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17/07/2016

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Mike Swale

 

Les chardons croissent quand le soleil décline, et ils meurent avec les coquelicots de nuit; les chardons poussent comme des scholies dans les mailles de l'aujourd'hui, leur illuminations, selon ce que nous en savons ne possède aucune propriété propre, tout est magnétisme, rugosité, viscosité et logique des fluides, chute, attraction et rapport; mais dans une réalité ou le réel se change en lui-même, l'espace est le temps sont flexibles, et l’âme du devenir échappe souvent au pissenlit; la science irradie un tombeau de fibre du front percé des morts, l’âme humide encore et les caillots de sang ; les morts voient tout ce que voit le cœur pur, la toile tachée de sang costume le poète que les vers ont mangé ; ils voient la vie en miettes sur le goudron imperméabilisant; l’irrévocable instant qui clôt l'histoire résonne comme une matière sidérée, suspendu et arrêté, brisé comme une fourche a un carrefour du temps ; l’atmosphère n'est plus qu'une épaisseur infiniment fractale entre enfer et joie; les balles qui giclent ont tué le temps ; la surface de son miroir c'est brisé en se figeant et dans la lézarde, hagard, Pix erre étourdit ; mais, un jour viendra, une éternité viendra, ou précisément cet incommensurable douleur saura seule me dire ce qui fut vrai dans le temps comme dans l’éternité ; Pix attend ce ciel et s'installe au milieu du crane ; du silence tourne autour de lui ; ces choses ont dit de l'absent qu'il fut plus que des mots tant il est vrai qu'ils portèrent sa vie et la mienne courant le long du fleuve immense du désir, qui coule sous la canopée d'oubli ou les ailes sombres veuillent sur ce qui s'accomplit et se survit ; l'immense colonne du souvenir transcende les nuées intérieures, et éclaircissent la flamme des cyprès qui pose leurs regards sur des crocus plein de lucidité que contemple l'enfant tué a l'heure des cerfs volants ; il est touché par la grâce, et penché, observe le fond de son âme étonnée qu'il perçoit sans affolement dans chaque écailles du monstre végétal que la mort a lui mêlé; (Pix possédait encore quelques sachets de cette autre terre a tiroir) ; chacune lui rappelle tendrement le visage de son père, et celui de tous ses descendants; mais la vision se brouille, le palimpseste du temps recouvre la forme humaine du tamis, et grillage l’épaisseur des caves floues d’où les rats surgissent pour dévorer son cœur; ils veulent plus de gruyère encore a se mettre sous la dent ; mais l'enfant n'a pas de grenade il n'a qu'un choux-fleur a faire glisser de ses mains, d’où il roule comme la poussière d'un cauchemar sur le divan.

 

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16/07/2016

De profundis

 

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Taisez-vous, laissez-moi, je veux parler! Il m'en arrivera ce qu'il pourra.
Pourquoi saisirais-je ma chair entre les dents? J'exposerai plutôt ma vie.
Voici, il me tuera; je n'ai rien à espérer; Mais devant lui je défendrai ma conduite.
Cela même peut servir à mon salut, Car un impie n'ose paraître en sa présence.

Job13;13

 

 

J’aime bien l’idée que la nouvelle science est si outrancière et étrange qu’elle ressemble à de la magie. Qu’en pensez-vous ? Commencez par imaginer quelque chose de magique, puis travaillez à rebours en échafaudant une  explication scientifique qui pourrait la rendre possible .

