12/06/2013
La possibilité de l'inexplicable
Les cerisiers versent des larmes de sang ; les noyaux du vide cerisent des drames de sens ; l'orgasme des roses explorent les organes du ciel désargenté ; les entrailles des chiffons froissés ; le reste incompressible d'une peine de frisson ; les pistons de l'horreur comprimant la trouée des joues ; un sursoit d'aile de la lumière dans la passe paramentique du surplis ; un souffleur de théâtre cacheté a ne pas lire avant le terme du cachot des yeux dans la modélisation des braises ; un lait de chardon casqué au regard inquiétant ; deux pins violets époumonant des chandelles de bois ; un chaton étripé du soleil dans les poubelles de la taxidermie des saules ; un verre de la pensée dans son rêve ; la civière des splendeurs allongeant l'arpège des prêts fait aux doigts ; les gants du bourreau des asperges ; la bourre des torches avisées dans l'office des ténèbres ; l'ettoupe du crane des vignes dans la graisse des gréves ; la tendresse du vin noir des ongles grattant les pépins de minuit ; l'éventration du calme ressouvenir des défunts aimants ; une mort zéro défaut ; la lazure du corps inconsistant devenu transparente lymphe dans l'oubli du rapport sexuel inexistant ; la contagion des routes aux regards vitreux ; le cuir des trop vieilles lumières ; un rire giclant d'une marre ; l'obole des cires fondus dans la double peau du savon ; le goût pour la foire d'une palme édentée ; le corps en gloire du fétiche de l'horreur entêtée ; lla mue du foulage glissante dans la cire verte des blés ; les vagues de chaleur renversent les châtaigniers ; la houle emporte une saignée de coquelicots ; enfin sèche la langue du chien lapant la blessure au centre du sel blanc ; en joue! Feu! Pan! Soleil! explore dynamos d'angoisse l'étranglement des goulées de carbone et sous la lave électrique sème ton vitrail de douleurs dans l'oeil blanc de l'horreur masquée ; l'aube chargée d'épines inhalées ; les mains sur l'électrode des pluies de feu dans le corps noir des ruches ; le hérisson ubique ; la chenille du raisonnement urticant des concaténations de l'impensé ; le dragon du rêve dans la résistance des dettes de jeu de l'esprit ; un couple d'inséparables réduisant la fracture des charmes qui jonglent les nuages et s'ébranchent en plein ciel ; la résilience des nuits avalées par les chouettes ; la soie moirée du tangage dans l'Eden en feu ; l'épitaphe de feue l'Eden dans le bourgeons des lettres ; la parure des balafres dans les tremblement de la beauté ; le verre brisé des anciennes tumeurs d'esprit ; le ramage des souplesse dans la rééducation du temps boiteux ; l'ultime tour de vis du nombril liant la chair a la chair ; une borne cinglante de foudre crépitante ; la poudre au cieux levant la pâte céleste ; la vue claire d'une Parques postale des résidences dans la langue hachée du plaisir.
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