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22/04/2014

Ils sont en foule dans la maison de la prostituée.

Les morts coulent au fond d'un puits d'étoiles et nous lamentent quand ils nous traversent d'un frisson, et nous attendent comme des lampes vibrantes du fond des nuits pour nous sauver, nous réveiller par la souffrance aux forme bleuie, jeans et veste en cuirs le long de la rambarde d'autoroute la tête et les mains plongées dans désert, fouillant des doigts la vaste épaisseur de verre du rêve, égrenant la loupe qui voit en soi-même, passer entre les rouleaux du laminoir le sel du ciel et de la terre, rattaché aux deux versants de la plaine par les secrets du vent. Un défilé de majorettes rouge et bleue cerné de cuivre et porté par des chars de fleur confites en plâtre reconstituées, avance au rythme de la grosse caisse lâchant a intervalle régulier du fond de la vallée, le cri bref et sourd de la contraction des intelligences anéanties et effondrées dans la poussière sépia. Tout autour d'elles, des motos en file indienne décrivaient de grand cercles sur un parking désert recouvert de sable; les motards lancés les uns contre les autres tamisaient l'air brûlant et soulevaient des nuages de poussière qui s'élevaient comme une tour jusqu'au ciel; aucun spectateur n'assistait au défilé, sinon celui qui s'appuie sur la frontière, le regard cherchant le cercle parmi les décibels d'Harley; une femme peut-etre, se tenant loin de la comète tourbillonnante de bruits mêlés, harmonieuse symphonies des invectives et des jurons, qu'éructe l'arche des falaises vomissant l’écho des moteurs coulant leur peigne d'acier dans la chevelure de pierre jusqu'au fond d'immuable ombre de la vallée; pelage de sable, arrête de roche, croûte de pain gigantesque étendue sur des dizaine de kilomètre, la carcasse antédiluvienne de l'inimaginable charogne de l'idée repose décomposée dans la poussière humaine.

 

Au loin la ville, ou ce qu'il en reste de la communion, fermée sur elle-même, dissolue et grouillante d’incompréhension comme l'immense nécropole du ver présent pressé par l'outil de presse géant, que la masse media bétonne aux armées du salut grignotant des limbes de temps aux cerveaux indisponible, l'énorme manipulation mise sous presse et sous tension, cervellant de bon matin sa daube d'information suffisamment débiles pour occuper a la journée, l'intérêt éternel de l'ouvrier aussi absolu qu’éphémère qui irisera les bras et les jambes des lumineux concepts de la très douteuse culture de papier dont l'argent est l'unique production spirituelle, sculptant l'humaine fêlure du pipeau d'alouettes, façon resto u, façon bouffe infecte, pâté pour chien réchauffé infamant; et plus a l'ouest les usines, ou se préparent les condiments du moment recalant les idées au fond noir des cerveaux dans l'orbite de la projection du profits aveugle des privilèges du désordre inconsistant; le platre de la veille rebouchant le vierge élan des manchettes de journaux; aux fenêtres les familles repues et inutile scrutent un ciel de carte postal qu'un buraliste fait tourner sur un tourniquet de fer rappelant l'existence d'un monde ou la communication ne serait pas du cinéma, et signifierait vraiment la mise en rapport des éléments de l’éternel roman ecrit par Dieu; mais tout en bas, le service de presse est au commande, et rabat de l'exigence incompressible de peine la langue haute en couleur rehaussant les droits du nihilisme a faillir le relief abrupte du tendre; les consultants en com sont aux manettes, pour eux, il faut que ça crache du sang et que ça pète du gaz hilarant pour que leurs faux cul siégeant sur les clowns du divertissements puisse courrir sur les rotatives cardio-vasculaire lancées a plein régime, et que content de leur effet, ils puissent s'endormir en parlant de leur exploits en fuite, les relatant chœur amplifiant, développés en conscience divine du peuple reunit autour de leurs bienfaits par les traces d'encres sur la porte au limite du divin écran des homélie du vingt heure. C'est le temps de l'organisation de la lumière dans la conception du salut au fond des taupinières du néant. Le temps de l'insalubrité spirituelle, le temps des incendiaires synaptiques brûlant les frontières de la confusion qui gargarisent l'esprit d'une absence sans fin de réalité propre. L'homme appuyé sur la frontière s'avance en lui-même et entre dans son propre champs de vision; les motards zézetiques essaiment d'un ballon de molécules vibrionnant de mouche noire ; et du cœur infertile de l'outil de presse géant l'homme fabrique des usines cadre pour le regne infini de la perte de conscience. Enfin le cercle parait au-dessus des zones hiérarchiques de la dévoration des vrais sentiments, et le cœur se tend a l'impact de la lumière d'une ardeur a vomir les mots creux de la ville media, d'une neuve sensation de dégoût qui conserve l'impression des légendes et des fables authentiques.

 

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