Rucker

 

 

 

Un jour, la liberté intérieure fut décomposé en absence de mots ; la porte de la parole était une menuiserie disloquée ; les moellons invisible du verbe qui jointaient l'oreille a la bouche avaient le cœur brisé et les racines du ciel délitaient le chemin, tombant désormais inhabitées de dix sac plastique par énigme sous les kiosques a journaux ; la poésie qui est l'objet de la colère, l'innocence dans la mire de la haine qui ne peut la supporter, s'amenuisait avec l’écoute de la parole d’où naît l'autorité ; le moellon invisible du monde, le maître du temps flottait parmi les éléments, mais irreprésentable il avait les traits d'un camion defonçant la voie de l’écoute ; chercher encore, et se relever toujours ; la vie sans poésie, réduite au squelette décharnée de l’obéissance incertaine a la loi, n'est pas l’obéissance a la volonté, mais sa caricature abjecte ; la vie privé de poésie, de ce qui de l'autre monde éclot en celui-ci, n'est pas humaine ; la voiler, la refouler, c'est refuser de laisser l'individu se redoubler ici-bas depuis le royaume de l'esprit, c'est s'instaurer calife a la place de dieu, douanier des frontières poreuses, mauvais logicien, mauvais métaphysicien, mauvais poète et fossoyeur psychopompe qui s’ingère dans ce qui est privée, et qu'il disloque pour se faire adorer du silène comme si le juge-philistins enturbanné était capable de contrôler religieusement l'apparaître de l'ispeité qui ne luit réellement qu'a l'aune a laquelle aucun homme ne peut se placer; le socle des hôtels est en émeute permanente, les étages défoncés, la maison vide est absous par le midi ; de la patte le chat coince la souri ; la face cachée de la mort rayonne sur les roues, les constellations ont bougé au moment de l'éclipse ; la langue s'est perdue au-delà des rails de sécurité, le mauve des étoiles a luit un instant, mais en disparaissant la vie n'a pas laissé ce vide béant ou plus rien n'est, mais le rien qui est pleinement innommé; le spectre du désir peut-il encore dire vrai ? Un instant il flotte, et chaque instant de ma vie désormais ne sera plus que la lente déflagration d'une explosion atomique dont je perçois chaque atome comme un horizon d’où il me provient et vers quoi il me reconduit ; du rien au rien, tout est vanité ; a moins que la poésie n’empêche qu'on referme le couvercle et qu'a jamais fleurisse les liaisons du rhizome, belles comme des descendances incompréhensibles de l’esprit, belle comme la racine carré de la vie, une tumeur sur ma Junon ; elle avait six ans, et il suffisait de lui parler vrai pour la rendre sensible ; un monstre sans parole l'a assassiné ; la plénitude du mélange, elle en avait la science innée, et son dénuement était toute son autorité ; l'enfance du royaume au pieds de son col enneigé était le contraire de votre religion anémiée, qui exclu tout degré de liberté, toute variante dans son obsession, toute liberté de la répétition de son amour transcendant, le champs érotique qui préside a la mise a feu du foyer de lumière ; la voie de la pulsion qui vibre dans la peau, a la forme souveraine de la libre création de mots, fauché par la colère, la haine de l'esprit, au nom d'un malentendu sur la nature des choses, un dilemme métaphysique qu'aucune éducation n'a entreprit de ravauder chez le livreur de tribulations, pauvre émissaire d’œillères ; la houle est immense qui sépare l’intériorité de son contrôle politique ; le camion franchit la distance ; c'est un quark échappé de la lumière qui veut l'obscurité du néant, qui veut que dieu n'est rien créé, et laisse en orbite autour de l'astre mort, un noir zodiac d'esprit plein de désenveloppés; au creux du cri, par la pâleur extrême du délire, les grains de la joie folle du tueur quittent la peau transparente des retrouvés; le golf absorbe la dernière lampe qui slalome ; sous les palmiers la glace ne fond jamais.

