Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

24/08/2016

Note

 

Partout dans l'islam on considère que le monothéisme pur se réalise par la non-association et il semble aller de soi que la non association doive être entendu de manière « objective » comme le détachement de la réalité de dieu de tout autre réalité (ce qui en un sens, revient au concept de saint Anselme : dieu est ce dont on ne peut rien concevoir de plus grand) ; or nulle part dans les commentaires islamiste que je lis a propos de cette thèse, il ne vient a l'idée de personne que ce que veut le coran c'est établir la vie du croyant comme étant partout et tout le temps « devant dieu » (concept et finalité commune aux trois monothéismes), et que pour ce faire il faut ajouter a la compréhension objective de la non-association, une intelligence subjective de la non-association ou le détaché est précisément aussi le croyant devenu de ce fait entièrement responsable de son choix de croire ou pas (détaché sensiblement du monde par son oubli ou son indifférence et ainsi rattaché spirituellement, c'est a dire indirectement, a la réalité absolument transcendante de dieu, par la forme de la présupposition, qui n'a rien a voir avec le doute, mais avec le fond le plus profond d'un choix donc de la foi qui est choix et don a la fois) et qui, grâce a la double réflexion (qui est la forme de la présupposition et de la certitude éternelle quand elle a un commencement absolue dans le temps), présuppose ce que dieu attend de lui et ainsi vit devant dieu en lequel il a alors « l’être et le mouvement » et l'adore comme s'il Le voyais, même s'il ne Le vois pas Le voir, et joue son rôle sans connaître le scenario de sa vie mais le joue bien par et grâce a la seule dynamique du sérieux infini que véhicule l'effroi de sa propre mécréance.

 

 

Il y a une lecture du coran hyper simpliste qui comprend la soumission a dieu comme un renoncement pur et simple a la liberté et qui réduit tout au fatalisme, et qui de ce fait valorise tout ce qui témoigne apparemment de ce renoncement... mais est-ce la une lecture complète du livre complet ? Dieu vous a créés vous et vos actes. Co.37;96 Ce que le coran nomme soumission a dieu est exactement la même chose que ce que le chrétien nomme obéissance inconditionnel a l'amour de dieu, aussi il se peut que ce soit bien plutôt en étant responsable eschatologiquement de sa destinée devant dieu ( que le croyant ignore mais qu'il a a charge de présupposer de lui-même, comme de faire ou non le ramadan) que la liberté entière se soumette a dieu et il est fort probable que cette soumission qui est responsabilisation de soi devant dieu passe par le détachement du monde et la non-association (un peu au sens ou Sartre disait que l'homme était condamné a être libre) qui cerne le domaine éthique dans la présupposition de la foi que chacun fait de ses actes propres selon ce qu'il en comprend de ce qui est convenable ou inconvenant a dieu.

 

« Je suis tel que Mon serviteur m'estime.  Je serai avec lui chaque fois qu'il me mentionne s'il me mentionne dans son for intérieur, je le mentionne dans mon for intérieur, s'il Me mentionne dans une assemblée, je le mentionne dans une assemblée aussi meilleure s'il s'approche de moi d'un empan, je m'approche de lui d'une coudée, s'il fait coudée, je fais vers lui une brasse; s'il vient à moi marchant, j'avance vers lui en hâtant le pas »Hadith ; Bukhâry et Muslim

 

 

 

Note

Co. 43;3Nous en avons fait un Coran arabe afin que vous réflechissiez.

Le désir ne se soucis pas tant de la place de son être dans le monde a travers sa propre réflexion (qui le lui subtile bien au contraire), que de sa réalité eschatologique dans l'autre monde qui lui est inconnaissable ; aussi le souci comme la réflexion ont ils toujours quelque chose de double ; quel est le souci du désir ? De quoi se souci le souci ? Cette double réflexion, est la base de l'autre monde, le fondement spirituel des réalités eschatologiques qui ne sont pas a chercher derrière les apparences, mais bien dans l'effroi ou la question de l’être tombée dans les oubliettes de l’intériorité délaissée par la réflexion, se formule, alors même que parce qu'elle a goûter du fruit de la connaissance du bien et du mal, elle ne peut plus croire au miracle sans demander de preuve, elle ne peut plus unifier la raison a la foi, reconnaître dans la raison le relecture eschatologique, sub specie aeternitatis , de cette foi qui au lieu de s’élancer au-delà du voile de l'avenir et de vaincre le temps, s'est attribuée un prédicat divin qu'elle flétrie autant qu'il la flétrie comme une propriété inappropriée, une essence illégitime qui ne lui appartient pas.

