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10/10/2016

Koos oluu opoq unly

 

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Ruprecht von Kaufmann

 

Pix et Molly s'assirent en face de l'autre ; le candélabre entre eux, fondait comme une gréve, sur la mort branlante de la place saint marc ; Molly se balançait au lustre du campanile au-dessus du corps sombre de la foule criblée de pigeons ; les rêveries roucoulaient des craques abolis et, dans la pénombre, l’éclat de leurs yeux était tel que la vérité éclipsait la bougie; leurs visages, pour un observateur extérieur et étranger a la scène, ne pouvaient manquer d’évoquer l’éclat de la vérité même ; l'os transparent, la lumière humide du cristallin de l’œil, la nudité de la parole habillait leur corps, unis autour de cette table revêtus de l'écho lucide d'un transfert, qui de concert, témoignait de la trace d'un rêve divin et commun parfaitement cohérent, gravé au milieu de leur vie, pleinement sensé, parfaitement beau et monstrueux a la fois; monstrueux sur les bords, monstrueux aux confins de la connaissance, heureusement imparfaite du totem que formait chacun de leur nerfs rattachés au diapason de l'acte créateur; et a bien les contempler comme des icônes d'amour, on pouvait s’édifier sur le sens profond de la vie, et comprendre de suite, qu'ils n'avaient rien de gens qui attendent une pensée vraie, ni même de gens qui attendent de penser... car il avaient le teins de ceux qui pensent déjà depuis le plus lointain, et qui en tire le fil jusqu'au lié manquant, jusqu’à l’absence de terme de cette passion de parler que leur union avait comblé de lueurs lucides, de blessure d’où avait jaillit des étoiles et des fées transparentes, aussi bien que l'ordre de toutes les lettres de l’alphabet sensé illuminer le chemin, et qui, comme par un sortilège, avait allège leurs cœurs lourds de paroles insensées et de formules inaccessibles et secrètes.... sans jamais l'avoir appris d'aucun livre, ils pensent juste et sans attendre pensent vrai ; ils l'ont appris de la syncope elle-même; ils s'aiment et se jugent comme des morts qui se souffle les mots de l’Achéron sur le visage; ils s'aiment et se brulent a l’intérêt infini qu'ils se portent l'un a l'autre qui a plombé d'une gravité infinie les plans de leur esprit ; l'amour en eux a cousu la langue a elle-même, de sorte que leur affinité sensible c'est enrichit d'une réflexion infinie qui a murit comme leur corps jusqu’à la pure transparence des ans; c'est en ce sens qu'ils ont dans leur catafalque sensible, ressusciter l'amour extrait des limbes de l'être ou ils avaient le mouvement ; et c'est pourquoi, aussi en lui, ils ont l'explication suffisante du réveil qui dresse le sommeil contre lui-même, révulse la chair dans les yeux de la résurrection; l'amour est cette inconcevable équation sensible qui tresse l’éclipse de la sensibilité au don ; le point de départ de cette énigme et l'aliment suspensif de leur langue; et cette pensée, cette certitude se lit sur leur visage, dans chacun de leurs gestes pondérés comme a l'aune directe de cette contradiction consciente ; l'infini de la durée électrise celui qui en connaît l'absence de terme sans désespérer; jusqu'à ce que dieu les sépare ; bien sur aucun spectateur ne peut surprendre cette scène, elle ne peut pas apparaître a qui ne comprend pas que ce qu'on nomme dédaigneusement, fidélité, confiance absolue , abandon inconditionnel est une forme, une forme de l'existence, qui restaure la vérité et son timbre, comme on répond a un appel avant de le noyer sous le vernis jaunis et craquelé, du miroir, le plus vaste, frappe d'oubli l'organe de sa sensibilité immédiate et témoigne qu'il ne reste que la parole que la vie a prononcé; la chair repose alors sur la lucidité du désir, comme les muscles sur les os ; la densité immatérielle de l'amour surine la désincarnation ; les pommettes de Molly, explose de pudeur incarna ; ses pieds enlisés dans les boues électrique de l'union infinie sont libre de parcourir la terre qui les a porté, la terre dont ils sont fait tout en se comprenant lié, enferré de la pire des façons ; la jonction terme a terme, de la trame de leur vie n'a pas manqué de rejeter dans le sillon de la pensée sans terme la boue du ciel dont ils sont fait; chaque jours, chaque instant, portait en lui ce fil et cette aiguille que la durée rendait sensiblement transparent ; toute obscurité dans leur désir n’était plus qu'une invention ad hoc, et aux remous de l'imagination succéda les coups de rame justifiée.

