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31/10/2014

Sans titre (Domine, ut videam!)

De son sixième étage bâtie sur les hauteurs de la couronne extérieure parisienne, il perçoit très nettement et très distinctement l'impression du cratère que forme la dépression du cercle extérieur des zones de non-droit formées de hlm beaucoup plus haut que le centre du volcan écrasé par quelque sphère d'une géométrie quasi parfaite et invisible ; la juxtaposition des arrondissements et des pâtés de maisons aux contours improbables donne l'idée de l'emprunte du collapse, d'une chute hasardeuse du météore synaptique qui aurait laissé la trace écrêtée d'une boule de pétanque depuis toujours disparue et remémorée inconsciemment par l'activité des hommes; l'impression d'une croûte gercé d'une peau écailleuses, d'une ancienne mer asséchée et disparue qui aurait en s’évaporant révélé quelque antique cité pré babylonienne creusée comme une cavité énucléée au-dessus de laquelle danse le soleil ; l'impression de hasard s'impose davantage que celle de l'intention préméditée quand dans les ralenties de sa vie psychique en méditation, les battements de ses paupières deviennent moins rapide que la durée du jour, et qu'alors les apparences semblent celles du soleil frappant au cœur du cratère comme un jouet de lumière heurtant les très fonds d'ombres du néant, le système sanguins des nerfs et des rues apparaissent, et se confondent comme les premières données immédiates de la conscience de l'esprit se découvrant sensible jusque dans les prolongements de sa peau couverte de forets et du réseaux ferrés, parcourue de failles et de lézardes provoquées par quelques tremblement de serre ou l'esprit révèle la terre et les racines qui ne le contiennent pas exactement lui-même mais dessinent en partie seulement, le sol et le ciel, la terre préfigurée déserte et hors d'usage autant que hors du temps ; les cloches de Montmartre sonnent alors comme de vieille serrures rouillées quelque timbre fêlé par ou l'esprit invisible s’aperçoit lui-même en tremblant.

30/10/2014

Sans titre

Après son footing du matin et sa séance d'injures gueulées a tue tête par la fenêtre de son appartement, il éteignait son portable a la manière d'un phénoménologue accomplissant une réduction eidétique par la mise entre parenthèses des moyens de communications qui interfèrent dans la dure éducation de la persévérance a la fidélité des informations reçues et critiqués ; du temps de Socrate on savait ce que communiquer voulait dire, qu'il était l'impossible de l’éthique faite de présupposition creusant leur propre fond pour se rejoindre secrètement en haute intelligence de connivence odysséenne; désormais les satellites obstrues les galeries synaptiques de la télécommunication et la tentation est bien trop grande de substituer le savoir a l'esprit de l'amour faisant l’épreuve indirecte de l'incertitude des hommes frappés d’esprit.

 

Singerie d'or zozoteuse, pore de Dieu ôte parole optique coucherie d'opium en supination, que made Dei vos dictons vous honore et ciao basse menterie! Os d'entrechat de Bretagne miroir de Brabant ! L’émeraude enfant du Gabarit vous tienne lieu d'esprit !!Le godelureaux Slimane, avait le champignon tranchant pour flair saillir l’icône des prie dieu de voilerie ; dans vos perruques la toise du Vivant, les flammes de la féerie vous salive le paleron tendre mie ; ppfffouaa de la gent accrescent vos molles moutonneries regard de biches minotière aux goût de rance chantilly ; prenez et mangez en tous de la fraîche défécation des aubes matinales criblé aux intestins d'Isis par les tribulation de vos amours mesquins entonnée sur la barque des morts, voici votre caviar de noires grappes pleine du néant épineux tout droit sué des plaies de entrailles infusant leur odeur malsaine au petit jour dans l'avoine fraîche du poulailler ; lors s’éleva la potence gibbeuse au dessus de vos maux de ventre ; engeance païenne la question torture et fait mal au yeux comme le soleil d’Orient; j'ai reteins la formule des arrhes de la liberté, et retendue la toile de lumière ; tenez prenez et mangez en tous de la fiente dans vos plumes comme autant de suspicion dans le vol des chérubins ; vous avez appelez pur ce qui n’était que sournoiserie consciente et voulue, flamme d'amour ce qui n’était que désespoir de le voir perdu a jamais ; tas de nains battant des mains comme la paille entre les cils gonophore vous avez moins de sentiment qu'une huître ; fils d'agnat la filiation ne vous descendras pas dans les tripes en vous pourléchant des riz du veau d'or, il vous faudra monter vers l'impossible et sauter comme de la dynamite sur le ressort de votre propre expulsion ; tas de serpents, vipères venimeuses affamées de salir le sang pur, toute droiture vous insupporte vous êtes l'incarnation du dégoût, le cher reflet de l'abjecte vous offre tous les plaisirs de l’infidélité et de la trahison ; apprends pauvre archétype de l'ignoble flétrissure, ce qu'il en coûte d’obéir absolument a l'injonction de la grandeur indépassable tintant enlisé dans les dorures de tes stupres en stupéfaction … et il injuriait ainsi pendant des heures le silence obscène du vide urbain ou plissait l'ivraie volubile comme l'herbe, la foule expectative sous le vent des plaies.