 

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14/07/2016

Stries

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Agostino Arrivabene

 

 

    Centre enlisé jusqu'au genoux jaune et sable jusqu'aux dents sur le sentier, près de la porte d’aveuglement, un feston d’étoiles constellés marque la page vu de dos qui vient de s’allonger. L'Incalculé fictif crèche réellement dans le coton de sonnerie de la porte où se bottent les importants. L'ombre physique de leur passage le réveille ; c'est l'unique événement du sommeil qui traverse son fils candide et se déverse dans un vase sans propriété conjointe, avec l'ensemble de la Nuit qui s'effondre et sonne comme l'interrupteur a poussoir de plastique blanc près du cendrier jugulaire en acier brossé de la cage d’absorption au moment ou les plaques de cuivres chevauchent le squelette polymère; il faut dire que le bâtiment du town-world aurait pu figurer en première page d'un manifeste nihiliste (si tant est, bien évidement qu'une telle confession de soi en la matière n'avait été une pure impossibilité!) ; son absence d'expression rendait sa fonctionnalité plus transparente encore et symbolique même d'un certain culte de l’indifférence nécessaire pour vivre dans une société complètement immergé dans la connaissance de ses flux mécaniques, de ce Styx artificiellement reconstitué en lequel elle se représenté en Léviathan sur les billet de banque; Pix aimait malgré tout retrouver l'impression du fleuve qui l'accompagnait jusqu'aux porte du gazoduc qui s’enfonçait dans l’oratoire immense du temps ; les plaines du vagissement étaient au loin dissimulées derrière les croûtes opaque du Mont concept qui recouvraient l'ineptie de l'esprit sans forme, sans visage et sans dents avec lequel est pétrie le miroir des hommes; chaque joggers qu'il croise sur le métier recompose cette sensation d'une extrême douceur des eaux labiles qui filent entre les baigneurs morts ; d'autres événements les appelles vers la même logique de la métamorphose ; mais leur âme sur la perche du saut, bien souvent se laisse séduire par une perspective de construction infinie, et il ressemble alors a ces voyageurs resté a quai que quitte a le navire ; courir en rond au pieds des grattes ciels, en écoutant glass au beat, a aussi sa vertu ; la course se fait au rythme des néons et des feux des bâtisseurs d'image qui sont d'autant plus lente a fondre pour découvrir le vrai paysage de la planète, qu'elles sont le produits inconsciemment entretenu par la société de masse qui n'a d'autre religion que l'ecran refoulant toute angoisse.

 

