Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

21/09/2014

Pardon.

Aimer ce qui ne vous a pas trahit c'est simple comme bonjour ; mais c'est aussi se faire illusion et maintenir sous le boisseau ce qui doit se révéler par la contradiction qu'apporte la trahison: la puissance transcendante, subversive, de l'amour qui ne trompe jamais; c'est le paradoxe avec lequel se bat Firmin dans au-dessous du volcan, comme le Virgile moribond aux prises avec le désir de brûler son œuvre... pour parachever la puissance de l'amour, évider complètement le noyau ontopoiétique de son être édifié dans le verbe de sa transparence qui n'est satisfait qu'en assistant a sa propre résurrection au pieds de laquelle pourtant meurt le héros d'au-dessous du volcan, comme le poète de la mort de Virgile, répétant l’échec du jeune homme de la répétition laissant mieux transparaître l’être qui le premier la réalisa pour nous et que seul les chevaliers de la foi, entièrement métamorphosés éprouvent et vivent comme une certitude éternelle et une seconde immédiateté pleine de grâce.

Les commentaires sont fermés.