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14/07/2016

Stries

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Agostino Arrivabene

 

 

    Centre enlisé jusqu'au genoux jaune et sable jusqu'aux dents sur le sentier, près de la porte d’aveuglement, un feston d’étoiles constellés marque la page vu de dos qui vient de s’allonger. L'Incalculé fictif crèche réellement dans le coton de sonnerie de la porte où se bottent les importants. L'ombre physique de leur passage le réveille ; c'est l'unique événement du sommeil qui traverse son fils candide et se déverse dans un vase sans propriété conjointe, avec l'ensemble de la Nuit qui s'effondre et sonne comme l'interrupteur a poussoir de plastique blanc près du cendrier jugulaire en acier brossé de la cage d’absorption au moment ou les plaques de cuivres chevauchent le squelette polymère; il faut dire que le bâtiment du town-world aurait pu figurer en première page d'un manifeste nihiliste (si tant est, bien évidement qu'une telle confession de soi en la matière n'avait été une pure impossibilité!) ; son absence d'expression rendait sa fonctionnalité plus transparente encore et symbolique même d'un certain culte de l’indifférence nécessaire pour vivre dans une société complètement immergé dans la connaissance de ses flux mécaniques, de ce Styx artificiellement reconstitué en lequel elle se représenté en Léviathan sur les billet de banque; Pix aimait malgré tout retrouver l'impression du fleuve qui l'accompagnait jusqu'aux porte du gazoduc qui s’enfonçait dans l’oratoire immense du temps ; les plaines du vagissement étaient au loin dissimulées derrière les croûtes opaque du Mont concept qui recouvraient l'ineptie de l'esprit sans forme, sans visage et sans dents avec lequel est pétrie le miroir des hommes; chaque joggers qu'il croise sur le métier recompose cette sensation d'une extrême douceur des eaux labiles qui filent entre les baigneurs morts ; d'autres événements les appelles vers la même logique de la métamorphose ; mais leur âme sur la perche du saut, bien souvent se laisse séduire par une perspective de construction infinie, et il ressemble alors a ces voyageurs resté a quai que quitte a le navire ; courir en rond au pieds des grattes ciels, en écoutant glass au beat, a aussi sa vertu ; la course se fait au rythme des néons et des feux des bâtisseurs d'image qui sont d'autant plus lente a fondre pour découvrir le vrai paysage de la planète, qu'elles sont le produits inconsciemment entretenu par la société de masse qui n'a d'autre religion que l'ecran refoulant toute angoisse.

 

