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30/03/2016

La toute buissante

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Domenicus van Wijnen

 

J'ai formé le dessein de conter les métamorphoses des êtres en des formes nouvelles. O dieux (car ces transformations furent, elles aussi, votre œuvre), favorisez mon entreprise et guidez le déroulement ininterrompu de mon poème depuis l'origine même du monde jusqu'à ce temps qui est le mien.

Ovide

 

         Au vide terrant du Tome, ouvre asile aux lettres et aux pelures d'effroi, tant qu'il lève la patte de terre et se redresse sur les deux faces du globe qui ornent son sourire ; tant que l’hiver rend pile l'humaine face des vivants au trouble qui fait de la compassion la force dernière de la faiblesse revenue a sa racine tronquée, et qu'a cheval sur cette section de fil, il arrache a la plus profonde régression du monde éteignant le pardon son bouquet de remèdes secret, le reste n'est que fable orientale qui ne tire du puits aucun combat salutaire; son esprit erre a l'avenant entre les cloques printanières, les arbres sans nom affichent leur verbe irréfléchi; il erre comme l’enveloppe morte d'un ange qui lève tôt sa croûte de sédiment réciproque ; et espère la nuit rencontrer l'ombre de l'autre lumière, s'approcher de ses orbes et des trois magnétiques du temps qui remembre  le don éternel de ses cheveux cendré ; mais le miroir qu'il ouvre au chapitre univers tourmentent la mer. Est-il écrit : récite ou meurt ici sur cette page? Dis le si tu le peux, si tu as de l'intelligence, sinon tais toi! conserve ta révélation dans son mystère sans autre loi que d'aimer. Dois-je abandonner mes maîtres en obéissance ! mes merveilleux oiseaux soufis voltigeant libre au-dessus des minarets de lys violent ? Tant de champs de soleil encore a élucider aux besicles du mystère... Je ne me souviens jamais de mes anciennes réponses, je les oublie constamment, chaque fois qu'une solution baigne les ruines temporelles ; les atomes goulu et les griffons gargouillent dans des marais de tristesse donne a l'ange-mort l'air moins inconstant que détaché des points d'ancrage ordinaire et immédiat, l’œil et l’âme retournés mais plus solidement plongés dans l’esprit des principes premiers, les sourcils nimbés de l'or du précipice et le talon tendu frappant ferme le ton;  l'iris délavé rehausse le jour d'une vacuité supplémentaire, visible selon les modes ancestraux de l'apnée ; on voyait son bras liquide plonger au fond du sablier et ramener au ciel l’étincelle qui parfait sa lucidité éternelle; mes erreurs ici je les présuppose a l’exception de ma foi, car son jour est un timbre sans commune mesure avec nos approximations de l'ailleurs; et toutes préservent pour moi, la peur de mourir sans avoir fait la vérité sans avoir omis l'irréparable, sans avoir aimer les hommes malgré eux. Au bord de ses yeux d'ange mort, l'onde se froisse sous ses paupières d'azur comme si la mer infini du regard qui embrasse tout manquer par endroit de colle; c'est la texture subtile du film plastique qui relie tous a tout qu'un autre épingle sur la toile ; l'amour est la substance du redoublement qui s'annihile sans dieu ; il marque les bornes du royaume, entre ici et après, entre avant et pendant que le souvenir se forge de las bas le hors-là – l'ange mort relève une dernière fois la tête et la tonalité de son crane heurtant le siècle inconscient est la même sous tous les horizons... dites le dans vos maisons ; vos familles étaient les gardiennes symboliques de l'aire et je crains d'en perdre la mesure sans ce gong.

 

 

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