Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09/03/2016

Sporaddict

Joelle Delhovren  (22).jpg

Joelle Delhovren

 

 

Ils ont imaginé un langage secret que personne sauf eux ne peut lire. Prudence, prudence, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Sûrement qu’ils ont des ennemis cruels qui font obstacle à leur amour.

Unica Zürn


   C'est une cité figé dans le sel que l'eau traverse comme un empire contraire a sa clarté; nous boirons a la goutte de vérité, l'aliment essentiel de sa réalité offerte a nos paniers édentés! assoiffé ils hantent des bicoques aplaties sur des déserts d'organe, cherchant désespérément, les joues creuses du souffleur de pan; le matin il se tâte le point archimedique sans éprouver le besoin de se planter milles lame dans le cœur dans un mouvement incontrôlé et frénétique; il habite sa chair sans vraiment l'habiter, sans vraiment vouloir approfondir la réalité infinie et chaque sensation; alors il se mousse le menton, se rase le mouton et glabre il se contemple en se croyant scintillant, tâtant l’écume, et non la gréve, prenant la fadeur de ses pensées pour l'expression du resplendissement même; la grâce du mystère délie ses doigts de roses pigeonnant ; le maire ronfle a gros boulets sous les muets bas lustre de sa peur ; elle sommeille avec lui sous le jardin grillagé scintille de la formule de sa vie ; il dort de plus en plus en ce moment, il traîne les pieds de sa pensée dans le doux amer lac de son indifférence ; subtile volupté intérieure d’où jaillit le premier nœud d'une chaîne de trame que l'image, de par son épaisseur et sa complexité, pourra racheter ; il n'est pas tapissier et aucun rêve ne vient soulager sa sensibilité contrariée, son désir devenu conscient, son désir fait peau, d'abord dans la chair de sa femme, par peau il est sans mot pour dire qu'elle est la réalité limité de l'esprit ; le monstre tapis du lochness se joue de son indifférence, le berce de fadeur, ou de faux stimulants, qui lui font perdre un peu plus chaque jour, le sens réel de la plus riche merveille; la nuit la voie romaine du rêve s'ouvre, il en perçoit chaque jour un peu moins les contours, il finira suicidé au détour d'un de ces chemin ou jamais il ne rencontre celle qu'il croit avoir aimer toute une vie... mois après mois, la fidélité ajoute un éclat au palimpseste des coquille, les raie de lumière se multiplient a travers l'ombre opaque et épaisse de la gangue de non-sens du temps touchant l’éternité, l'histoire définit chaque pore de la lumière dont l'univers ne fait que suivre et exposer la loi ; bien des années encore et il ne voit plus le soleil seulement se lever puis se coucher, mais naître aussi et mourir a dans les bois d'horizon; et puis, plus jeune encore que le travail dialectique, spontanément, en une fulgurance continuée, il verra ce qu'il doit voir chaque jour, a chaque instant, la lumière exploser, être et se cacher pour révéler la transparence ; il faut bien alors, qu'un dieu, non pas me dise, mais dise par moi, que je suis cette synthèse si a tout le moins je dois exister pour un être, et notamment pour celui par lequel j'ai réalité a moi-même, pour que les pans tombent de l'organique mystère et que l'angoisse dialectisée s'entende dire Sa paix, comprenne sous quelle forme est son Bien; ce que parler veut dire, les mots l’ôtent de la bouche a qui le pourrait si la langue pour le dire n'impliquait une contradiction corporelle, sensuelle, physique, une sensation stable de l'instabilité; et puis pénétrer dans des villes mécaniques, pour se perdre dans ses mensonges, se vautrer prés des séductions des fluides électrique ; la masse des heures de pointe n'est pas un rassemblement, c'est un tressaillement ou la possibilité du plus haut s’éprouve dans le secret, la réalité du genre, présente comme possibilité

 

Les commentaires sont fermés.