Pix avait toujours eut des idées bizarre, anormales, déformées et stimulante qui semblaient directement refléter le monde sans image ; le monde lavé de l'angoisse, un monde ou objet et réflexion se confondent, un monde thomiste ou l'intuition de l'instant amendé réifie la substance de l'esprit éternel pour lequel la matière infinie du monde qui a un commencement et une fin, est éternelle; on ne voyait pourtant rien d'absurde immédiatement dans la façade vitré du bâtiment de carbone nul, sa façade effacée était comme une gueule rentrée, une mâchoire qui pouvait broyer, avaler et craché, en laquelle on produisait les images contraires, les raisons du refoulement, mais qui ne savait pas parler ni siffler en travaillant ; visage pas tout a fait formé, les premiers traits presque effacés du même bâtiment mais parachevé dans ces lignes ou le ciel rejoint les vitres que les entreprises de nettoyages lustrent a la raclette des sphères et de la cause du mouvement ; courir autour d'un mur de verre et d'acier c'est comme courir entre les yeux de poissons morts géants, les écailles bitumés étincelle sous les premières chutes de lumière du haut des récifs  globuleux; les premières bulles remontent en voiture a la surface de l'avenue et c'est l'été, l'aventure, le ciel transparent de la nuit qui se referme sur Pix qui lui aussi sera prit dans un courant ; parce que lui aussi est une bulle qui instinctivement et mécaniquement cherche autant qu'elle le produit le boyau qui l'attire dans le cercle de l'intimité ou l’âme revient d’elle-même recommence un cercle propre a une tout autre logique qui se confond aussi parfois avec les événements; a ce moment la le ciel n'est ni blanc ni bleue, il est nuit que le verbe efface quand il se donne d’apparaître a une chaire qu'il crée sans apparaître directement comme son salut; que cette chaire se passe la cravate, si elle le veut, du moment qu'elle le fait soigneusement, et qu'en son nœud c'est la nuit qu'elle étrangle, la circulation du sang fera des merveilles dans le costume d'homme ; a ce moment la le ciel a la couleur de l'os avant que l'azur n'encre le tampon ; Pix dit a quelqu'un que sa voie été le commencement et l’achèvement de chacun de ses jours, et que puisqu'il la connaît si bien, il peut encore l'entendre a l'autre bout du monde quand elle bruisse entre les feuilles ; une femme lui demande si le sens l'embauche a la journée.... il allume la radio pour ne pas répondre directement ; elle ne parle que de tensions sociales et d'accord commerciaux ; de suite tous est brouillé, tout est faux, apprêté, calculé distingué sur deux niveaux d'analyses ou informations et désinformation se heurtent, fiction et réalité se croisent, sans se conforter ; et Pix n'a d'autre choix que de laisser flotter son imagination ; une catastrophe nucléaire ne lui paraît pas plus grave que sa dernière crise de mélancolie ; ensuite vient la litanie patronnesses des divinités politiques, les satrapes du temps bureaucratiques, les noms des saint patrons associés a des souvenirs formatés de meeting rediffusés, défilent et tissent en lui des images ou voix et corps sont réunit télégéniquement, alors qu'ils ne sont d'aucun verbe ni d'aucune incarnation ; ces images peuplent pourtant le silène d'autant de fantôme et de spectre inachevés, qu'il y a de façon de se faire sucer le sang ; du noms et des actions de la descendance énumérés par l’édition du matin, ne découle aucune motivation ; et la voie de ceux qui dirigent le monde ne fait pas le poids face aux red hot qui jamais ne se perdent en analyse; cette litanie de mâtine est une musique, quoiqu'on en dise, et une sorte d'hypnose qui mêle semi connaissance a demi sommeil, et pauvre conclusion a pauvre hypothèse, elle donne le ton du décervelage ambiant qui étend son rhizome aux quatre vents ; elle l'embarque par les rocades cependant, a travers des poésies sonores faites de confusion ; les red hot chantent, «  a force jouer des hématomes sur tes regles » …. quand un verbe inoculé le percute et met en déroute complète toutes les explications... un riff dompteur de forces telluriques surgit du poste et déchire le toits ouvrants de sa poétique ; c'est tout le magma ambiant du monde qui est mis a plat par le rock’n’roll, basse et guitare répercutent tout le bruit infernal des turbines nucléaires cumulées au chœurs des quasars, c'est ce mur du son, cette enceinte du bruit extrême qui caractérise la plus grande densité possible donné a l'incarnation de la confusion que le rock’n’roll éponge, et s'il le fait bien, c'est alors un pur moment de grâce, un sommet cathartique ou disparaît ce qui nous empêchait de croire a la subversion du mal, le partiel se rétracte et le son amplifié devient verbal.... le magma plastique de la vitre arrière se déforme sous la puissance du verbe qui a son maximum est semblable au silence des suites d'une perte de l'audition, l’appendice miroitant se détache de la carrosserie déchirée ; les vitres se reforme aussitôt comme si le son était sortie du ventre d'un poisson et l'avait enfermé hors de lui; au milieu de ce brasier la flamme claire d'une articulation inonde toutes les bulles du chemin; Pix se cale dans le trafic et laisse libre cours a son improvisation ; il rêve que toute les définitions, chaque jours remise en question, renaissent de ce qu'il perçoit du monde obstrué a sa source, sans filtre il boit l'informe quand il passe devant le bâtiment déjà âgés de plusieurs siècles ; après s’être égaré sur le parking de la sociéte, il rembobine le cintre de la radio sur la molette d'acier.

La diode désigne un dipôle qui ne laisse passer le courant électrique que dans un sens. Wikipédia

 

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