05/06/2014
sans titre (en cours)
Et voici, Uzéciel dans sa grande livrée de texte tétramorphe traversant son corps chargé de visions et bardé d'exodes de mémoire gravées sur de rutilantes lanières oxydées, chevauchant comme une once d'or fondue, la corneille de Pie en expédition punitive au delà des frontières du cercles zététique ; il tend sa main par delà la poitrine des maisons, et les plonge dans la reliure des baisers ; aussitôt le plâtre des kénoses se déchiffre; du moule brisé jaillit l’iconoclaste acupuncteur de vide, l'ail en bandoulière, l'iris en crucifie des lueurs extrêmes rayonne comme un ostensoir pendulaire d'un œil a l'autre; il frappe dans ses mains l’étincelle de quatre dimensions les brises hors de tout cadre ; il est immense au-dessus de la ville et qui le voit, se perd, est siphonné d’âme au philtre d'aimer ; dans les cases, les téléviseurs se brouillent, la mire se gondole, les ondes ne transmettent plus d'information compréhensible ; un rugissement sort de sa bouche volcanique : que volonté soit faible! que ta lumière fusible l’hologramme radioscopies des entrailles du néant ! Le ventre des habitants se gonfle et trépigne intérieurement, martèle sur la peau de bouc tendu les phonèmes inouïes des fameuses voyelles...tout n'est plus que tremblement jet et souffle, les bâtiments s'effondrent, les bombardiers retournent a la rouille dans leurs champs de napalm en fleur ; les corps carbonisés des suppliciés se lèvent sous l'impacte des balles comme des toreros blessés par la corne infernale ; chacun ouvre les oreilles, le grand ramdam du ciel a commencé ; le silence c'est effondré comme une plaie au plus profond de l’abîme ; rien ne peut plus relever le monde ; le temps est un ciment trop vieux qui s'effrite, qui lèpre son salpêtre de sel comme une poudre d'or jeté au regard de ces autres yeux autour desquels glisse le corps des visions d'Uzéciel; par delà la mort, toute trace de lumière sur terre n'est plus qu'un saint baiser d'esprit ; les intestins se consument, par le canal supérieure des encens de la nerveuse racine ; personne n’échappe a la traverse du souffle qui ronfle comme un chemin de fer ; la mort se compose un visage, se donne une consistance, c'est elle qui disparaît quand l'homme se réveille, quand il l’aperçoit il est toujours trop tard, telle est sa réalité ; mais, ébranlé, la vibrante maille de l'armure trompette de l’éclatement de cette limaille ; soudain, la tempête se lève, le sable et la mer se mêlent dans la boue et submergent les maisons ; les toits semblent des livres retournés sur leur face de vase ; l'ancienne écriture meurt avec l'ancien tremblement ; tout cela n’était qu'un cancer, la solidification du néant qui contraint l'harmonie a des destinations d'octave, qui sert encore au chant supérieure dans les degrés de la certitude de la lumière extrême sans ombre de changement ni de variation ; et lorsque la terre n'est plus qu'un immense puits sans fond par ou resplendit le bouclier d'Orion, le tremblement s'intériorise, c'est la victoire sur la mort qui éclate dans l'intelligence éternelle de la parole d'un vivant parvenue a la sphère en marchant sur le sol de pierre rougeâtre comme un granit de langue sèche, une boule de pierre fermant le caveau autour de l’étincelle atomique du tout signifiant vers lequel il s’élève. La gomme céramique de la réelle clôture du bouchon de concrétion fossile pourra seul être oublié sans aucun regret.
10:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
Les commentaires sont fermés.