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21/05/2016

Requiem

 

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      Quelque chose s’est perdu : le christique teint d’oscillation a relevé par mille autres chancres de forces, l’unicité capotée en mille gros plans assoiffés,  et chlorés dans sa pose déconstruite, du mouvement exsangue, le cloaque capitaliste du principe de vie brisée des la racine pour faucher les germes et qu'advienne la globalité du genre chômeur, sous la férule incontestable de la membrure desséchée du sujet falsifié qui chaque matin me louait le segment de ruban, l'air, ma bagnole et l'espace de ma journée en son jour ou sans dieu on doit obéir a un mouvement désorienté et chaotique, qu'aucun lyrisme ne traverse, et qui n'étant pas un devenir en mouvement, n'a d'autre réalité que celle d'avoir soumit les âmes vendues a sa volonté ; tout est transparent par l'argent, les courbes de son masque recouvrent apparemment le traits exacts de la sérénité taoïste; tout est clair tout est calme, l’aurore n'est pas entaché de la fumée des bombes, le sang ne coule pas des vasques de géranium municipaux, tout semble en ordre, le lit des fontaines n'est pas jonché d'ossements, la mirage des vie bousillé ne trouble aucunement la limpidité qui pourtant n'y est pas, ainsi que le devenir et l’être même qui semble en repos, ou plutôt, exsangue et absent ; le temps n'est traversé d'aucun élan, n'est qu'un plat calcul de placement qui s'accroit de l'esprit des vie fauchées, augmente le péché héréditaire, selon le principe exponentiel de rentabilité de l'univers entier soumis a la propriété de l'argent, comme les triangles aux lois d’Euclide, un vaste champs ou seul son cycle illimité d'accroissement hystérique règne; mais c'est l'esprit schizophrène de la guerre ouverte contre toute tache sainte qui possède un corps social qui n'est pas le sien ; ainsi ma vie louée au jour le jour a de faux et stupides engagements, loué a des sottes certitudes qui n'ont ni commencements ni fins, ne sont en aucune façon principe et ne tiennent ni par un bout ni par l'autre, m'impose un masque d'impassibilité ; le silence est ma peinture de guerre, je m'en badigeonne les joues face a ce tableau néo capitaliste trop parfait pour qu'il n'y manque quelque chose.

 

     Une gamine au cheveu bleue m'expose sa philosophie d'aubergine ; trop lisse, trop propre tout ça, comme si malgré la situation de dépossession première de soi, malgré la chiasse que l'on éprouve face au monde ou on entre comme dans une salle des ventes ou chacun est sommé de renchérir sur la falsification du modèle de la valeur suprême et de la plus haute pensée, quelque chose clochait dans le décors trop bien mit, que la reconnaissance de mon infériorité ne parvient pas a convertir en fraternité, quelque chose manquait, la dialectique était brisé, dévié, quelque chose qu'on ne peut expliquer et qui relève d'une dialectique infiniment brisée; l'avenue est tranquille comme une artère ou circule un souffle zombie ;  et dans le labyrinthe des oppositions sémantique ou plane l'esprit des possédés, le scaphandrier avait choisit celle qui de la reconnaissance du péché rétablit l'amour entre les frères; il rencontrerait certainement d'autre âmes sur son chemin, qui brilleraient du même feu herméneutique ; ils les reconnaitrait facilement c’étaient toutes des âmes de philosophes marteaux, des dynamiteurs de piège a con qui ne se contentaient pas de sentir que quelque chose clochait mais le réduisait en cendre conceptuel, rétablissait le courant en agrégeant les cendre d’Horus ou renaissait l'amour vrai et authentique.

     Le monde est fondé sur la fausse intuition que l'argent c'est la vie ; et que plus tu es riche plus le monde t'appartient, plus tu es comblé, c'est un murmure poison qui empâte le désir dans ses filets, le détricotent mailles par mailles dans les cercles des enfers du monoprix, et mène a la source qui ressemble a de l'alcool mais qui n'est que le fers de la mort ou l'horizon qui semble transparent tourne autour des jours en rond sans que le moindre accrocs ne remette en cause l'auto satisfaction qui exprime non pas la gloire d'avoir vaincu la faute et le temps, la gloire de s’être vaincu soi, et qui a pour l’éternité de quoi se réjouir en repensant a son combat, mais l'ignorance insensiblement coupable de masquer de toute son hallucination délictueuse le fait qu'elle patauge dans l'insignifiance du holzweg tout en préférant ne rien savoir de la situation périlleuse de son salut éternel gisant encore dans la boue informe de l'angoisse et attendant la lumière de la résurrection; tous les soucis doivent êtres fils de celui-la pour coordonnées les facultés entre elles, mais si la fièvre de l'or s'en mêle, alors certainement, on passera la nuit dans la sierra Nevada, pris par la toux de l’hystérie, les crises gastriques de l'histoire arthropode qui se convulse et ne veut plus avancer, parce qu'elle a perdu la secret de la transparente mort a soi-même qui la traverse de son vent; histoire brisée, opaque, contrainte au mensonge et a l'hypocrisie universelle qui rampe sans avancer d'une coudée sur un lit de bave de caniche de la domestication qui favorise la maladie mentale propre au époque post spirituelle, une forme de conscience ou manque la connaissance du péché, la connaissance de la naissance de l'esprit, le secret du devenir, la condition nécessaire de la transparence, et de comprendre combien ce savoir est nécessaire a celui qui veut distinguer l’éternité du temps et agir dans l'une comme dans l'autre réunifiée, ce voile imprégné de vide que soulève la Mer des souffrances, les ondes du désir, du reptile a la grâce; le chemin est long mais complet et surtout désormais amputé par la présence d'un spectacle total ou politique et télé réalité sont confondus, naissent l'un de l'autre, s'engendre continuellement comme deux êtres en symbiose se sucent le sang en désaccord complet sur toute chose, alors le spectacle est complet et c'est la guerre, la torture, les saloperies immonde qui se font sous les yeux impassibles des enfants ; un spectacle complet c'est a dire sans secret, mais pas sans viscosité de paresse intellectuelle et affective, pour laquelle il n'y a plus rien de sérieux dans la vie, mais si je demande qui incarne la mort de tout projet politique, la mort de toute velléité d'ambition, je ne vois que leur manque de courage, leur manque de sensibilité, en un mot leur manque de foi m’apparaître sous les traits de leurs vanité ; la faux scille toute la force des mots entre leur bras de communicants et laisse a l'abandon la réification de l'esprit ; la tâche désertée, l'esprit n'accompagne plus la glorification, et l'existence insignifiante se rêve en gloire absolue; les politiciens gravitent comme des rats autour de cet axe qui leur est familiers, ils y fouinent et sentent l'odeur du tissus dont ils aiment se draper, ils le déchirent pourtant, en lambeau en même temps qu'ils se prétendent guides et magiciens capable de le recoudre de leurs vaines paroles ; ils en tirent subsides car c'est en proférant des mots creux qu'ils se remplissent la panse ; ventrèche rayonnante qui plaît a l'intuition vide qu'il alimentent de la surdité propre aux frais du jubilé de nos rédemptions.

 

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