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04/12/2015

Poéfficient d'art

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max ernst

 

« On n’est pas obligés de vivre comme ça
- travailler pour leurs maîtres
- lancer leurs bombes
- manger leur merde
Pourquoi on devrait vomir les idées
qui nous permettront de vivre ?
 »

E.Bond

 

  Le cloître fait appel a toutes les ressources de l'imagination; elle est le vrai jardin médian de l'esprit qui entre âme et chair, éclot a lui-même, s'attache par l'inscience a la force d'abandon de l'amour qui goute a la sensation de la certitude en etant guidé par la lumière qui referme derrière elle tous les doutes, toutes les questions, toutes les portes. Le jour de sainte Ogive, devanbas grattait le gel aux hublots de l'ouvert, pour mieux apercevoir la filasse radio-active des arcanes que longeait lentement le Steamship en suspension; ensuite, il se laissa tomber mollement, rompu, de tout son poids, sur la banquette arrière de la torino encastrée dans la cabine du Volusia; il engloutit le plafond immaculé du regard, et bue l'eau de sa culpabilité fondue; a l’intérieur de sa chair, un mouvement dialectique c’était débloqué, une pensée grandeur nature, incarnée avait opéré ce salto mortale qui le ramena a la présence suis généris; il se senti plus que léger, comme dispersé intérieurement, a la fois dissolu et reconstruit, par une inertie absurde qui le rendait aussi stérile qu’était morne et lamentable l'horizon topaze qui le cernait; la houle cosmique acheva de le bercer; il tomba dans le sommeil des portulans, comme s'il avait plongé au-delà des colonnes d'hercule, dans les terre inconnues de l'esprit, vers quelques restes de lucidité sous-marine, qui déchiraient le tissus végétal; délesté de la peur, a mesure qu'il avançait dans la révélation d'une œuvre dont il n’était pas l'auteur et qui le captivait; le cloître sèvre le pouvoir adamique qui retrouve la faculté de concevoir l'indépendance de la coquille qui le reçoit; il sentait son poids disparaître, couler dans le Tartare, comme dévoré par lui-même, absorbé par sa propre densité; résolu en absolution; il identifiait enfin la provenance de ce désir suicidaire qui l'avait hanté toute son existence; il déduisait de l'intuition de ce métabolisme, qu'il pourrait peut-être lui pousser les ailes d'un mercure ou d'un ange ; mais que, dans tous les cas, il en retirerait au moins une leçon sur la qualité intérieure de la gravité de l'apesanteur du lecteur quand il est prit et ravie par le sens, toujours transcendant le cœur.

02/12/2015

Laisse créer

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aile de papillon

Il n'est pas de plus habile consolation que la pensée selon laquelle nous avons choisi nos malheurs; cette theologie individuelle nous révéle un ordre secret et nous confond d'une façon prodigieuse avec la divinité.

Borges

 

