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24/03/2013

Psychopompe

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23/03/2013

Distorsion.

I

L’écoule heurts du ciel
a de faux taureaux tatoués
au dos des ailes.

Ce sont en réalité,
des nids d’abeilles
qui symphonisent
la bourre du crâne
dans sa parfaite imperfection,
et façonnent
le ciel au coeur
par la boue des âmes,
la joie céleste,
discernable,
par des peines innommables,
qui s’effacent
absurdement,
en lieu et place
du céleste enchantement.

Les bleues regrets de ll’innommable
qui ourlent le cercle de toute flamme
dévorent toute âme abouchée, qui ne connaît pas encore le terme et la rupture nouée par le langage
débouchée
et percée de vers de langue,                                                                                                                                               cette matière du reflet, cette concrète servitude ou libération du retour a soi
cette rivière d’expiation,
qui dans l’immense trouble jour
du travail vague
du temps,
ou l’a nouveau des forges
rougeoies ses joues ciselées devant les fours d'hivernage
illumine la trace noétique du Bien systolé,
déserte les lieux
politique
ou l'inconscience des hommes
s'impose un refuge, une impasse des souffrances dans la fuite sémantique,
ou la paix baudruche
fut rendue méconnaissable.

II

J’habite un corps
de fleur tatouée
sur les lèvres
de Dieu.

J’ai entrevue
dans les brassées d’herbe folles
des essences sauvages
nidifiant l’herbier
des mots crus
soustrait
aux réducteurs de têtes
peu avide de fouiller le désert des coeurs
mais prompt aux éphémères secrets
extirpés des merles intestins grélant
le bain marie d'acides dissolvants tout l'imprimé du motif en berne flottant de l'eternité.

Un harpiste, un gemme corps de silène
étranger enfoncé dans le silence des savoirs,
de provenance indéfinie a l'avenir indéterminé,
m’avait certainement derrobé
l’essence du baume
de la rédemption.

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             L’énergie de la mort en complexification dans l’interrogation
architecte des âmes, lustrait du voir futur l'organe de verre, rendait sensible La visée du sens
dont le souffle turbulent de cris et de tribulations, dessinait le relief sensible du corps de contact
a la lumière mystérieusement peuplée d’arbres sans genre, de manne a l'apparente ronce, et de taillis d'ombre profond comme des précipices d'innocence, des tasseaux de verre
d'une espèce d'ignorance qui rend possible la perfection,
sculptée d'angoisses angéliques et de poisseuses distorsions démioniaques
qui sont le temple de l'art
fait d’ossement sans âge,                                                                                                                                                        ou s'opere le partage de l'election                                                                                                                                           et se trame la chair des mains des nobles paysans recevant le don par abandon du squelette d'effroi
sur le blanchis de moelle
lacunaire ombre
d’un astre chaux
et poudreux comme le talc invisible d'un corps second.

Le scintillement sans écart
dans l’indicible faille,                                                                                                                                                                ou la perfection de la lumière semble profonde obscurité  évidant sa clarté au coeur                                     douloureuse brûlure d'iris
 fausse distance émolliente et paupière levée du voyant  vivre le verbe                                                                               l'amour vrai des êtres en distinction de solitude, en séparation de dette mutuelle
ou paraît entre eux, toute la chaîne de l’humus étoilé
du corps du paysage de l’Instant sublime du vivre,
désormais me paraissait plus grand
sans paravent.

22/03/2013

Safran

Les porosités safranées,
du souvenir, des lumieres
embouties et réparées
dans le marbre,
ont pris le dessus
en me tombant des mains
dans des trous de mémoire
ou j’ai retrouvé intacte
sous leur neige
le permafrost
de mon corps corrélé
de signes, qui l’ont rendu inconcevable
s’il ne se signe lui-même.

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