03/11/2016
Conte fractal
Alexander Steshenko
De la musique avant tout!
Verlaine
Les tentatives prodigieuses décousent les équations filandreuses par nature. Au bord échoué du broc transmutatoire, le coude du fleuve, ou avait vécu Nature, était ébréché par la plénitude des forêts, le coucher des absorbés aux vapeurs de la mansuétude ; mais l’arrière pays de la piste noire menait a la tutelle des mots ; sobre Mort attendait sous la mise en flamme fascinante des bosquets et des nœuds ; là, un rameau, ses bourgeons attirés, comme des grosseurs de bois, par la voie d'eau ; et le fil du ruisseau, avalé par le camphre du rêve ; l'automne aux fenêtres épluchait la mousse des bulles de coteaux ; l'acanthe naturelle de la brume impression, consolait de la copulation syntaxique des images sans fin, la vieille nuit du vœux, que les nœuds aporétiques consolidaient d'impasses dialectiques qui fortifiant l'erreur dans son péché, ouvrait aussi, comme une mer en deux, l'esprit insoumis aux apparences que la terre compulsait pour la sobriété du senti; l’étendard intérieur troublé par l’écaille qui fond et fuis a travers les bornes désespérantes des géographies complexes du cœur dansait comme une étoile sur le chaos intérieur de l’obsédante crudité, l’obéissance nue a l'invisible ; la secousse des apparences et le souffle ébroué du cœur.
Molly, fouille dans la masse velu du vélin qui recouvre la bible, et en arrache le crabe-tambour a la peau couverte de vase; « vient ici, lumignon d’asphodèle ! Attends moi !, n'entre pas dans les environs de la région de Kant, sans que je te suive de prés dans l'esquisse de la tranquillité ! Mais cours mon petit rat ! Cours que j'apprenne a devenir toi , court pour que je dissèque ton secret, ton essence éternelle dans le mouvement !» Mais le têtard se rebiffe, prouve en marchant, tousse les excréments d’ammoniaque et imite les vapeurs du philosophe qui déploie ses trois paires d'yeux télescopiques et les pointe sur le regard vitreux de Pix en sidération ; « Ne bouge plus ! lance Molly, il est devenu fou comme une énergie, un souffle transit qui laisse prendre verre la chaire transparente d'une carotte de permafrost extrait du geyser de l'esprit !... » Pix prédisant l’hémorragie sémiotique de Molly, lui fit couler un bain d'angoisse ou elle put dissoudre ses mots, dans les souffrances objectives des excitations nerveuses que la lampe magique lui causait; il lui lu pendant ce temps, les apophtegmes du philosophes qui désespéra de tout; le verre des vers plongea en elle et arraisonna son stimulus fractal; la brulure mental de sa raison martyrisée se changeant soudain en une douceur indescriptible, qui n’était ni trop chaude ni trop froide pour envelopper le souffle insaisissable de sa vie, d'un lieu historique ou situer le mouvement du tungstène; et au milieu du monde, dans son bain sémiotique, l'impact des ans schématisa l’érosion de ses os, sa liquéfaction au chas stellaire ; sa brèche pleine d'eau recollait ses rives ; et la houle historique des rides de fontaine, s'apaisa alors que tout autour d'elle, vide de sens, la série entière de sa vie d'araignée céleste simulait l'impact de la langue sur la pulpe océane de sa certitude ineffable et sensible.
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