Pix avait toujours eut des idées bizarre, anormales, déformées et stimulante qui semblaient directement refléter le monde sans image ; le monde lavé de l'angoisse, un monde ou objet et réflexion se confondent, un monde thomiste ou l'intuition de l'instant amendé réifie la substance de l'esprit éternel pour lequel la matière infinie du monde qui a un commencement et une fin, est éternelle; on ne voyait pourtant rien d'absurde immédiatement dans la façade vitré du bâtiment de carbone nul, sa façade effacée était comme une gueule rentrée, une mâchoire qui pouvait broyer, avaler et craché, en laquelle on produisait les images contraires, les raisons du refoulement, mais qui ne savait pas parler ni siffler en travaillant ; visage pas tout a fait formé, les premiers traits presque effacés du même bâtiment mais parachevé dans ces lignes ou le ciel rejoint les vitres que les entreprises de nettoyages lustrent a la raclette des sphères et de la cause du mouvement ; courir autour d'un mur de verre et d'acier c'est comme courir entre les yeux de poissons morts géants, les écailles bitumés étincelle sous les premières chutes de lumière du haut des récifs  globuleux; les premières bulles remontent en voiture a la surface de l'avenue et c'est l'été, l'aventure, le ciel transparent de la nuit qui se referme sur Pix qui lui aussi sera prit dans un courant ; parce que lui aussi est une bulle qui instinctivement et mécaniquement cherche autant qu'elle le produit le boyau qui l'attire dans le cercle de l'intimité ou l’âme revient d’elle-même recommence un cercle propre a une tout autre logique qui se confond aussi parfois avec les événements; a ce moment la le ciel n'est ni blanc ni bleue, il est nuit que le verbe efface quand il se donne d’apparaître a une chaire qu'il crée sans apparaître directement comme son salut; que cette chaire se passe la cravate, si elle le veut, du moment qu'elle le fait soigneusement, et qu'en son nœud c'est la nuit qu'elle étrangle, la circulation du sang fera des merveilles dans le costume d'homme ; a ce moment la le ciel a la couleur de l'os avant que l'azur n'encre le tampon ; Pix dit a quelqu'un que sa voie été le commencement et l’achèvement de chacun de ses jours, et que puisqu'il la connaît si bien, il peut encore l'entendre a l'autre bout du monde quand elle bruisse entre les feuilles ; une femme lui demande si le sens l'embauche a la journée.... il allume la radio pour ne pas répondre directement ; elle ne parle que de tensions sociales et d'accord commerciaux ; de suite tous est brouillé, tout est faux, apprêté, calculé distingué sur deux niveaux d'analyses ou informations et désinformation se heurtent, fiction et réalité se croisent, sans se conforter ; et Pix n'a d'autre choix que de laisser flotter son imagination ; une catastrophe nucléaire ne lui paraît pas plus grave que sa dernière crise de mélancolie ; ensuite vient la litanie patronnesses des divinités politiques, les satrapes du temps bureaucratiques, les noms des saint patrons associés a des souvenirs formatés de meeting rediffusés, défilent et tissent en lui des images ou voix et corps sont réunit télégéniquement, alors qu'ils ne sont d'aucun verbe ni d'aucune incarnation ; ces images peuplent pourtant le silène d'autant de fantôme et de spectre inachevés, qu'il y a de façon de se faire sucer le sang ; du noms et des actions de la descendance énumérés par l’édition du matin, ne découle aucune motivation ; et la voie de ceux qui dirigent le monde ne fait pas le poids face aux red hot qui jamais ne se perdent en analyse; cette litanie de mâtine est une musique, quoiqu'on en dise, et une sorte d'hypnose qui mêle semi connaissance a demi sommeil, et pauvre conclusion a pauvre hypothèse, elle donne le ton du décervelage ambiant qui étend son rhizome aux quatre vents ; elle l'embarque par les rocades cependant, a travers des poésies sonores faites de confusion ; les red hot chantent, «  a force jouer des hématomes sur tes regles » …. quand un verbe inoculé le percute et met en déroute complète toutes les explications... un riff dompteur de forces telluriques surgit du poste et déchire le toits ouvrants de sa poétique ; c'est tout le magma ambiant du monde qui est mis a plat par le rock’n’roll, basse et guitare répercutent tout le bruit infernal des turbines nucléaires cumulées au chœurs des quasars, c'est ce mur du son, cette enceinte du bruit extrême qui caractérise la plus grande densité possible donné a l'incarnation de la confusion que le rock’n’roll éponge, et s'il le fait bien, c'est alors un pur moment de grâce, un sommet cathartique ou disparaît ce qui nous empêchait de croire a la subversion du mal, le partiel se rétracte et le son amplifié devient verbal.... le magma plastique de la vitre arrière se déforme sous la puissance du verbe qui a son maximum est semblable au silence des suites d'une perte de l'audition, l’appendice miroitant se détache de la carrosserie déchirée ; les vitres se reforme aussitôt comme si le son était sortie du ventre d'un poisson et l'avait enfermé hors de lui; au milieu de ce brasier la flamme claire d'une articulation inonde toutes les bulles du chemin; Pix se cale dans le trafic et laisse libre cours a son improvisation ; il rêve que toute les définitions, chaque jours remise en question, renaissent de ce qu'il perçoit du monde obstrué a sa source, sans filtre il boit l'informe quand il passe devant le bâtiment déjà âgés de plusieurs siècles ; après s’être égaré sur le parking de la sociéte, il rembobine le cintre de la radio sur la molette d'acier.

La diode désigne un dipôle qui ne laisse passer le courant électrique que dans un sens. Wikipédia