 

Sans titre (l'agonie de narcisse)

Il est comptable officiellement, dans une société d'assurance ; il travail au bureau des contentieux ; une table et une chaise dans l'open space isomorphe; mais parfois il se prend pour un écrivain, qui projette en ligne les traces encéphales de ses pas qu'un autre en lui parcours depuis l'avenir pour le rejoindre ; et plus il écrit plus il lui semble que c'est le frémissement de la voix tue qui graphite ses noirs tremblements d'encre comme une onde qui se précise en mots, du frémissement a la formulation de la rencontre, de l’échange si on la laisse faire, et s'indiquer exactement comme la chute de la pierre tombale en lui précise  l'orée de la naissance d'une gerbe qui fait lien; au fond rien ne changeras après le bouleversement intérieur si ce n'est justement la concaténation de la pensée qui se libère du sens non pour se vautrer dans l'absurde, mais pour penser le monde comme une création, une œuvre dont le sens est toujours transcendant ; étrange radiation de schiste radio-actif, qui ne manifeste que pour son esprit le grand chambardement des apparences renversées sous l'illusion de l'intacte ; l'impact de l'esprit touchant la terre comme une météorite bouleversant les apparences sans rien dire, se mêle souvent au colonne de chiffre et au tableau analytiques des risques d'accidents qu'il calcul sur la base de références communément admisses internationalement ; des mots fous se détachent des phrases toutes faites ; il lui semble qu'il perd la tête, qu'une forme nouvelle de vie frémit en lui, s’ébroue comme un faune étrange pour lequel il reste sans voix ; il voudrait lui donner un nom, mais au même instant le bête lui ôte tout savoir, ou plutôt son daimon lui dit que savoir c'est comme assister a la naissance d'un dieu, c'est savoir qu'aucun soleil, aucun brin d'herbe n'appartient aux hommes ; que savoir c'est comme naître a l'insouciance, c'est être posséder d'un lien qui rattache et dépossède de toute appartenance aux créatures crées ; écrire c'est comme une envie soudaine et irrépressible d'aimer ; un socle plus solide que les grand fond marin, un tertre fait de vide et de rien comme un espace sans mur flottant dans les poumons d'une grande respiration autour de laquelle tournent en rond les voitures sur le échangeurs de rocades, et tous les bruissements de la rumeur des villes qui chuintent comme des éruptions solaire dans les voiles du grand rebond ; le large, l’élargissement n'est pas une tentation, mais la seule voie possible lui dit le faune, pour fuir loin des connards, des bancs de harengs de gens foutre petit bourgeois dont le plaisir immédiat est la vanité est l'unique raison d'exister ; il sent que sa conscience s’élève dans le dépassement des données, il le sent parce qu'il apprend que la ou elle le mène règne l'absolu et éternelle distinction entre l'irresponsabilité dionysiaque et l'insouciance justifiée de la tache et du devoir pleinement accomplit ; dehors la brume tombe sur la ville comme un filet de pêcheur aux mailles très fines et peu a peu la haine et la colère apprennent de la confusion de la vie, le savoir démêlé sur soi-même, qui manque au secret constitutif de la conscience pour se parfaire en ce repentir d’où éclot la parfaite transparence du devoir accomplie ; il sait ce qu'il fait de bien ; il n'a nul besoin d'en parler a aucun homme ; il sait que le ciment du plaisir n'est qu'un piètre liant qui s'effrite au fur et a mesure qu'il bâtie ; il connaît les milles noms de la légions, fric, volupté, contentement sans frustration, orgueil et vanité, volonté débridée et sans frein de jouissance qui brûle les mains des damnés devenus insensibles au contacte de l’éternité ; l'envie de vomir le prend, il traverse l'open space parsemé d’écrans comme par autant de miroirs sans reflet ornant les murs des manoirs ou dorment les vampires pour l’éternité; il s'enferme dans les toilettes et gerbe en silence ; il n’éprouve nul besoin de compassion, il sait qu'il a raison devant tous