       La lumière déplace les morts articulés entre ses dents, pendant que les cétacés plongent dans des soucoupes de verre, en direction des topologies transcendantales de la baleine blanche ; sous les binoculaires, la gréve des mots frappée de couleurs papillon ; d'immenses dahlias bruns s’épanchent sur ces ailes, qui battent lourdement les restes ocre des ors du jour ; les bambous moustachent les abords psychologiques des rotondes ; on se promène, les pinces a l'air, par les trous de souris percés dans la mémoire ancillaire; le rouge truc l'analogie qui pend des lèvres, comme un parfum exhalé des salives de mer ; les tendeurs vibrent sur la galerie du temps, la représentation échappe, le pouvoir adamique est refoulé dans les cordes ; le pouce des arènes écrase, le monument symbolique ou se résous le conflit physique en poésie ; de Ponce le poète, avait les angles a vifs ; ces esquisses s'en ressentait, autant aux couleurs qu'aux formes et au moral ; la texture baptismale de forges fractales qui se sont imprimées sur la matière invisible du voir, ne sont pas pour les esquisses morales d'algues fossiles reposant au fond du tableau des vanités humaines ; elles sont le privilège des simples qui supposent naïvement, torve a leurs yeux, le tableau d'écheveau sans fin des fibres du coton qui lie tout dans l'espace ; l'englobante housse des condensations transpire le vide intersticiel ; dehors fétuque les conclusions atmosphériques ; l’observation prolongées des articulations logiques de la pensée est restée suspendue aux conclusions; la pensée jette l'ancre de la réflexion dans la nuit étincelante de la chair ;le mouvement carné du gemme séminal de la conscience, s'ouvre sur la base d'un dome antithétique constitutif de toute sensibilité ; le mystique liseré de poil ombellifère qui couronne l’acéphale coléoptère étincelle, sous sa face incomparable et rayonne des atmosphères inconnues qui le génèrent ; comme la pensée, il ne prend son envol que dans la nuit, quand la sève qui parcours le monde, cherche une issue, cherche une forme, un ciel supérieurement transparent a l'opaque connaissance de luire ; la pensée vient au monde comme l’anti-sentiment, la contre mesure objectale qui se cristallise dans l'etantité morte de la passion, la chose et son amour, sa tentation, qui brise le cercle du ressouvenir et de la réflexion qui y est partout présente, et compresse la mémoire, comprime l'extase attirée par le développement fractal de la matière, ou s'ouvre pour la pensée un chemin de réflexion sensible, là précisément ou l'espace imaginaire du point de gravité du corps en chute, avait été judicieusement déboisé, mis a découvert et foré par une compagnie pétrolière, a la moelle instable, aussi, instable qu’était l'humeur de son directeur, capitaine d'entreprise sans notion dialectique capable de reproduire la houle des trois huit alternant avec les piquets de gréves ; l'aiguille du taon fut planté en ses carrières de schiste toutes pénétrées des images du fils de lumiere qui perce le monde, le traverse de part en part sans aucune capacité de faire face e sans rien pour se proteger ; elle se voit comme en un miroir, en ce qu'elle est réellement, ce corps de verre vivant de tout; les couleurs organiques de l'aube, émerveillent le jardin ou interdire ne sert a rien, sinon a mieux faire comprendre comment brûlent ensemble les anémones gorgées du nectar qu'elles dispensent sur la terre qui les engendre, et nos mœurs; humbles elles sont tes maîtres, comme toute chose dans la nature enseigne quelque chose a propos de l'essentiel ; mais l'enseigne d'une voie différente que recouvre les radios ; j'ai vu des barricades en fer servir d'antenne aux encens contenus dans l'air, comme une erreur flottante, une faute unique et ambigue, diluée et concentrée a l’état gazeux dans le tableau réserviste des éléments ; un possible présent.

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vinyle

01/12/2015

Timoney off-highway

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Brian Blackham

 

Le simple examen empirique de la nature suffit à reconnaître, de la manifestation la plus rudimentaire et la plus nécessaire de toute force naturelle, jusqu’à la vie et la conscience de l’homme, une transition constante, par degrés insensibles, aux limites toutes relatives et presque toujours flottantes. Et poursuivant cette idée, par une réflexion plus pénétrante et plus profonde, on ne tarde pas à se convaincre que l’essence intime de tous les phénomènes, ce qui se manifeste et apparaît en chacun d’eux, est un élément toujours un et identique, qui se détache avec une netteté de plus en plus grande : ce qui se montre dans les millions de figures variées à l’infini, et ce qui nous offre le spectacle le plus baroque sans commencement ni fin, c’est cet élément unique, caché derrière tous es masques et recouvert d’un voile si épais, qu’il arrive à ne plus se reconnaître lui-même et à se traiter souvent lui-même, non sans dureté
Schopenhauer

 

