Unplung

 

edward dillon

 

L’extraordinaire liquéfaction du corps électronique gréve au-delà de la nuit; l’épreuve de l'instant; l'aube semi-gothiques, change les pièces inattendues ponctuées de gazogènes poétiques fondamentaux qui voient bien au-delà des pébroques antérieures, fussent-elles parentes.

Dick Oldgram

 

      Cette préemption en berne est une synamorphe à la fois enveloppante et absurde, elle a été entretenue pendant trente rechutes à l’aide de matins élémentaires comme les feux d’agressifs, les plaids d’air colorés des parois de la nullité gastrique et une certaine variété de salopiauds corrosifs. C’est alors que, tandis que je jetai un œil à l’osselet de verre mère, l’alentour s'émacia de partout et je vis le nombre d’électrons qui passaient a travers le filament d'une lampe de cinquante watts ordinaire égal a la quantité d'eau qui chute du Niagara en un siècle ; et aussitôt je le vis, lui, en plein restaurant, dans le merisier lustré de la table, javélisant l'ovale de la brique claire d'une idée sur les étagère de l'oraison... le scaphandrier des liquidités spirituelle, il essuyait la cire sur l’écorce de la table du salon vendue en kit au magistère maïa du plus grand nombre de neuf lettres ardentes; il pliait les montants de son miroir dans un morse sans tain, qui m'interpella, troubla mon attention et la détourna des choses visible, vers l'eau invisible d'un trou par lequel il me montrait les cerises confites de l'ossuaire cloquer dans le grand clafoutis brun.

 

 

      Le scaphandre passait a peine dans le boyau qui serpentait entre les nébuleuses ; un tunnel avait été creusé sous le Carmel, et, assit face au rectangle de ténèbre, il aspirait la poussière avec un gros tuyau ; la limaille aurait put flotter dans le champs magnétique éternellement, si la dépression de la pompe a la surface n'avait, a ses profondeurs asphyxiées, révélé l'air qui emplissait l'impasse ; la houille avait la texture des bars d’où l'on ne ressort pas ; le fond détoilé de l'outre était si noir que la pioche disparaissait en lui ; il avait l'impression de creuser un trou noir avec une pioche sans fond ; et absurdement, ô folie !! il espérait trouver englouti au comble de ces centuples myriade d'exposants, ce qu'il n'avait pas pu connaître puisqu'il était capable de croire la mort plus forte que tout; parfois, de rage et d'impatience il martelait l’intestin de coup de botte plombées, et le fait que cela ne provoqua aucun son l'enrageait davantage ; aucun coup de sonde ne pourra remettre les mots en ordre après la bataille, livrée sur la page blanche tracée comme une tranchée par le logiciel; mot pour mot il pioche le holzweg d'un nombre a peine concevable d'actions rétives a la pensée, il jongle sémantiquement avec ses réticences fondées a se croire capable de formuler une histoire cohérente a partir de cette plénitude de riches conditions de sa formulation ; un électron traverse les ailes d'un ange par la voie mathématique de l'information, et capte l'attention frôlant les annamites de maudite taille et peu pétrolifères. Elles torréfient de boursouflures les veines ferrugineuses, peu humides de son esprit qui matérialisent la voûte du temps; parfois la voie est toute emmêlée de troncs, chenus comme le dos osseux d'une vielle nonne, parfois elle se recouvre entièrement d'empreintes fossiles, de danses, d'arcs et d'animaux, mais jamais derrière la vitre embuée de son hublots son regard ne quitte le mince filet de cristal échappé de la tiare ensevelie... il conserve dans un sac les découvertes qu'il croise en chemin ; mais rien de l’effraie autant que le cri lugubre et déchirant du large flamant chlorophyllien que le temps a renversé définitivement dans le schiste; et il se rend compte alors effrayé d'entendre ce qu'il entend, que de plus en plus souvent il pense que la vie est faite d'un substrat effrayant constitué de deux couches de vécus désincarnés.