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21/10/2014

Note

Plonge tes mains dans l'univers c'est la bulle borborygme de la clarté intérieure faite de dissociations qui sont un trait d'union dont la lumière invisible est le ligament… ce n'est pas la chair dédoublée dans son abstraction que tu recherches … mais l'eau des pierres du miroir qu'on ne traverse pas sans avancer dans un certain comprendre … comprendre non pas absolument, c'est trop faustien, ça vire en son contraire, mais comprendre qu'on est comprit puisqu'il nous faut rapatrier l'entendement vers la réalité ultime de l'amour ou dieu nous précède comme amant … comprendre qu'on a toujours tort devant dieu, et qu'il est le premier a nous avoir aimé … certainement il est venu le temps du progrès indéfini dans la compréhension de soi comprit d'un autre … mais cela commencera toujours par la même exigence … tu ne tueras point … parce que ton frère, ton prochain est déjà celui que tu retrouveras par delà la mort … il ne t'as jamais été annoncé et dévoilé autrement … mais l'analytique existentiale le voile parce qu'elle ne fait pas le tour du souci comme l'ont fait ceux qui sont revenus des camps de la préoccupation préoccupée a se transformer en insouciance angélique … les survivants se sentaient les plus coupables … écueil de la mandorle qui ne luit que par rupture dogmatique d'une langue qui n'a pas jaillit du cœur de l'homme … infinie impossibilité de la conversion de l'insignifiance en précision ontologique historiquement déterminée (vous venez ici pour mourir leur disait on dans les camps) quand aucun des qualités ne peut s'opposer résolument a son contraire et que le choix qui reste aux condamnés est de vivre sa mort, toutes différence qualitative écrasée les unes dans les autres … est-ce le propre de la pensée allemande ? C'est pas impossible mais il reste que l'innocent qui se justifie entièrement devient coupable de ce qu'il a malgré tout choisit alors que le coupable devient innocent qui se repent absolument … briser le cercle de l’entendement est la première tache … les allemands en ont fait tout le contraire, ils en ont fait le système … croire l’éternité non pas séparé du temps, mais ayant un commencement absolu en lui est l'autre tâche… aussi le métabolisme des enfers circulaires et concentrationnaires avec lequel nous naissons tous ne s'accomplit qu'avec la règle de la dissymétrie qui régit le temps et les différences insoupçonnables qu'il fait naître ( chaque milliseconde du big bang correspond a l'apparition fulgurante d'une qualité nouvelle) loi, qui brise l'ego, ménage par la rupture avec soi-même l'espace de la transcendance qui donne a la chair brute son caractère infinie de sentiment, au risque de se perdre si elle ne devient capable d’écrire son histoire dans le temps, et de s'ouvrir au frère ... soit tu le tue et tu deviens incompréhensible a toi-même pour l’éternité en scandale a dieu … soit tu te l'interdit absolument, tu sacrifies ton égoïsme impérial et la parole te sauveras de la confusion dans le miracle incompréhensible de la résurrection ...… tes mains sont l’étincelle a sept branches de la lumière qui appréhende l’éternité sous la forme contraire des sables mouvant du temps ondulant comme une caresse sur la paix de dieu … alors l’esthétique peut revenir par delà son dépassement éthique … mais faire l'un esthétiquement a la manière des lourdeaux allemands c'est assurément tout plonger dans la confusion et mystifié en un irréel au-delà du bien et du mal, un accomplissement historique du choix du bien absolu qui écrase définitivement la tête du désespoir et précise ontologiquement par l'histoire la réflexion de l'ipsum englué dans le cercle insignifiant de ses angoisses face a l’éternité inconnaissable et indéterminée.

 

Certes l'horreur des décapitations et des tortures, les viols et les massacres d'innocents ne sont pas le propre de notre temps, mais il faut aussi rappeler que les bourreaux et tortionnaires sont aussi depuis l'origine des temps exclus et damnés éternellement parce que le jugement de l'amour qui fait le lien réel entre les frères n'a pas trouver en eux ni sa syntaxe pathétique du sacrifice de soi, ni son alphabet noétique qui brise le cercle de la confusion de toutes les qualités ; a ceux la il faut bien rappeler que la pire des condamnations a laquelle ils se sont librement moulé et l'ignorance absolu de l'amour qui les tiendra dans les ténèbres extérieurs pour l’éternité … je ne t'ai pas connu.

 

 

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