06/01/2015
Une impossibilité d'exister / Dont j'ai avorté en vivant
Mais si on ne peut pas sauver les formes finies de l'infini dans la société il n'y a plus de civilisation, mariage et pub jusqu'à tard dans la nuit, quel sens pourrait encore y donner l'esprit ? S'il fuit la prison (et la fuir ou d'ailleurs, sinon dans la fiction) comment nommera t-il son pouvoir le plus propre qui est de subvertir l'affliction en joie ? l'esprit pour lequel elle a un sens ; le péché n'est pas un handicap physique, mais une sorte d'obstacle épistémologique, qui est en même temps la première formation de la conscience, la réflexion, qui décolle la pensée d’elle-même et procède comme chez les pythagoriciens a une extase noétique, que la modernité appellera « intention », mais qui a l'origine était conçu comme un délire contenant la proportion des chiffres, la diagonale du carré, et tout le reste, le domaine des volumes et des quantités et des proportions; et l'histoire de la philosophie commence précisément au moment ou un homme se rend compte que toute sa vie il assistera au spectacle de la lente décomposition de la pensée ou terre et ciel étaient liés par des vivants ; il n'a pas fuit, bien au contraire, il a bu sagement tout le verre pourri de la déconfiture ; il chasse loin de lui ceux qui lui proposent l'exil, pour lui, l'infini est fini et réciproquement, et la suite des événements peut l’être aussi; l'esprit est soit la transfiguration des geôles nécessaire a la transfiguration de la pulsion cernée de réflexions; soit l'esprit n'est pas; et la question meurt avec lui, meurt par manque de définition, qui interroge quelque chose plutôt que rien, et ainsi ne cesse de tarauder son étonnement qui sans l'impossible a réaliser, s’étiole et s’éteint abondamment dans sa propre lucidité devenue marais sans fond; mais s'il est alors question de savoir s'il y aura de l'eau chaude pour son bain dans l’éternité , il s'effondre, content de lui, dans son fauteuil, et répond que si l'esprit est, cette question est dénuée de sens, mais qu'on prendra certainement le bouillon ensemble; or, dans nos sociétés ou toutes les unités de mesures pullulent comme les experts, aussi vite gaulés qu'une chiées de souries sous une branlé de cèpes, poussant au rythme encore plus rapide que la construction d'un réseau financier lancé sur la voie ferrée de la légalisation abusive des malversations programmées, plus rapide qu'un train a grand vitesse lancé d'agence de notation en performance bancaires normatives absolument, et lancé au ciel comme les critères de l'humanité, les table de la loi tombée du ciel, au caractères tellement ostentatoires qu'il ne peuvent être les attributs que d'un clown dieu, l'objet d'une farce caractérisée, certifiés sans paradoxe (un tient vaut mieux que deux tu l'auras est la devise des banques de prêt), par tous les pontes de l'extorsion de fonds du salarié sans base, qui ne se rend plus bien compte de la difficulté extrême et comme dernière, de la pensée et de la réflexion pour admettre ce que la raison ne peut pas entendre ; on ne se rend pas bien compte de la difficulté (et du changement d’atmosphère ou les concepts peuvent s'appliquer) a une époque ou règne la lassitude du zapping et ou tout le monde recherche une nouvelle ivresse capable précisément de brouiller a nouveau les barreaux de la geôles ( et ceux de notre époque sont vraiment pas mal foutus du tout s'il s’agit d'une absence de sens qui apparaît comme une trop grande capacité de choix) et des les transformer en poissons ; l'esprit désormais ne peut plus être vendu autrement que sous la forme d'une nouvelle drogue attachée au pathos particulièrement sobre et probe du paradoxe, dans un monde ou l'ontologie est réglée par l'audimat et les faux rires de l’applaudimètre, croire a la mort des signifiants mort-né, et non a leur résurrection est vraiment trop banal en effet pour relever de l'esprit de l’Être qui peut tout; sweepgen évoluait dans un monde faux, de studio en studio, les doigts sur la balance, il avait quand a lui tellement de mal a admettre qu'il était lui-même, au-delà de toutes ces aiguilles sociales, un être-vrai absolument; il lui était tellement difficile d'y croire, qu'il y voyait une tache suffisante pour toute sa vie qu'il offrait a toutes les tentations précisément pour se fortifier en grâce.
Il y avait aussi une prophétesse, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d'Aser. Elle était d'un âge très avancé. Elle n'avait vécu que 7 ans avec son mari après son mariage.
Restée veuve et âgée de 84 ans, elle ne quittait pas le temple; elle servait Dieu nuit et jour dans le jeûne et dans la prière.
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