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07/11/2013

note

Il y a des lieux propices pour écouter le vent, et d'autre pour voir le ciel rouler sur lui-même, en un mouvement circulaire comme la terre lorsqu'elle disparaît absorbée dans ses propres tourbillons ; fatalement nos sens y sont soumis a l'extrapolation orbitale, pendant que tout le corps étouffe sous la pression du vide ; ils forment une contrainte pour l'élévation, une percée de vide dans la densité du trop plein, partout ils sont frontière, ou l'insignifiance parvient a la limite de la matérialité redondante ; en eux l'angoisse se concentre et devient visible jusque dans ses éléments les plus simple ; ce sont forcement des déserts, des lieux ou l'idée même de lieu se perd, se cherche dans le non-sens, se découvre enfin nouvelle idée du lieu ou rien ne retient ni ne guide, sinon l'ici de l'implication incompréhensible du Grand et du Petit ; lieu de crise pour la chair tangible, manomètre imbatit d'un prodigieux équilibre de l'esprit, synthèse absurde concentrée dans l'incommensurable point saisit dans sa réitération obsessionnelle et omnidirectionnel ; la vaguelette inoffensive y devient tempête farouche que semble alors animer une Volonté ; la pierre, la feuille, le grain de sable se répercutent a l'infini, comme un échos physique, comme la réalité tangible d'une voie qu'on ne perçoit que comme une indécidable ambiguïté, dont a peine on entend les prémisses dire : je suis ce qui est ; aussi on ne peut pas dire qu'on traverse un désert, car c'est une musique absolu dans sa materialité, qui toujours d'abord nous saisit et incarne son énigme en nous ; l'incomprehensible a immediatement la forme noetique d'un interdit ; si un arbre y pousse, il n'est que silence contemplant l'or de sa sève s'enfonçant dans le sable sans mesure comme dans un cri ; on ne traverse pas le désert, jamais, on est formé de lui, et on y tombe, partout recueillit au fond d'un cône dans les serres d'une impression absolue de soi-même ; ces creusets sont sans position topologique, école d'atopie pour êtres incarnés ; ici dieu roule sa langue dans notre vanité ; ici je suis face a moi-même, je devients esprit c'est a dire, j'apprend a parler.

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