les hommes ; il sait que son haut le cœur est un vertige due a l'acclimatation ; c'est un acte clinique d’intériorisation de la condamnation morale de toute l'humanité a laquelle il ne fait pas exception, sauf en gerbant ; enfin, il tire la chasse sur la connotation morale et sa conscience soudain scintille d'une énergie plus pure que l'air des sommets ; il se sent porté et soulevé par l'inexplicable, il se sent voler comme un Phoenix absurde qui aurait picoré et avalé la croûte de l’œuf qui digérait son solipsisme narcissique aussi épais que la bouillie dialectique qu'on donne aux bébés pour leur apprendre a parler; la pensée qui d'ordinaire le rongeait comme un vers dans le fruit, a admis l'absence d'explication interne ; les mots se disloquent comme des gros blocs de glaces d'une banquise fracassée ; donner de front contre l'inexprimable n'est pas suffisant ; il faut fracasser la jointure des plaisirs, accepter la douleur des mues, réduire en miette le visage de narcisse pour que le nouveau scintillement porte l’âme au-delà de la froide raison calculatrices des hommes enchaînés a leur plaisir immédiat ; l’économie repose sur ce principe ; et qui voudrait sciemment cesser de faire du plaisir la fin de son existence dans ce monde sortirait automatiquement du cercles des enfers économiques ; mais a l'inverse si les ressources s’avèrent insuffisante c'est certainement parce que l'humanité ne connaît plus d'autre fin plus haute que celle du son plaisir immédiat démocratisé; au-delà du plaisir, règne la justification, le besoin d'une explication intégrale de chaque fibre de notre voix tuméfiée par la dialectique du dégoût sporadique ; l'image du monde n'est plus alors le soucis de cette pensée nouvelle dont on tirera argument pour le dire fictive ou borné ; elle n'a de soucis que de la foi qui met le sens hors du monde et fait de chaque instant un atome de l’œuvre qui comme toute œuvre ne contient pas dans sa matière même le sens qu'elle signifie et qui l'organise ; l'image du monde elle s'en fou, parce que ce n'est pas dans cette contemplation qu'elle possède sa justification ; sa cohérence ne repose plus sur l'argument universel du plaisir et du jouir, mais sur la joie ineffable du libre choix accomplit d'aimer tous les hommes, mêmes les plus abjecte ; c’était une vielle intuition en lui, déjà présente très tôt dans son enfance, qu'aucun homme ne pourrait rien pour lui ; c'est elle qui revient et qui se formule dans sa véritable densité de plénitude matérielle recouvrant le monde de sa vacuité phonique ; aucun mal n’atteint celui qui aime contre toute raison ; et s'il se sent seul malgré tout c'est parce qu'il sait l'infini puissance de damnation de ce jugement d'amour qui le rend si redoutable a lui-même comme a ses proches ; l’œuvre qui s’édifie au-delà de l'image ruinée du monde, est uniquement celle de la foi et du scintillement de la lumière ubique et nusquam; vouloir y introduire autre chose est pur malentendu ; ici il n'y a plus ni de poésie ni de contemplation, mais seulement l’œuvre de l'etre-vrai, la justification par la foi de la certitude d’être vainqueur quand l'amour est plus fort qu'aucun tort ; il sait que cet amour est la réalité du désir devenu volonté consciente d'avoir été transmisse du père au fils qui est l'image de l’éternité dans le temps ; l'homme intérieur est alors une colonne de ciel plus solide que le marbre des tombeaux; jour après jour il apprend a se méfier de la satisfaction narcissique qui fait le lien des œuvres de ce monde ; il éprouve un manque si profond que la raison des plaisirs s'affaisse en lui comme un plancher vermoulu, une raison d’être qui comme un mur porteur, une poutre de soutènement se brise, et que son sentiment d’être traverse; déconstruit quand il avance alors a reculons, en s’enfonçant en lui-même, contre lui-même, au plus prés de l'examen attentif de son amour réel qui n'est pourtant qu'une fiction mythique dans les données insalubres de ce monde; il se sent vain inutile au dernier