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23/04/2014

Quand nous enfantons, ce n'est que du vent.

Si aucun être ne m'a conçu, je tombe dans le vertige subjectif de la pensée intime, et du cœur en abîme, du fond du puits de science d’où remonte ma voie, sans les recommandations technique habituelle  de l'impersonnelle grimpette des sommets de la démonstration, quand tombent du ciel comme d'un puits de science l'amour tout outillé pour le faire; entre temps, techniquement, j'habille le silence de la connaissance de mon être-néant, long passe temps du silence érudit et vieille discipline du sceau apposé a l'acte officiel du naître louche lumière sur la boue qui n'est qu'un accident auquel le pécheur accroche son attention comme a une montagne qui bouge, s'écroule et se reconstitue, mais plus tard, après, pour qu'on soit prêt pour ne pas manquer de la voir, telle qu'elle est, boue bleue, sillon d'atome, éclat possible ou balafre sur le miroir en soi; mais si je m'approche tête bêche de l’abîme et que je m'y jette, ou plus précisément, m'y laisse tomber, alors il y a de forte chance pour qu'aussi en tombant, je renverse la face du miroir ; non pas en cherchant a revoir je ne sais qu'elle félicite prénatale, ou pré-existentielle ; mais en vidant la tête et le cœur, par l’écriture, c'est un champs de fleurs et d'épines qui vous pousse dans la tête ; je veux dire réellement, quand la chose elle-même est réelle en elle-même, quand elle est sujet et posé sur la terre, rapporté a sa splendeur invisible et éclatante ; c'est la, a nos pieds que la boue est bleue dans cette lumière ; c'est elle qu'un artiste veut rendre ; la sensibilité éternel; voir l'aimé(e), le percevoir dans une proximité immédiate c'est reculer en soi a l'infini de sa venue, et revenir de sa propre mort son égal dans ses bras, relevé du gouffre qui définit par sa brèche refermée tout autour de leur présence, l'aimé(e) l'amant qui attire tout, noue tout a lui; puisque c'est autour de ça que tout tourne en nous; et si l'amour n'est pas conçu, pensée et voulu selon l'idée juste qu'on peut se faire de lui, il ne sera pas incarné dans la fraternité réelle; l'amour ne se pense pas abstraitement, a la manière des systèmes spéculatif de la pensée systématique, il s'incarne des que s'ouvre la porte du risque absolu, qui comme un grand vent solaire balaye tout les liens antécédents, les annulent, les poussent dans le vertige du hors cadres sans dimension, sans réalité dans le nouveau mode d’être au monde parce qu'ils formaient un maillon d'une autre chaîne infinie qui décroit de la déflagration soudaine de l'autre, et celui qui subit l'ablation des anciens liens, n'existe plus ; mais aussitôt libre, il s'éprit a nouveau d'absolu et devint une perfection vivante dans le domaine charronnique du transport des morts  aux vivants; l’existante traversée de l'épaisseur complexe des interactions entre les faits, les événements et les êtres, entre les êtres et les choses, qui leur renvoient leurs reflets, n'a pas encore aboutie a la preuve de sa réalité, parce que la preuve, le point final de la vie qui relit tout a tout, est l'amour et que jamais la considération abstraite, statisticienne, la pensée ne pourra a la fois connaître ce qu'elle pense et penser ce qu'elle connaît pourtant et qui forment des nébuleuses noématique, des grossesses nerveuses de comédien, jouant percée d’idéal, comme un poilu lancé vers le murs de la mitraille, ou l'attraction et la gravité jouent un rôle essentiel dans une traversée de la chair par l'idée, lorsqu'elle se conclue, comme on se prend une balle dans la tête et meurt en raccrochant tout a l'idée ; sublimant l'idéal par l'effondrement de la chair, si le mourant ne l'a jamais envisagée auparavant, l'idée ne lui apportera que de l'effroi ; mais s'il en a cultivé la grandeur en lui, durant toute sa vie, alors les choses prennent une autre dimension pour lui, mieux qu'une place au soleil, un accord avec dieu aussi épais que la soupe cosmologique de l'univers, et aussi précise, substance miraculeuse, pour lui avoir donner a voir le vrai visage, l’éternels traits de celle qu'il aime ; il mourra plein d'espérance, comme une fleur ; une fleur invisible, une inflorescence de vinyle qui attire l'attention et détourne de l'idée pour qu'elle se connaisse et se voit autre en son reflet.





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