 

 

 

 

 

 

 

 

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02/10/2016

Pil'iy

 

Nicholas Alan Cope & Dustin Edward Arnold.jpg

Nicholas Alan Cope & Dustin Edward Arnold

 

 

Pourquoi demandes-tu mon nom ? Il est merveilleux

Juges 13 : 18

 

Pix est a l'étonnant, à l’ouest de la matinale; et, prés du songe d'airain et de la dose financière ou il se fixe, il aperçoit les hangars désaffectés d'une banlieue américaine, ou les junky se shootent aux flash de la félicité ; la came est partout la même et son temple est ceinturé de sensibilité glauque, clapotant dans le bourbier lâche des lendemains de régime ou la surtension s’affaisse, s’avachit en un long drapé de peau louche et vague de boudin ruisselant sur les carreaux des rares poètes du rucher sud de la faste arène; pix y porte ses pas, et en descendant l'escalier d’écailles qui traverse la cité, croise cette grosse dame coiffée d'un capot de Studebaker en feutrine duveteuse comme le velours de ses yeux éteints ; pix, sans se retourner, l'air de rien, s'interroge, sur la chimère merveilleuse qui a pu les brûler ; et sa question extraite de la perception de ce mystère, se change en interrogation qui conclu par un cep de l'esprit, a cette réponse de l'instant ou un monsieur accourt, un stade à la main en suppliant : ô blé !! … et aussitôt, sans aucun recours raisonnable, pix, tuyaute l'arrosage et arrose le palais ; voilà, le temps, de se rappeler a toute la mémoire, avale, la transparence et oubli l'oubli, redescend de l'idée de l'idée, de l'idée par l'idée, prends le temps de dérouler ta désillusion et boit au rebours de toute la philosophie, le signe de l'esprit incarné sur la terre, l'eau que les planètes ont engendré! qu'a chaque lampée renaisse la vigueur organique de la pensée, que les cendres de ton savoir t’ensevelissent sous un mausolée d'orgueil et de vanité, et que la banalité du jour t'étouffe de la merveilleuse pompe de sa sobriété ; le monde fut créé pour cacher le créateur, et l'homme y boit sans s’étancher; l'abondance de la manne est invisible et insensible aux insensés ; une science aussi merveilleuse est au-dessus de leur portée ; elle est trop élevée pour qu'ils puissent la saisir ; et pourtant, si tous les bâtiments sont la, sales, minables, sans paix, usés comme le dialogue, décrépis comme la pensée rétive et sans réflexion, la maison hors d'usage, il y a dans cette immense poubelle désaffectée, un signe du créateur par l’absence ; ne règne ici que l'outil usagé sous la torchée de la lampe, le lustre défraîchis de l'encensoir électrocuté dans l’océan de vanité.

 

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01/10/2016

Panique d'absorption

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KD Mathenson

 

Et la substance que tu donnais manifestait ta douceur envers tes enfants, et, s'accommodant au goût de celui qui la prenait, elle se changeait en ce que chacun voulait.

Sg 16:21



Il n'y avait rien sous la charpente que la substance labile, incompréhensiblement libre du vent, une myriade de galeries sans fond ou le souffle lumineux résonnait en passant comme s'il avait secouer les branches d'une cage ; aucun œil ne doute qu'il y ait une structure derrière tout ça, ou plutôt, une volonté, a défaut de structure que personne ne connaît mieux que le temps, dont il ne sait rien, quoiqu'il soit explicite et évident; le temps est une grandeur physique, l'entité matérielle de l'acte façonnant les âmes extrait du néant ; du premier quark de l'interaction jusqu'à la représentation définit de l’incertitude quantique, il y avait toutes les vies humaines, tous les destin et tous les processus physiques jusqu'à la loi de tes bras; les vigies de prou, souvent apercevait les membre de leur familles, le coude de leur enfants dans le relief déchiqueté des îles qu'ils abordaient ; un instant il ne croyaient plus a l'irréalité de la baie de Newton, a la durée détachée du temps, et la physique du passé leur revenait en plein cœur les yeux perçant l'horizon ou forme et matière se confondent énergiquement et dont l'étoupe du salarié méta exilé ne peut se prévaloir d'une quelconque science quoiqu'il en perçoive le battement; aussi ce liant est bien pour lui immédiatement location, et mouvement des suppositions, hypothèse heurtant frontalement l'abstraction et le modèle, tribulation des pensée emmêlées, crainte et tremblement de la folie d’Érasme, qui est l’écrin du grain net de la moisson; mouvement qui est fuite du signifié, course en avant des signifiants, que seul l'espoir et la présupposition dompte ; le temps, ce champs de confusion est non seulement une quantité donné déjà présente dans l'univers, l'avenir est déjà là impondérable, mais en outre, il s'écoule jusqu'à l’évidement et rhizome les troncs du ciel et de la terre pendant que Galilée brode et conçoit la translation; et ce qui s’éclaircit, beau a  fendre le monde, jaillit comme une lumière de rien, comme un corps tombant des nuées, comme la densité du cœur faisant foi de l'origine immatérielle de l'amour devenu réalité; pix est assis à sa macle, en tromblon noir ; on le dirait en apesanteur appuyer sur son doigts, qui trace dans la poussière de la clairière le signe d'une contradiction, une voie claire a son échelle;  le bois qui l'entoure, recèle son bras décalé s’enfonçant dans le temps des maquettes avortée ; il n’y est plus, il n’y a plus que la vieille porte tonique, et le vertige du portrait.