Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20/09/2013

Cheval de feu

utube.com/watch?v=KM3fOVrc3zw

sans titre (en cours)

En sortant de l'eglise Santa-Maria, Nerey ne carreser pas les chiffres de son I-Phone, il se sentait trop mal a l'aise, tout chose, tout renversé, mais aussi comme soulevé par un grand vide ; marchant non pas dans les rues, mais sur un grand ciel pavé de nuage. blancs et bleus. ; marchand sans avancer, en s'enfoncant dans la glaise elastique de la substance unique. Et, suspendue tête bêche dans la lumière des rues renversée passant a travers une pluie d'arabesques andalouse, qui lui faisaient des ombres étrange sur tout le corps, il se sentit idiot, stupide et misérable mais infiniment soulagé ; le visage de Shalima l'obsédé, s'il se retournait sur une vitrine ce n'était pas son reflet mais l'image de Shalima qu'il percevait ; il lui semblait la voir partout, surgir de n'importe quel coin de rue ; derrière chaque porte qui s'ouvrait ; sur la banquette arrière de chaque voiture qui passait ; peut importait a Nerey l'incohérence de ses pensées ; elle était vendeuse de journaux dans un kiosque pittoresque couvert de mosaïque multicolore ; elle était agent de la circulation, l'épiant d'un oeil agacé etiqueté rastaquouére brinballant tout un luxe de mauvais gout et fumeur de joint infecte ; chaque grand mere qui faisait ses courses au marché s'en retourné faire un gaspacho pour Shalima, chaque enfant qui courait attirerait ses bras ; et sans être directement aucun des touristes attablés aux terrasses des cafés dans la ruelle fraîche comme une clairière ombragées au matin des  bûchers de l'été tous avaient cependant un rapport avec elle, toute chose d'une manière ou d'un autre y reconduisait ; possédait son lien secret avec ce terme ou le réel était ce qu'il y avait de plus vrai et authentique pour  lui, incarné en cette femme ; multiplier ici serait amoindrir ; mais l'esprit de Nerey quoiqu'infiniment surchauffé ne provoquait plus aucune angoisse ; le temps, la durée n'étaient plus qu'une poussière qu'un grand coup de vent a travers la rue, chasse ; je ne peux materiellement pas la retrouver, mais personne ne peut parcourir l'infini a moins qu'il ne soit aussi  le fini ; vu qu'il était, sous un certain angle certain de la retrouver.



"Alors c'est ainsi que l'on voit le monde, a la fin, tout renversé et unie, lorsque la langue s'emporte a perpetuité se detache comme une ombre neutre, un colyre battant les yeux et fixant a jamais le passé qui a filtré goutte a goutte, en un bain d'onction precieuse, une essence d'alambic retractil comme un caoutchou qui coincide a son extension, devenu incompressible tel que les estimations de la grandeurs terrestres nous apparaitront ridicules et futile, mais pas inutile dans leur complexe imperfection. Leur miseres. Nerey n'hesita pas un seul instant pour repasser sur la place ou la veille encore Shalima travailler a son oeuvre. En cinq minute il fut sur place, mais la place était vide et propre, franchement nettoyée ; quoique sa rétine fut encore toute imprégnée de l'étrange impression de l'oeuvre inconnue ; il marcha sur la place et refit les gestes de la veille ; on aurait cru un fou signe échappé de l'esprit du Qi Gong ; un voltigeur casquée sans moto, passant par des anneaux de feu, puis une vieille pleureuse plongée dans les larmes, une ombre chinoise prise de transparence a l'oreille confidente d'un cracheur de feu  ambulant et dansant sur une musique extra-sensorielle  autour des braiser de la saint-jean en plein dix spetieme siecle, age d'or des troupes de theatres ambulants et décérébrée, la vie éternelle,  en roulotte Italienne, et faux carrosse grosse citrouille brûlant et piétinant son enthousiasme naturel, une plainte de l'air, le sourire de l'arbre  a la pierre, le poids grave des  racine dans l'ether ; et pourtant jamais Nerey ne s'était sentit aussi pauvre, aussi coupable et aussi miséreux. L'art lui semblait la réalisation parfaite d'état mystique, la ou on se fout du monde, la ou il faut avoir des oreilles pour entendre, le cercle brisé du désir prendre la forme d'un tout a travers nos os.



Il dansait comme un évader, comme un homme lymphe, libre pour la toute première fois, de toutes les données du monde ; «  je rend a dieu ce qu'il m'a fait ; j'exprime ce que j'ai compris de Lui, ce qu'il m'a fait en me brûlant d'amour ; et malgré la douleur du mur d'effroi ou il renonçait a son amour terrestre, il remercia dieu de l'avoir arracher a son amour par un amour plus grand encore qu'ils partagé. Il trébucha, virevolta, se fracassa la tête contre un mur, roula dans l'air et chu sur le pavé ; un filet de sang suinté de sa tête et s'échappaient les lettres de sa pensée, qui dansaient comme les bâtiments dresser sur la place  ou il virevoltait encore dans son oraison sans jamais tomber puisqu'il n'y avait plus de monde "...on en finira bien un jour tous de cette misère, on l'effacera jamais du monde, mais on peut l'effacer en soi, quand dans le risque de la misère, je m'enfonce et devient l'objet de la pitié de dieu. ». L'amour lui avait donné d'ignorer la mort.

Et nerey compris que Shalima dansait elle aussi au meme instant, de la disparition du monde, ou qu'elle fut dans le monde

17/09/2013

L'idée de Dieu dans le Journal de 1854

http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/forge/6753