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14/11/2014

Mémoire d'outre trompe.

J'en vins à la fin de votre lettre a rouler les airs comme un hidalgo filtrant les grappes de sel et le ceps des vignes éternelles, du vin trop peu goutteux, de la libido évanouie ; la pince de nos ébats ne saisissait que la possibilité d'un alphabet commun, un voyage loin de Babel, mais d'eux, il ne restait que les traces de morsures dans la poussière et ce goût d'insipide que la jouissance laisse sur la langue de la réflexion infinie qu'on met dans ses valises; l'orgasme ne recrache lui-même que les pépins de l’entière passion, fruit qu'on mord mieux et savoure plus profondément loin des désirs de branler et de sucer la chair en voie de résurrection; l'excitation qui s’éteint, et c'est vos mots dans la lumière de l'oubli qui se pose sur ma bouche, ma chère, comme une boule de cristal ou le zombie reprisé, s'efface, se ressouvient de lui par l'oubli de la sexualité ; tant de sous couches a découvrir quand on se laisse emporté par cet oubli !! vouloir jouir est déjà une peur qui n’appréhende pas l’être selon la totalité du temps, y renoncer c'est déjà laissait le fond de son être s'exprimer dans la passion absolu qui est valable de tout temps; si on cesse de vouloir se conserver, se protéger, si on cesse de métronomer l'ordinaire boulon des jours, de se pilluler par les orifices médicamenteux, les cartes du ciel s'ouvrent d'elles-mêmes a la synthèses des contraires, qui donne de la liberté la connaissance de sa contradiction en soi, l'attachement indéfectible en gage d’indépendance, et identifie l'existence non comme un isolement solipsiste au sein de l’être, mais comme une communication d’être et de réalité liée a un rapport a l'absolu qui nous rend conscient de notre contradiction ; la mort d’éros est au moins aussi traumatique que l'angoisse, mais seconde, elle nomme l'insignifiance, l’Agape des douceurs infinies; le sexe est une tombe d’où sortira le vivant poème ; cette première forme de l'esprit renaissant de ses cendres, se compose le premier élément du paradis, par l'insouciance jaillie des débris de l’érotique tango macabre.

 

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