteurs abstraites et décharné, ou Icare se brûle les ailes qui l’éloignent du toucher ; la chair est la naissance obsessionnelle du langage c'est a dire de l'un qui se signifie... les arbres bruissent... lui reprochent trop de philosophie.... le bois qui jouxte le domaine hue de ténébreuses antiennes en des langue inconnues qui capturent la pensée, charme l'attention et détache l’âme des limbes qui la rongent plus que le mystère d'aimer.... ils perdent branche, s'émondent d'un craquement qui dis soudain : crois tu a l'existence d'une langue ? A la réalité dont elle parle ? Et accessoirement au joueur de flûte sans lequel il n'y aurait rien ?

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Lars Elling

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