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02/10/2013

Note

Finalement, la question de la banalité du mal est intéressante, autant qu'elle soulève d'interrogation le pouvoir réel de la médiocrité : celui de maintenir constamment tout dans le flou ; ce pouvoir est une langue qui est devenue langue maternelle des français résidant en France a un point tel que même le patois de nos grands parents possède plus d'âme et de corps que cette souche sans vie qui tombe de la bouche des grands manageurs.

 

Les moyens d'observations démultipliés a l'infini coïncident avec l'émergence d'un supra outil de contrôle, rendant la norme plus répressive qu'engageante, et rend l'acte de parler impossible. La langue n'est plus le développement d'un projet d'intégration, mais un formulaire dentaire qui m'absorbe dans un monde ou je n'existe pas.

 

Les plus hauts dignitaires dans l'avancement du renoncement, profitent de toute la gamme des plaisirs et des joies que leurs causes un tel état de la langue qui a en l'occurrence force de loi.

 

Mais dans une telle langue officielle, parlée a tous les postes et rouages charnières et déterminants de cette société énuclée, plus personne n'existe sans tomber peu ou prou sous le coup de la loi.

 

Or cela est dans l'ordre car ni la société ni l'absence de société ne saurait être tenue pour une fin en soi, mais bien ce qui par ricoché en donne une idée plus haute et neuve comme l'avenir par ou s'annonce plus que la totalité du temps et de l'être, la synthèse du singulier et de l'universel, la plénitude réelle de l'amour revivant sans fin son bonheur d'être un perpétuel commencement.

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