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29/05/2016

Maze

 

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adrien belgrand




 

  • tu dors.... ?..

  • ... comme je te parle...

  • … tu remplumes......

  • ...ce sont mes récitants qui plaident a l'ébauchoir....

  • … tu médites en ronflant...

  • … je nouais les vœux de ma bouche...

  • … pendant que j'examinais le nœuds de la citadelle ouverte... tu ne manques pas d'air...

  • … un peu.... j'offrais des chicots aux accents circonflexes qui étendaient un texte sur la corde a linge du libre suspensoir …

  • …..

  • …. les rives insensées de la mer Morte gîtent et montent jusqu'au feuilles...

  • .... j'en reviens, coiffé d'un grand coin de houle ….

  • …. ton bonnet, frappé de ciel pan...

  • …. ha ça alors c'est trop fort !! les exilés rêvent tous d'un même lieu ….

  • …. une ombre incolore vous guide au pieds d'un arbre disparu, et là tu t’aperçois que le vent a déjà presque effacé la houle....

  • …. je l'ai trouvée intacte sous les coups de torchon, tous les os de l'imagination figuré au tableau des grands nuages blancs, l'ossuaire était toujours a la frontière des limbes d'ou nous parvenait l'embrun de sel de la dernière fin par ...

  • …. le tamis, l'horizon qui pique les yeux de troués lumineuses délogées entre sable et poussière, des rides intérieures de la noblesse du temps....

  • … tu avais l'air digne et suspendu aux mots... aspiré en eux et absorbé en pensée...

  • … j’étais en cathédrale par la clef de la charité qui ouvre la paix vierge et insensible au profondeur de la connaissance du cœur.... la lumière morale que laisse chaque trainée d'escargot...

  • …. tu as lu la bible un long moment... puis tu as titubé a travers le temps, et tout a coup les douleurs et les grimaces de tes efforts intérieures qui semblaient contrition et naissance d'une joie indescriptible mais consciente dans les douleurs du repentir, se sont effacées... tu souriais presque comme un nouveau né ...quoique tes lèvres fussent flageolantes et pincées par du plomb transcendant, comme l'olive coincé entre l'alpha et l’oméga de la confection intérieure des pièces du temps....

  • …j’ouvrais les portes de l'extase dans l'univers suspendu....

  • … aux mots juste l'eau assoiffée par un chant... une révélation buvait les franges cristallines et crénelées d'un lac....

  • … la biche fuit a l'approche et se réfugie sur les hauteurs calcaires de la Question de Fond....

  • …. comment dire qu'on ne peut dire sans mentir, sans se trahir, s’abjurer et se sentir délivré par ce nœud qui entrave... ?

  • ... bouche ouverte, la caverne ne dit rien.... mais tu dormais si profondément … tu avais l'air studieux du novice qui apprend a ne penser a rien, a se représenter la paix vierge d 'images

  • … j'y ai penser effectivement puisque cette science est le rêve... le rêve d'avant les équarrisseurs de divan....

  • ….c'est peu après d'ailleurs, que l'élan s’essouffla, que l'imagination devint livide et le monde sanglant, je me souviens de ce rouleau d'horreurs qui heurta notre train de plein fouet, et nous obligea a descendre de l'impasse matérielle ou nous avions creusé...

  • … et c'est alors que nous nous échouame sur le rift sans repère de la date limite de péremption...

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