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11/04/2016

Cône battement d'analogie

 

José Hernández “The Hard Transit”.jpg

José Hernández

 

 

Alors il n'y aura plus rien à boire et chacun criera à son dieu : « rends-moi mes vignes ! » et chaque dieu répondra : « rends-moi mon soleil ! », mais il n'y aura plus de soleils, ni de vignes, et plus moyen de s'entendre.

Daumal

 

 

A l'aube les champs fanaient les paupières des grands hommes en noirs qui avaient planté les œillets de nuit penchés sur l'axe aux lubies ; leurs ombres déformées essoraient la mémoire de l’éveil, qui fil a fil résorbaient le sommeil en tache de phosphène plus informe encore que le soleil liant la trahison des cils; la lumière cousu main est un cône d'espace temps, une guêtre de verre ou le verbe s'est semé en parlant; en un instant le ciel végète tout un lichen atmosphérique qui festonne son vide de colonnes de papier circulaires a souhait; c'est l'heure ou l'astronomime mesure encore une fois la molle solide du temps roulant l'esprit dans la farine spatiale des miettes de son diamant; les voies habituelles du laitier moellent l'os voûté des trous de la question; la liqueur blanche du plus lointain souvenir de la joie, descend paniqué, dans la chute visqueuse des faux plafonds éthérés, soufflés par l'abstraction du grand bond; une porte grince entre les glaises, un gond couine a la grange, le fermier trait les vœux a l’étable, pendant que l'atome en lui dégage, une étendue d'espoir magnétique et lui offre la vision de son pourquoi ; cela n'a absolument rien a voir avec l'argent; mais avec l'amen que sa main caresse du cuir tacheté du non-sens qui comble le veuf de coquille transparente; les fortes alentours amoncellent le chaos, et le sol céleste du désordre des bois tout a coup se fait limpide, et il lui semble, en se redressant, qu'il a franchit consciemment un degrés du miroir de vie ; ici, l'air est tout autre, la densité est si intensément faible qu'aucun outil ne peut plus fonctionner ; ici il est lui-même l'instrument de ce qu'une puissance inconnue lui communique et le champs visuelle n'est plus que l’œil répété en lui-même ; un chant d’efflorescence montent des cerisier en verves, les ramification de l'intelligence de dieu sont rendue a l’échelle quand il les compare au néant de la face d’appréhension des leurres ; l'abondance infinie de son image dans l'eau, lui fait penser au cadre qui tombe dans la photo ; c'est l'effet de la lumière, de rétablir, de rendre visible l'intention invisible des homme ; la est la matière véritable du monde s'il est autre chose qu'un événement impersonnel ; la perspective alchimique du mysterium magnus se délivre du gouffre de la représentation en croyant a l'apparaître des intentions ; les plates étendues du cadre labyrinthique bouillonne dans le chaudron chimériques des transparences, la gélatine première est secrètement aussi, exactement, le gouffre qui se dessine de haies en haies de plus en plus dense et rangés a mesure que la forme gagne sur le diffus; a l'aube, au fur et a mesure que la clarté s'impose, la réalité du sous-bois brouille la perspective et enroule l’œil du cœur sur le chagrin qui voit autour de l'intangible pilier de l'instant l’éternel présence de ceux que tous les hommes, individuellement, sans aucun rapport avec aucun autre, aiment sans partage ; l’égoïsme aussi fait l'un a sa manière, mais c'est une contraction du cœur davantage qu'un effacement de tout ce qui n'est pas sa face, a elle, a Lui ; d'elle, son visage dévoilée comme la réalité qu'un autre a produit, et qui le sidère, littéralement, lui trou le cul et les convulsions du corps qui apprends a nier la croyance immédiateté qu'il se fait se forge se donne de la réalité de ses désirs ; ainsi l'individualisme marchand est une lutte d'ego qui repousse les limite intérieure de leur intentions sans toujours revenir sur la virtualité du désir a la réalité refoulée; c'est alors que le lac disparaît par la bonde rouge de la table qui pense. Au fond du lac, le peintre enfermé depuis des siècles dans sa bulle d'araignée, élabore de nouveaux pigments qui jointent bords a bords les monades et crée, ainsi, du moins l'espérait-il, l’atmosphère viable d'une communauté ou respirait humainement; la base animale du liant dont ils s'enduisit les joues pour faire moderne, contemporain, était fait, comme le reste, de graisse brûlée ; et les pigments, eux grattés, a la terre, avaient recomposés l'éclat de la nacre unique des êtres frappés un jour par la lumière, qui enveloppe le sépulcre de salon, d'une tombe ou tout doit commencer, par la réalité de la mémoire, les mille facettes, de l'impalpable enfonçant sa pointe dans l'orbe sacré de la croix ; ici, l'eau est poissonneuse de l'immense sédiment d'esprit compressant le néant. Ce que nous nommons réalisme, objectivité, première immédiateté, est en secret un processus de mise en contemporanéité de l’Éternel ou le ressouvenir éternel, ce qu'il y a de plus abstraits est présent. Les porteurs d’oxygène chevauchent les arcs de neige qui relient les névés ; le télécabine est en panne, les troupe d’Alexandre ont encore traversé a la file indienne les cols enneigés ; la troupe se dispersent, l'air a nouveau respire les milles autres segment de réaction chimique qui explosent a travers la substance informatique, l'exploration sans fin de Sa conscience; il ne fuit pas le jour, ni ses peines, ils les attend du même pieds ferme que celui avec lequel il espère franchir le dévoilement partiel de l'univers, franchir ce qui prétend l'enfermer dans les déluge de pluie noire qui inonde l’intérieur sans espoir pour habiter l’œil qui nous conçoit dans sa perspective.

 

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