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08/10/2014

Louche balance.

Le jour ou Louche Balance vu la justice pour la première fois, il était en train de tracer sous le moteur, au pages blanche les digitales encres du patron de sa future intervention chirurgicale sans manuscrit projetée vers le corps de l’être sur lequel il ne laissait que de noires saillis comateuses dédoubler le cadre de toute compréhension habituelle, et faire signe vers la lecture en mode paradoxal, de la sensation ambiguë qui affichait qu’Être mort au monde était un moyen de surmonter l'angoisse, identique, intérieurement, au déchirement permanent mais insondable de l’omniprésence ontologique de la parole vivante; mais mort au monde ce n'est plus la parole qui vit en nous, mais nous qui existons en elle, c'est a elle que nous prêtons nos forces, physiques et spirituelle que nous recevons d'elle, la scène est donc vide, prête a recevoir les semi remorques de legs alphabétiques, et ses experts en micro chirurgies d’événement applaudie par les chapiteaux du cirques punaisant leur toile pincées de supposition contre les pluies acides qui courent le ciel sous nos régions, écrasant leur vapeurs gnostiques sur les contre forts de leur ombres prise pour lumière du projet ; j'adore ce mot, pro-jet, jeter en avant, au delà de soi, au delà du micro déchirement ou tous les possible sont quantiquement réel, et en profiter pour choisir, et se défaire de la poisse des grandeurs confondues, se défaire de toute grandeurs donc se défaire de ce qu'on jette tout en tenant l’équilibre en le jetant dans l'entre deux du pas encore et du déjà fini qui selon la qualité absolu ou pas d'un choix, devient peau plus fine que l'intelligence, plus transparent l'instant du passage permanent dans le temps; met ta métamorphose a sécher sur le banc; et plus le projet est essentiel plus il doit être confié a dieu, comme un secret, comme ce tailleur, auquel survint telle histoire de sa douleur, qui cousait dans un milieu hostile sa propre chaire des laines moutonneuses qu'il filait de ses livres muets vers ce filet de sensation auquel s'adresse la rivière des fibres quand les lettres nichent dans le chas des joncs. La sensation restaurée c'est le vent qui s'adresse a vous dans les joncs et vous susurre la malignité des hommes pris dans le vent. De ce qu'ils ont connu d'eux il ne reste rien sur la scène, pas plus qu'une trace d’échos sur le sable du diapason ; l'encre d’absorption, défiant toute connaissance fondée sur la chaire, avait pourtant produit de nombreux juristes, tout un peuple, qui ne parvenait pas a mettre la main sur la loi ; peut-être était ce pour cela qu'elle les multipliait a l'envie, a foison, comme des clones marchand sous les orages de la mésintelligence, masquant les progrès considérable de leur déni en condamnant par avance tout pro-jet, toute expression possible de l’éternité fondée sur la sensibilité régénérée éternellement par la courant du temps, son effondrement réel qui ne laisse de ce qu'on aime qu'un espoir, sensibilité nouvelle en permanence, comme une oreille neuve, attentive qui témoignerait de sa régénération en redevenant pauvre en esprit et non pleine d'envies et de vices capitalistiques dont la somme des richesses n'est qu'une paille, un peu plus grosse dans l’œil de ton frère ; c'est par le vide et l'insatisfaction que la sensibilité se régénère ; c'est aussi vieux que le monde ; aussi vieux que cette étrange sensation d'incertitude écrasées par une conviction, qui la dédouble, redouble en convertissant exactement l'un en l'autre tout le poids du repentir en once de gloire payé rubis sur l'ongle ; le vieux tailleur, encore dans sa tombe continua de tisser du lien, comme le lui avait appris la fine pointe ductile de l’écriture qui commande tout le reste du corps, ces traits, qui ne sont ni dessins, ni peinture, mais signe d'une histoire dont ils reproduiront la mémoire en y ayant été tracé par elle, avec autant d'exactitude qu'un sismographe témoignant de Parkinson dans les mains d'un cancéreux a l'agonie, pièce en un acte écrite par un malade imaginaire, belle aporie sans issue, ou si vous préférer belle lecture, échapper d'une image après l'autre plus flatteuse mais sans issue, ou plus lourde de la conscience, et qui alors se confond dans la chair au poids des souffrances réelles de cette intelligence de ce qui dépasse toute intelligence, et rend léger l'ange exterminateur de l’élan apportant la joie qui fait peur.

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