05/01/2015
Omnice
L'heure du perchoir a l'assemblée des mazoutées avait en soi la dimension d'un alphabet géant ou l'on relisait l’œuvre de Kant, comme celle d'un mec qui va de travers en pinçant les cordes invisibles qui s’étendent du noumène, de l'inconcevable a son impossible apparaître ; ses ouvrages étaient et sont encore une source de production linguistique de la chair inter-essée, entre la noire contemplation de l'idée seule qui s'effondre sur elle-même, et la qualité première de la matière alphabétique, pas de lectures de l’être ; ontologie impossible; comme l’être conçu de la sensibilité incategoriable, comme ce que l'on prend pour le ciel ouvert au-dessus de nous et qui n'est autre que l’abîme lumineux ou noir ou nous emportent nos interrogations, selon que la puissance de se bien penser se comprend, et comprend qu'il n'y a pas d'ontologie de l’être en devenir, contrairement a ce que pense la fin de l’idéalisme allemand, et qu'en outre, l’époque a fait de cette absence de science, le motifs, l'argument de son nihilisme ; alors qu'il était précisément le ressort, la terre et son prolongement organique sur lequel s'appuie tout sauteur de concepts a concepts ; le disjoncteur éteins ou branché ? pas facile a discerner quand sensibilité et langue sont le produit l'une de l'autre ; c'est ce qui rend les choses et le monde humain a la fois si chancelant, et tellement certain de ne pas être seulement de ce monde ; si derrière les masques changeant des constellations, je vois toujours le même noir sans fond briller, ce n'est pas parce que j'attends d'autre masques mais parce que je n'ai pas fait abstraction de cette force qui me maintenait en vie malgré moi ; la philosophie fut le nom métaphysique de cette chose physique qu’était la volonté d'un homme au premier temps du monde. Quand alors cette tension était assez facilement perçue comme une identité des contraires qui réfléchit sclérosait l'esprit par une multiplications exponentielle de mitochondrique métastases épistémologiques propre a l'incloture du sens en aucun savoir, et a la volonté fourmillante de la concaténation des sauts de puce ou des grandes enjambées qui venant de l'idée a l'idée se demandent qui elles sont et ce qu'elles font, si seulement elles marchent ; l’inquiétude la préoccupation n'annoncent pas le règne a venir de la pensée, mais expriment la possession d'un savoir de l'idée qui n'a aucun contenu en terme de connaissance, et qui fait de l'idée de l'idée, contrairement a ce qu'en pense les spinozistes, un non-sens absolu du point de vu épistémologique, mais la confusion gnoséologique n'est pas la mort de la langue c'est sa vie au contraire, la langue se repaît de la mort de la connaissance et passe ainsi de la pulsion a la conscience des masques qui s'efface pour laisser la place, non a la béance, mais a l'etre-vrai de l'amour voilant le péché.
Toute l’époque est pleine de ce que Bachelard appelait « obstacle épistémologique » et bloy, « lieu commun ».
J'ai rencontré des épistémologues qui ressemblaient aux universitaires de 2666 ; ils pensaient l'épistémologie comme une défense de la science … au service de la science... et non au service de la conscience, c'est a dire produisant, audacieusement sont propre sabotage de toute idolâtrie ; et bousculant la langue comme s'il s'agissait d'un fleuve ; une porte a enfoncer en donnant a penser d'autre porosité par ou passait encore un peu de lumière ; la une meurtrière, ici un fenestrou; mais ces voies, certes carnavalesque n'en étaient pas moins infiniment sérieuses. Sérieuse au point de ne pas prendre au sérieux l'aspect encore indéterminé de l'etre-vrai dans les cycles du carnavalesque rompus, ou moment ou les chairs difformes et monstrueusement travaillées par le sentiment et la pensée, forment le concert de l’être vrai en symphonie universelle.
Personnellement je ne suis pas charpentier, mais élevées par des abeilles, expression que je préfère a guide de ruchers ; nos vies sont tellement embrouillées sous la contraction du corset technique au mode d'emploi de plus en plus compliqué (c'est bien simple je ne comprends même plus ce que je dois vraiment a sfr ou a canal sat) établis des liens de soustraction au visage feuilleté par l'entier apparaître ; sous la caresse de la neutralité victorieuse de la science, se cache le rideau de l'humain qui s'ouvre sur le mystère qui rend le carnavalesque probable jusqu'à un certain point, mais pas jusqu'à lui prêter ce pouvoir d'exprimer l'absolu a lui seul (l'etre-vrai, ton fils par exemple ou ceux que tu aimes naturellement) mais seulement de discréditer l'apparence pour enfin, en revenir sérieusement au scepticisme kantien ; la vie éthique n'a pas d'apparence, parce qu'ou fond de la folie sous les apparences brille le ciel de l’éternité sereine, dont le silence du sérieux est la paix offerte et gagnée ici bas par les hommes, qui ont pour tache de construire le lien a ce donné sans en usurper l'appartenance non moins que la provenance ; c'est dans l'ombre tentaculaire de la définition de la vie bonne, que Socrate voyait briller les feux de la félicité ; la vie religieuse se bâtie vers un donné, mais ce qui en fait une contradiction, ce n'est pas la praxis paradoxale qui donne le ce que ; mais en raison de la nature même de l’être a recevoir de dieu et qui sans définition exactement appliqué a soi-même, aussi implacablement que s'il s'agissait d'une loi éternelle, n'est qu'un brouhaha d'ondes dans les bouillonnement plus ou moins gazeux de l’époque de la reflexion.
A moins de prendre les vessies pour des lanternes, le carnavalesque n'est qu'un contre_point dialectique du sérieux ; mais le plus intéressant pour comprendre d’où la nature humaine tient cette difficulté qui la caractérise a être tout simplement elle-même, ce qu'elle est, c'est encore de relire Kant de travers, et dans le sens du scepticisme sentir combien ce penseur a relié entre eux de points opposés et contraires pour achever son œuvre sur le sentiment de la dignité absolue du royaume des fins. Voila ce dont notre époque a très certainement besoin... un bon coup de trique intellectuel qui lui secoue les archives et les travées de la nefs tout entière ; une bonne vieille guerre idéologique, sans laquelle pas de réseau électrique mais les barbelés monstrueux.
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