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03/04/2016

Gaz shot

 

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Fiona Hall

 

 

On ne remonte pas au jour sans passer par la poésie.

...La poésie n'est plus l'attribut du poème, mais un attribut caché de ce qui existe, son horizon dans l'âme des hommes.

Bousquet

Aucune sonde ne mesurera ces épaisseurs : parce que mon apparence est dans un espace

et mes entrailles dans un autre.

Bousquet

    

 

     Il chercha la piste dans les résidus fantômes de la steppe frisée que la mémoire éteinte de l'humanité avait laissé en mue a la lumière d'un paysage vierge; un tronc d'ivoire couvert de câbles sectionnés aux branches, grésillait dans la plaine du pendule; en peindre la poussière végétative supposerait vibrer a son timbre, penser, découvrir en soi la non-voie et sur son vide laisser souffler l'esprit qui connait le poids atomique de toute chose, et le pèse sur la balance le sentiment mêlé au dimension de l'incommensurable ressent les prémisses de l’ineffable souffrance liée a l'indicible joie ; dans ses yeux embrouillés, l'air limpide de la totalité, cristal l’épaisseur qui combine les confins de l'espace et du sentiment dépollué aux décharges dialectique ; l'iris irradiante est une flamme qui remonte des ombres, une flamme étendue du sans mesure physique ; tel qu'il ne peut apparaître que comme un secret qu'il serait difficile d'exprimer, autant que de peindre comme le monde en giration, le déchirement d'Orestre injustement condamné; l'avidité des rois n'a d'égal que la vacuité d'une plénitude parfaite ; le voile transparent qui recouvre le firmament étourdi dans ses mailles toute la splendeur révolue d'un jour inchoatif ou le vibrant s’achève dans un souffle pourpre; le vivant, observé depuis l’éternité abstraite de sa nuit, est un amas de foret éruptive qui s'étend a l'est d'une éclabousse de cendre recouvrant la fièvre céleste d'un mal terrestre ; a l'ouest l'horizon d'un vilain escarre de terre, qui ouvre ses plaies sur un sombre vallon perdu dans les gaz asphyxiant du continent rejetant ses occupants dans la gueule des requins; un nid de bactérie nettoie les yeux insectes qui poussent des boules de glaise devant de soit-disant êtres intelligents; excommunié comme des points extraits du plan, ils ont anéantie jusqu'aux traces dernières de leur intention; et leur tente n'a pas plus de tête qu'une bibliothèque éventrée, un livre ouvert de partout, saignant ses mots et ses images comme une rivière déborde et s'affaissent au rythme de la marche, partout l'approche des villes s'annonce sur des écrans géants de glorification du néant, partout s'affiche l'adoration directe du visible et non le cœur qui en conserve l'image dans l'invisible; et dans les bibles de la misologie, il y a longtemps que la haine de l'intelligence a transformé le cœur des hommes en temple marchand, ou l'on est quitte a bon compte, sans trop de secret, trop de griefs et de scrupules des méandres du temps. De loin, il contemple la cloque de verre de la mégalopole qui ressemble a un tapis de jeu recouvert des signes de la partie et suit du regard les contours de son dôme reposant sur les flancs ruinés du temple de Delphes ; le souvenir de la voie romaine corne la sente la plus proche dans sa mémoire autochtone; les dernières lueurs des centrales nucléaire entièrement robotisées, ont disparues du souvenir tamisé du plomb ; leur dernier cracha d’électricité s’agrège encore dans sa mémoire au même titre que les tremblements d'une pythie; appuyée sur son pneu, les battant rabattus qu'il aperçoit des entrées monadiques, ne sont pas défendu autrement que par le quotient des gains.

 

Il est une ombre qui ploie les hibiscus et les fougères, les feuilles d'acanthe et le fin jonc du corps qu'elle cherche ; elle se fige un instant et observe a travers la trouée de vide, d'autre ombres qui tètent les mamelles du néant ; leur peau n'a qu'un grain cathodique de fermentation réelle, et a leurs gestes incohérent, caillots sombres précipitant la lumière, toujours péremptoire, il voit bien qu'elles n'ont encore qu'une vague idée de l’éthique qui incorpore ; le stylet ductile frappe la roche de l’écran magnétique et le lait numérique d'information cohérentes répond au besoin immédiat, tout écart de réflexion au-delà du laps de temps qu'il en faut a un adulte pour la surprise est refoulé diligemment; mais ce qu'est l'étonnement permanent a la surprise, le bien suprême l'est comparé aux biens de ce monde dont le premier est la patience qui seule rend a l'espoir ses signes; la suspension de la surprise est la seule extase qu'ils supporte; au-delà de cette fracture dans leur renoncement immédiat, le plus court possible, il ne se fane comme des esprits blasés; ils sont gravement malade, ils ne sont pas prêt d'ouvrir les extases du temps aux dimension d'une seule vie finie et infinie en elle-même; ils sont alors aussi abrasif que mal enflammé, consumé, illuminé et éteint au même instant ; ils ne se supposent dotés d'aucune mémoire éternelle, se l'ampute et s'y greffe a la place des savoirs de néants qui ne mènent qu'au doute; aussi, ce lait qui coulent de leur écrans n'est encore qu'une tourbe fractale qui ressemble au ciel de la clarté qu'autant qu'un miroir recèle le secret physiquement matérialisé dans les fait, d'une éternelle quête intime qui soulève les masques (Socrate aurait pu questionner même en enfer... et c'est cela qui inquiétait); leurs gestes seuls en scène, lui apprendront a tisser spirituellement ce corps absent du désir, qui se débat en elles dans des orages de verre et d'acier; mais le velours sur lequel le chasseur s'assied se méfie de la proie et déjà rêve de son ombre, comme le fit peut-être l'homme premier rejouant la scène de l'accouchement sous leur regard de ronce plus perçant que celui de méduse, même si, allongé près du prête nom, ils savent ignorer ce qui rend le cœur vulnérable a la flatterie. Les montagnes de l'esprit se bouchent les pôles de la masses et soulève leur pesanteur manteau entre les deux mains des nuées, demain rien ne jour jamais... tristesse rien accomplit au terme sans fin, qu'un long, long lambeau, et défunt; la source ressassée de la racine invaincu, pas convaincu du tout par la blessure qui rend plus fragile encore les distances sans hauteurs de l'esprit mêlant la sensation des mesures infinies aux roches de l'orchestre jouant des résonances diverses de la déflagration intime, si grandes qu'on ne puisse l'évaluer, le credo de la lucidité, est le recours de flamme des mains qui ont besoin d’elles-mêmes.

 

 

 

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