 

La structure apparemment sans logique do coran apparaît au contraire très sciemment concerté eu égard a la dynamique de l'effroi qui est la tonalité propre a la réalité du dieu abrahamique et donc le propre d'une religion qui veut y revenir ; l'effroi comme tonalité existentielle révèle la non-verité du mécréant de sorte que l’édification qui en procède se doit de puiser sporadiquement dans les divers plans de l'existence humaine (politique éthique...pour en rassembler le corps en quelque sorte nouveau du nouvel Adam.

 

Il m'est impossible de connaître mon être-vrai, j'en éprouve une angoisse qui porte au salut ; mais tant que dieu n'est pas l'instance intermédiaire du rapport a soi comme au prochain et au monde, cette ignorance est éprouvé par Adam comme une conséquence eschatologique qui lui noue le cœur ; le péché, le refoulement de l'esprit, implique l'expression première et immédiate de la foi comme haine de l'incroyance ; mais cette haine de l'incroyance ne peut pas constituer le tout de la foi, seulement son expression primitive immédiate et première, qu'une seconde réflexion va subvertir en amour du prochain en intercalant dieu entre soi et tout ce qui est autre, bref en faisant le dieu le rapport entre ce qui est ; l'esprit qui est ce rapport est refoulé par le péché dont la haine est la première étape de l’édification (mais cela ne veut pas dire que le coran en reste la, car la haine du péché rattache a ce dont le croyant veut se détacher, aussi l’étape ultérieur de l’édification consiste a dissoudre cette haine dans l’indifférence du péché des autres dont le coran dit qu'aucun ne portera la faute d'un autre).

 

La structure du coran est une sorte de mystère ou s’entremêlent les considérations eschatologiques, politiques existentiel, historique éthiques... mais une sorte de fil d’Ariane pourtant semble se dégager dans l'effroi qui donne le ton et porte le lecteur vers l’édification intérieure de la foi ou il regrette sa mécréance, et qui transcende l’indétermination du temps qui l'angoisse pour s’établir dans la victoire sur le temps qui est la foi dans les réalités eschatologiques ; ce sont elles qui organisent toutes les autres considérations thématiquement détaché de cette victoire sur soi-même.

 

Le coran fut révélé graduellement au prophète, et c'est aussi graduellement qu'il mène sur les ailes de l'angoisse jusqu'à la subversion des concept ou les réalité eschatologique inexistantes pour le mécréants prennent vie et vérité ; aussi toute les appels au meurtres et a la discriminations qui appartiennent a la première moitié du coran jusqu'à environ (la caverne) sont de l'ordre de ce qui se passe dans le cœur du mécréant qui lisant le livre complet en reçoit peu a peu la foi ; ainsi il va de soi que la première forme de la certitude éternelle se réfléchisse dans le cœur du lecteur sur le chemin du devenir croyant en un désir de tuer tout ce qui contredit immédiatement ce germe encore incomplet mais nécessaire de la foi ; car non seulement les réalités eschatologiques ne sont pas a chercher derrière les apparences comme des arrières monde nietzschéen, mais en soi comme un redoublement de la réflexion ou la certitude s'exprime une première fois comme désir d’anéantir tout ce qui contredit le tout cohérent en lequel le désir veut s'inscrire, mais encore comme seconde réflexion sur cette première expression directe de la certitude éternelle ; ainsi l'objet de la haine du croyant, la mécréance, tout extérieur au commencement du coran, s’intériorise jusqu'à s'identifier au devenir du croyant qui soudant alors sont cœur dans la double réflexion, devient celui trouve la paix du tout miséricordieux parce qu'il fait miséricorde a ceux qui font eux-mêmes miséricorde ; cette deuxième réflexion dans l'effroi, sur la première forme de l'expression directe de la foi est le véritable repentir, la véritable correction, qui fait du croyant celui sur lequel la paix du tout miséricordieux descend a travers le coran.