degrés, roulé comme un nautile de mots brassé par la langue du non-sens ; et a cet instant ou les mots se séparent de leur significations habituelles, il sent son être frémir tout entier, sa chair prendre vie et se détacher d’elle-même, en finir avec la plaisir et s’étirer au dimension des demeures de la joie, entrer dans le vide d’avenir emprunté au plein des satisfactions trépassées. Vers midi il reçoit un coup de fil de son ex, remariée a un artiste de pacotille, pauvre et triste merde bourgeoise qui fait fureur au box office des masses parce qu'il est habité des mêmes tares et vices fondamentaux que la foule convoite et couve et chérit comme une poule glousse, ses œufs remplie de vermines et de charognes ; et soudain la corrélation entre le plaisir et l'image du monde lui apparaît ; saisir quelque chose, quoique se soit, comme contre mesure de l'angoisse nécessité l'apparition d'un monde ou plaisir et dégoût alternent et surtout ne se confondent pas dans le même objet (sinon c'est la chute, le fumeux lâcher prise des snobs parigots qui parlent de choses qui n'entendent pas); pauvre type qui arrivera manchot dans l’éternité parce qu'il avait les mains baladeuses; image du monde cohérente et possession dépossédée de la dépossession, donc sans esprit, sont corrélatives et unit par la peur de manquer, la peur de la déréliction des sommets ou l'amour vainqueur juge intégralement de la valeur absolu d'un individu qui vaut mieux que tous les passereaux réunis ; mais l'esprit est au contraire le dépassement de tous les jugements de valeurs relatives établit le ciel a la fois comme un sommet et un socle ou la peur apparaît déjà comme une pre-formulation du jugement de l'amour, une défense contre ce jugement qui sera jugée elle aussi ; c'est pour cela que la culpabilité et le repentir sont nécessaire, car sans eux ont ne remonte pas le long de la colonne vertébrale de la peur, sans eux ont ne déconstruit la peur par l’édification de l'amour établissant son règne sur l’écrasement réel de toute angoisse virtuelle; déjà la hache est au pieds du figuier qui ne porte pas de fruit, ainsi en sera t-il a jamais de tous les voluptueux virevoltant pour le plaisir des foules dans les alternances du cœur qui leur manque ; la peur c'est un nœud dans le nautile qui ne veut pas tout perdre pour prendre le risque d'exister et de laisser le yo-yo remonter dans les mains du créateur. Il sait que contrairement a l'essence abjecte des petits Don Juan de basse cours, lui, il n'a jamais voulu ne serait-ce que paraître bon ; son silence et son incognito lui ont coûté la vie dans ce monde ou tout n'est que mensonge, séduction et désœuvrement par le plaisir mesquin qui vu objectivement, dégoûte aussi sûrement qu'il contente narcisse; et il sait que c'est ce silence qui l'a rendue incompréhensible, l'a fendue en deux, ouvert les deux face de la satisfaction orgueilleuse qui meurt dés-lors qu'elle se voit elle-même dans le miroir, ou plutôt qui voit en elle-même qu'elle n'est encore qu'un reflet solipsiste de l’intériorité cherchant le grand air extérieure de la transcendance qui assurément devra lever le couteau, et rompre le pain sur ce flou artistique tant prisé par l’esthétique du nivellement de masse; il sait que c'est ce silence qui doit éclater dans l’âme des pécheurs pour que les traces de désespoir s'estompent définitivement ; il sait le prix et les prises et l’épris de l'angoisse vaincue, et la douloureuse naissance des mains de l'esprit saisissant l'insaisissable quand elles se découvrent dans les gants du plaisir et du dégoût qui manque non de dialectique mais de mort a soi-même pour faire exploser les bornes du jugement, et retirer le boisseau sous lequel brille la lumière de la création; il sait que c'est ce silence qui a pourtant réorganiser sa vie et chaque partie de son existence en fonction d'un sens qu'il ne pouvait exprimer sans trahir le devoir de le vivre entièrement. Il repense alors aux conspirateurs du César de Shakespeare … fait sans prêter serment.