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12/04/2016

Faune Édiacarien

 

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Dickinsonia Costata

 

 

Une pensée de l’instant : apprends (apprends, homme de quarante ans) à reposer dans l’instant (mais si, tu le pourrais, pour une fois). Oui, dans l’instant, l’instant terrible. Il n’est pas terrible, seule la peur de l’avenir le rend tel. Ainsi, du reste, que ton retour sur le passé. 

Kafka

 

 Il est parfaitement concevable que la splendeur de la vie se tienne prête à côté de chaque être et toujours dans sa plénitude, mais qu’elle soit voilée, enfouie dans les profondeurs, invisible, lointaine. Elle est pourtant là, ni hostile, ni malveillante, ni sourde, qu’on l’invoque par le mot juste, par son nom juste, et elle vient. C’est là l’essence de la magie, qui ne crée pas, mais invoque. 

Kafka

 

    Voyons dit-il en faisant surgir les verres de ses lorgnons, et en pointant de l'index un fémur d'une grandeur déroutante ; c'est en caressant la mousse d'un vieux fossile de bois usé et tordu comme celui-la, que nous verrons quelle sorte de friche industrielle d'information vibrante cache cette racine ; et il caressa la hanche d’ivoire en disant : ... cet aspect d'os antédiluvien, renferme l'image du soleil sous de la corne, l'image prisonnière, est en un double sens un dégradé de la transparence qui conserve dans l'os la géométrie déformée du cercle parfaite ; mais la patine du lustre nous révélera si celui la a vue d'autres lumières tombaient sur lui que ce soleil des jours qui tient la grâce au grès de l’étonnement ; quel classe de salarié cache ces oligo-scénes du pré-cambrien ? La permutation du metum néo-antique est une pseudo chaîne de signes encore incertain de leur maillons; les pierres tremble quand la semence germe, mais la vie est au bout du champs de ruine, et prés du matamata des grands fonds qui pompe l’océan symbolique, il y a la disparition complète de l’inquiétude, la plénitude du parfait abandon ; ….on crie.... !.... Il est vivant... voie de vigie... on cuit.... tremblement, sifflement aigre a travers les vagues... il respire comme la sève du cerveau résonne aux cardinaux, il nage et respire dans la boite crânienne par l’ouïe de viole au dessus du souffle... voyez le souffle enfermé dans l'os, et conçue en sa présence sans réminiscence d'aucun squelette contemplant la voie lactée …. déjà vous fascine les radiographies de l'intestin corde qui enrobe de sa chrysalide le souffle ; longtemps celui-ci joue a désorienter la parabole intérieure ; plus tard encore, laminé par la pression des profondeurs, il changera tout a coup d'axe, de forme et de cap ; mais la mesure des constante révèle que brisé il répare; il oublie le sommeil de ses fonctions et les habite a la manière des baudroies s'enfilant, gueule ouverte, toute la biologie des ondes qui masquent le néant. Le souvenir de l’éden acarien quitte le flux continu de tes lèvres, qui perdurent incolores.

 

 

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