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01/04/2016

NeurOrion

 

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Giovanni Bellini

 

Où donc est la vie, où l'ailleurs, où l'ici ?

Germain

 

 

                        Ainsi tourné vers l'abondance matériel, les noms des rues ne correspondaient plus a rien ; les barrières de l'inceste s'affichaient sur les murs de Planck, les caresses avaient honte de leur avenir et mourraient transies de froid dans les recoins de larmes ; l’atmosphère d'angoisse, épuré par l'effroi révélait d'autres cellules nerveuses qui résonnaient bien plus loin que l'infini dans les bruits de fond de l’univers présent sur les places des villes a répercussions capitonnée du ton cosmologique premier pris sous un ciel d’asile ; au loin les totems flottaient dans le vent tabou ; a n'en pas douter la crainte du perchoir sonnerait plus tard le glas des suppliants, pendant que sur les toits d'encre, il monte en s'abaissant sous la voute de ses souvenir encore présent dans les fossile boisé des marches de l'escalier; enfin au sommet, il contemple l’herméneutique imposition des mains d'une conscience de ses interprétations ; le sens agit en lui comme un poisson magnétique, comme un masse d'air qui se creuse ou écrase son ventre, c'est l'ogre du temps enrichit d'une e-solution infinie d'adoration au mystère; les rues ondulent comme l'intestin grêle, l'air devient liquide, pendant que sur l'autel synaptique l'image d'un cœur gonfle et sublime le temple ; votre sang est tout à fait agréable a ceux qui font vivre la mort, dommage, s'il ne suffit pas pour les habitants assassinés du cercle effondré de la base extatique! une campagne qui n'a jamais connue de route couvre son orbe de pivoine adossées au frisson des lacs pris dans la roche. Un grand vide accueille la force qui a gardé ce monde dans l'équilibre réelle de sa fiction créative. Maintenant que son ombre empiète sur le sort de la lumière, reste la clé dialectique de son parfum né d'un songe ; la voie folle du puzzle déconstruit le spectacle de la victoire immédiate et directe qui hante les pensées de la plus haute ambition dont le serpent aussi a été rempli ; il boit le palais de banlieue aux mamelles des héritiers de dieu. D'un surplomb d'azur, les chutes du silence éclaboussent les immeubles invisibles de la viscère vitae qui brûle dans le tronc cérébral ; aucun gémissement de l’âme ne peut plus atteindre Balthazar, quand le temps se révèle sous les apparences, ce lieu chargé des musiques de l'aspiration cosmique ; les platanes jouent du violon et trempent le bout de leur branches dans les succions stellaires qui forment les trous du temps, les chaos du mouvement immobile d'un éveil cardiaque.

 

 

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