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30/09/2013

sans titre

Il tendit le paquet a Siphyl : « Mots fantômes sur le retour »....c'est le titre, précisa Gil, de ces lettres reliées a la façon d'un traité; une lueur étrange oscilla comme une aiguille sur les cadrans d'ordinateurs.... Siphyl lu : « Muette relation d'une jalousie sans avenir selon un auteur ayant fait les frais de cette curieuse maladie en l'étrange terre des signes rassemblés en une nécessaire inversion qui situe plus haut le réel que notre pensée, en une unique fleur journalière » et l'auteur du journal précise, ajouta Syphil, « La langue n'était pas née quand j'arrivais frappé de hasard sur le lieu ou la fascination de la mémoire la plus pure me poussa au crime sans nom ; que sais tu misérable lecteur de la jalousie, de son feu absolument pur de toute réminiscence? Parce que tu as envier tel privilège ridicule, ou convoité tel bien qui t'étais refuser, tu te prends pour Caen....Ouvre tes oreille lecteur incrédule et ensemence ton ame stérile du trouble qui perdit la mienne. » ...en effet dit Siphil voilà un bien étrange auteur pour un bien étrange thème...

  • ...reprends...intima Gil avec une grande douceur, qui semblait le ton meme de la bienveillance...

  • « dans la noire et froide nuit ou l'existence tient les hommes a l'écart de ce qui leur est le plus cher, la jalousie prit les traits d'une femme, faite des teintes de ma lepre, d'une flamme obscure qui incendia ma lampe et dont je ne put me détacher. Être lier fut pour moi, une torture infinie, Caïn est mon frère, comme lui j'ai fait offrande a dieu...et il n'est rien descendu....avais je un autre choix que de tout effacer. Mais maintenant que tout est achevé, et que je me tient au seuil de la mort que je me suis promise, je comprend ma damnation, la pureté du ressouvenir n'est pas l'expression de la pureté du coeur ; en soufflant le brandon qui m'enflamma d'un élan sans mémoire, je m'élançais a corps perdu dans le néant, j'engrangeais le néant, brulant les réserves de l'avenir dans le conte a dormir debout que je me racontais ; pourquoi n'ai-je rien fais contre? Parce que le moteur de l'intelligence était faussé des son commencement, et que ce n'est qu'a présent au bord du suicide, que je comprends. Ma faiblesse était mise en lumière, mon amour cet inconnu qui fait qu'on a beau se regarder dans un miroir on ne se voit pas tant qu'on ne sait pas vu mendiants, pauvre absolu, lépreux, plein de tare et de vices, plus affreux et offensant que ceux de Dorian Gray ; je n'avais pas compris par quelle coque mon regard doit passer pour prendre conscience de lui dans la lumière ; je pensais comme tous les monde, que tout ce qui est réel est immédiat ; quelle erreur fut la mienne! Sont ce les dons de dieu? Le sentiment de faiblesse, de médiocrité absolu, d'absence de grandeur capable me donner a etre selon l'idéal que nonobstant, ne cesse de se forger mon coeur sous cette croûte ou le regard fuit ; mais qui pourtant l'appel intérieurement... » C'est assez! se revota Siphil, dis moi au moins de qui c'est....?

     

    Gil pris le livre des mains de Siphyl et continua, « ...... ce que mon coeur reve et concoit de ravir, l'envolloppe qui le contient, le lui ravit lui en interdit tout possession, a moins de vivre sottement en midinette qui croit tout ce dont elle se flatte devant son miroir ; mais moi je fis un pas de plus, un seul, celui de ma maladie, et je resolu de ne jamais croire de ma vie un seul instant a l'amour ; ni a comprendre les choses de son point de vue ; quoique je fus artiste, douée même en son temps ; je n'etais qu'une technique evoluant sans âme dans de fausses impressions de moi-meme, qui sautaient du glacier dans la lave, mais toujours refusant l'absolu continuité ; la voix m'était séduisante, mais mon expérience malheureuse de l'amour, qui ne m'avait découvert que ses affre, incarné dans la couleur noire de ma peau, moi qui revait de beautés blonde, je fus terrasser par une brune, ou plutot, je n'avais su discerner dans mon reve, la part des couleurs que je mets sur les traits de la Beauté ; et je n'avait vue que son gouffre, une moitié pourtant de moi-meme ; aussi quand je la vit, mon esprit se scinda en deux, et il me fut facile alors, de me croire pour un homme entier au moment ou je n'etait qu'un partie pris d'une partie de la verité, qui devait equilibré ses impressions et son savoir, dans ce neant de l'ignorance qui nous lie, nous libere a deux.

Le fou d'Elsa

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http://www.franceculture.fr/emission-fictions-theatre-et-cie-le-fou-d-elsa-2013-09-29

 

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27/09/2013

Ophélie

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