Ils sont assis maintenant, dans leur vieille salopettes de jeans sur le capot de la torino de soixante deux hors d'usage que les chardons ont envahis a travers les lettres chromées de la calandre sport ; une cellule du foyer, observable a l'esprit, embrase le mont Plomb, pendant que l’eucaryote des grands clades qui partage le monde en algorithme s’écrase au fond de l'horizon des déluges de chimères qui remontent au cœur des océans l'eau de la vision, les cours innervés des larmes de l'intelligence, fendent le ciel par nature abstrait; l’angle des ombres, tournent lentement autour de l'astre de la réflexion contenue en elle-même; leur dos courbés enfoncent leur crane dans la boue de laves celestes, ces remous premiers de la deflagration qui roulent de toutes eternité dans le chaos; ce sont des etoiles des mers du vide qui s'enroulent dans leur tentacules, a des millions de kilomètres d'eux; et pourtant, l'enclos s'ouvre le coeur bat, un point devient un trait, sans pouvoir entre les deux au même instant; le précipité de chair pendu au fil tendus entre les confins tangentiels de la sphère,  pousse l'herbe sous les bras des Parques, qui fétuques presque toujours aussi rasante, qu'attirantes par l'originalité peu orthodoxe de leurs silhouette d'orgue a rouleau; le serpent et salamandre; puis serpent ou salamandre, selon que l'intention se réalise plus ou moins; une intention brille bien plus que le soleil, elle étincelait avant lui, dans la nuit caméléon la contenance rêver du fleuve qui fuit; l'impression unique, plus ou moins longue, mais dominante d'une vie, la marque comme du linge a corde en provenance de l'incommensurable racines intelligible de la main et de l’œil; l'absolu nouaison interne des aspects sans rapport direct entre eux des phénomène ne repose sur rien, c'est a dire sur l'esprit, la passion, le désir bien entendu quand il s'inonde d'images, s'enroue d'un drap de larmes visibles a la dimension d'un pied trois coudes du décors sans fond; l'esprit parfume les vents, ranime les cycles monotones des premiers milliards d'êtres et de siècles, ou l'on aperçue un être vrai; la joie d'approfondir avec lui, ce qui les fait tenir en vie; puis, une nuit, il glisserons ivres dans la boue des fossés;  de la nuit des rois portant loin dans les ténèbres renaissent des branches les surgeons de lune ; le crépuscule descend des molécules du foyer pour creuser a l'aurore naissante de la troisième fois, le tunnel de nuit qu'une barque emprunte ; au-delà du fait brut, objectif, au-delà des mesures, certes nécessaire et vrais dans leurs sphères ou les phénomènes ne sont que peinture, pigments malléables, les choses reprennent vie et résonnent autrement quand dans la sphère du symbolique tout n'est plus que fait de sentiment, passion absolue; le monde des cris par la nature angoissée se transcende, mort aussi a la friture, neuf, prêt a entendre et écouter la réalité nouvelle ; la pose du premier pavé de la densité de la route est l’œuvre des mots, qui donne a éprouver de l'intérieur ; leurs fenêtres s’amoncellent comme un agencement parfait d'iris dans l’âme de feue le poète qui concevait la présence du souffle d'un être, a travers les brocs premiers et les nouvelles fugues vaginales d'information chuintant des roches de réseau leur sombre et malfaisant chant de désespoir ; terriblement tentant, au loin le verbe, espère qu'il patientent; amène, devanbas, suce le goulot de sa bière ; fouine examine les taches solaires du couchant, avec une minutie et une passion qui impressionne son insensibilité spirituelle; l'érable derrière lui, a un air beckettien d'halobacterie de la douleur d'un pneu, pervenche sur la route ; sa souche s'émaille des fibres de l’atmosphère céleste, qu'il sillonne des bas fonds aux couches supérieures de l'air ; fouine enfonce la clé de douze dans les tripes d'aciers de la carlingue ; le moteur tousse et cale ; il réfléchit, écoute le grésillement interrompu du démarreur qui se perd physiquement, dans l'emprunte silencieuse des lignes physiques d'essaimages de la main avant d'atteindre l'explosion ; le dépassement par ce gong ne vient pas; il en profite pour remarquer que la foudre électrique n'a laissé de sa voie que son timbre; celle du clignotant de Fatima qui pousse ses grésilles entre racine et branche comme une emprunte hermétique relevant le cœur par la pensée; une main, c'est une transparence concrète, un aplat de coupe translucide en quatre dimensions de la sphère, un point sans dimension plus vaste que l'univers, c'est Vitruve a l'air Cheyenne, qui se cache a l’envers des naissances, comme un secret a lire dans la tombe au jus de citron; les sept lieux du mens pulvérisent l’azyme mur, renverse l’étau en fronde, et l'attention aux ruines trouve dans le bordel de quoi démêler un nouveau monde ; mais ou est le fondement de la passion absolu, celle qui emporte, met en mouvement, les soit disant êtres animés, donne a ses mainate un peu de raison; une voie hennit dans la grange ; ce cri parcoure la terre de la pensée, jusqu'au mémoires Cheyennes des temples nomades élevés par une civilisation; de l'autre coté de la mer, un père de la nation, en chaque citoyen égal au fils de dieu; ce par quoi la terre s’élève et se creuse, a été façonnée par ce qui a produit la lumière, mais le fait que nous soyons sensible non pas aux choses en elles-mêmes, mais a leur souffle se développe et s'estompe jamais tout a fait, même quand passe l'autobus de Hopper en un râle sur la gomme de la déflagration essentielle qui réduisit le néant a rien, et déchira les tissus du rien qui précédaient la création Témoin; a onze heure, il neige des cendres, et ils décident de rentrer au steamship ou ils remirent du bois mouillé dans le poêle avant de se coucher.