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14/05/2016

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alain margotton

 

 

    Voyager c'est naitre et mourir a chaque instant.

Hugo

 

      En ce temps-là,  Swag, les noises en contrebas du jacquemart, tordaient des cadavres de jeunes gouvernantes débarquées la nuit, et affiliées aux naturelles de mer au linge. Les vainqueurs avaient vendu sans peine la liberté; ils avaient brûlé, un nom au fer rouge sur ses ailes immatérielles, quasi prêtes a s'envoler; et ce nom agissait comme une dérive déviant le cours sémantique du courant d'air, qu'un soleil de cire respirait, en clapotant sous le duvet ; une rime s'élance comme un ver entre les galets ; la mer parle une langue noétique..... elle dit.... Noirceurs ! Rentrez dans les creux palais des Peines ! Vous y verrez une vocifération d’auteur en souffrance gémir, et le sang noirs de leurs râles se mêler et former la caronade liquide d'un terrible incendie des âmes coincées dans un labyrinthe de barbe effroyablement hauts, vous les verrez tous différemment modelés ! Entrez ensuite dans les plus riches demeures du Digit actuel, c'est un vêtement de gloire tisé par de curieux octets angevins, câlinement catalogués, attestés, mis sous verre suivant leur valeur rendue, cotée, affectée par l'expertise du centime net. Tout se paie. C'est une vérité éternelle que Pécule s'est accaparé. Ils pleurent maintenant a regret, l'enfant mire qui vit en marge de la zone minée; vous le verrez dorer de gratitude sa hutte sobre comme un mirage. Swag il s'appelle, et les huées le suivent à pas de fou sur les montagnes de la chienne. Des champs de neige jusqu'au lourd soleil c'est lui qui fora l'orbe linéaire du grand midi, avec une heure de retard.

 

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